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L’arabe du futur, tome 1 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1978 – 1984)
Titre : Une jeunesse au Moyen-Orient (1978 – 1984)
Série : L’arabe du futur, tome 1
Scénariste : Riad Sattouf
Dessinateur : Riad Sattouf
Éditeur : Allary Édition
Date de publication : 2014
Récompenses : Fauve d’or du meilleur album d’Angoulême (2014)Synopsis : Ce livre raconte l’histoire vraie d’un enfant blond et de sa famille dans la Libye de Kadhafi et la Syrie d’Hafez Al-Assad.
-On… on retourne en Syrie ?
-Évidemment, c’est bientôt la rentrée… Tu vas pas passer ta vie en vacances ! L’arabe du futur, il va à l’école ! -
SuperDupont, tome 8 : Renaissance
Titre : Renaissance
Série : SuperDupont, tome 8
Scénaristes : François Boucq et Marcel Gotlib
Dessinateur : Karim Belkrouf
Éditeur : Dargaud (fiche officielle)
Date de publication : 11 septembre 2015Synopsis : Le retour du plus grand superhéros de tous les temps ! Superdupont is back !
Enfin !!! Tel un Batman repris en main par Frank Miller, un Spider-Man réinventé par Todd McFarlane, Superdupont renaît de ses cendres sous la plume de l’éternel Marcel Gotlib, gloire à son nom, et du redoutable François Boucq. Le seul superhéros garanti 100 % français revient tel un Phénix pour sauver la France éternelle et restaurer notre grandeur dans un monde en déliquescence. La jubilation et la complicité du tandem éclatent à chaque page, transformant cette collaboration en une réussite totale.
Oubliez les Américains en slip moulant, le plus grand superhéros de tous les temps est un Français.Mais bigre de sperlote, celui qui a osé faire ça ne sait pas ce qu’il vient de s’enchaîner. Je retrouverais cette odieuse canaille et je lui dirais des gros mots en pleine figure !
Toute initiative de former, reformer ou réinventer des super-héros à la française, voire même à l’européenne, attire forcément mon attention. À côté de la Brigade chimérique ou du beaucoup plus récent Fox-Boy, nous retrouvons une nouvelle mouture de SuperDupont, le super-héros « bien de chez nous » !
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Dheepan
Titre : Dheepan
Scénario : Jacques Audiard, Noé Debré, Thomas Bidegain
Réalisateur : Jacques Audiard
Acteurs principaux : Antonythasan Jesuthasan, Kalieaswari Srinivasan, Claudine Vinasithamby, Vincent Rottiers, Marc Zinga, Franck Falise
Date de sortie française : 26 aout 2015
Récompenses : Palme d’Or du Festival de Cannes 2015Synopsis : Fuyant la guerre civile au Sri Lanka, un ancien soldat, une jeune femme et une petite fille se font passer pour une famille. Réfugiés en France dans une cité sensible, se connaissant à peine, ils tentent de se construire un foyer.
Ce n’est pas ma fille, ce n’est pas mon mari, tout est faux.
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La Belle saison
Titre : La Belle saison
Scénario : Catherine Corsini et Laurette Polmanss
Réalisateur : Catherine Corsini
Acteurs principaux : Cécile de France, Izïa Higelin, Noémie Lvovsky, Kévin Azaïs, Benjamin Bellecour, Laetitia Dosc, Jean-Henri Compère, Sarah Suco, Nathalie Beder, Bruno Podalydès
Date de sortie française : 19 aout 2015Synopsis : 1971. Delphine, fille de paysans, monte à Paris pour s’émanciper du carcan familial et gagner son indépendance financière. Carole est parisienne. En couple avec Manuel, elle vit activement les débuts du féminisme. Lorsque Delphine et Carole se rencontrent, leur histoire d’amour fait basculer leurs vies.
Delphine, vous pensez qu’elle serait d’accord avec ça ?
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Petit manuel du parfait refugié politique
Titre : Petit manuel du parfait refugié politique
Auteur : Mana Neyestani
Éditeur : Éditions Çà et Là, Arte Éditions
Date de publication : 13 avril 2015
Traduction : Gabriel Colsim, lettrage de Hélène DuhamelSynopsis : Après Une métamorphose iranienne, dans lequel l’auteur racontait avec retenue mais aussi une pointe de cynisme et d’humour son exil d’Iran, c’est à Paris que se déroule le nouvel ouvrage de Mana Neyestani. Suite à son arrivée en France début 2011, Mana et sa femme entament rapidement des démarches pour devenir réfugié politique. Après avoir testé de première main l’infernal système répressif iranien, Mana se trouve alors confronté à un univers certes beaucoup moins violent mais tout aussi kafkaïen pour les demandeurs d’asile, celui de l’administration française. Après un an et demis de tracasseries éreintantes, il parvient finalement à obtenir le statut tant convoité, ce qui en dit long sur les difficultés que peuvent rencontrer les demandeurs d’asile qui, pour la plupart, n’ont pas un dossier aussi documenté que le sien. Il décide alors d’en tirer un livre, entre bande dessinée autobiographique, autofiction et dessin de presse. Mana Neyestani raconte le quotidien d’un apprenti réfugié politique dans la ville-lumière, les tracasseries administratives poétiquement mises en scène, les fameux parisiens dont la réputation n’est plus à faire… Un Petit manuel du parfait réfugié politique à l’humour sec et tranchant.
La bureaucratie française est une véritable culture, une vieille tradition et un horrible cauchemar.
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Debout-Payé
Titre : Debout-Payé
Auteur : Gauz
Éditeur : Nouvel Attila
Date de publication : 28 aout 2014
Récompenses : Prix des libraires Gibert Joseph 2014. Meilleur premier roman français de l’année 2014 du magazine Lire.Synopsis : Debout-Payé est le roman d’Ossiri, étudiant ivoirien devenu vigile après avoir atterri sans papier en France en 1990.
C’est un chant en l’honneur d’une famille où, de père en fils, on devient vigile à Paris, en l’honneur d’une mère et plus globalement en l’honneur de la communauté africaine à Paris, avec ses travers, ses souffrances et ses différences. C’est aussi l’histoire politique d’un immigré et du regard qu’il porte sur notre pays, à travers l’évolution du métier de vigile depuis les années 1960 — la Françafrique triomphante — à l’après 11-Septembre.
Cette épopée familiale est ponctuée par des interludes : les choses vues et entendues par l’auteur lorsqu’il travaillait comme vigile au Camaïeu de Bastille et au Sephora des Champs-Élysées.TATOUAGES. Sur le cou, son tatouage aux traits fins et précis représente un lotus qui a le même graphisme que « Lotus », la marque de papier hygiénique. Avec sa peau très pâle, c’est un peu comme si elle avait un rouleau de PQ coincé entre la tête et les épaules.
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Rex Mundi, tome 1 : Le Gardien du Temple
Titre : Le Gardien du Temple (The Guardian of the Temple)
Série : Rex Mundi, tome 1
Scénariste : Arvid Nelson
Dessinateur : Jeromy Cox et Eric J
Éditeur : Milady Graphics (fiche officielle)
Date de publication : 20 aout 2010 (2003 en VO chez Image Comics)Synopsis : En 1933, dans une Europe féodale sous le joug de l’Église catholique, où la magie existe et où les monstres rôdent dans l’ombre, un étrange médecin parisien mène l’enquête sur une série de meurtres rituels. Sa seule chance d’empêcher le monde de basculer dans une ère de terreur et de sang : découvrir le mystère du Saint-Graal.
Vous ne pouvez rien prouver si vous êtes mort !
Avant de renaître en s’appuyant de manière très franche sur les œuvres de Joe Hill (The Cape, Locke & Key), Milady Graphics nous proposait des séries méconnues misant sur des concepts susceptibles de parler plus directement à des lecteurs européens. C’est clairement le cas avec ce Rex Mundi d’Arvid Nelson, Ericj et Jeromy Cox.
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Des deux côtés du miroir
Titre : Des deux côtés du miroir
Auteur : Jean-Marie Bloch
Éditeur : Le cherche midi éditeur collection documents
Date de publication : 19 mars 2015
Info : Itinéraire d’un flic pas comme les autres Avec la collaboration de : Rémi Champseix Préface : Arnaud Poivre D’ArvorSynopsis : Mais qu’est-ce que je vais faire de vous ? Telle est la question du « patron » du commissariat de Montreuil quand il voit débarquer ce jeune policier stagiaire, encombré d’un pistolet dont, visiblement, il ne sait pas se servir. Nous sommes en 1970 et le jeune flic restera près de quarante ans dans la police, gravissant tous les échelons jusqu’aux postes les plus élevés de la hiérarchie. Jean-Marc Bloch croit aux vertus d’une police républicaine au service des citoyens : plutôt que l’« ordre public », elle est là pour assurer la « paix publique ». Et, pendant toutes ces années, il est resté un flic passionné par le terrain, convaincu que ce métier est, avant tout, une histoire de relations humaines.
Je constatai aussi que l’ouverture de la police aux femmes avait une conséquence imprévue: quand elles étaient présentes, les hommes de l’équipe étaient aussitôt moins alcoolisés, moins brutaux et moins grossiers … excellent bénéfice collatéral.
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Sauvage
Titre : Sauvage
Scénaristes : Jean-David Morvan et Aurélie Bevière
Dessinateur : Gaëlle Hersent
Éditeur : Delcourt (Mirages)
Date de publication : 2015 (mars)Synopsis : 1720. Agée de huit ans, une petite fille, partie du Canada, fuit l’esclavage. Arrivée à Marseille, après avoir subit viols et brimades, elle se réfugie dans les forêts de Champagne. Ainsi commence dix ans d’errance jusqu’à sa capture et sa progressive réhabilitation. Mêlant nature et culture, bestialité et aristocratie, violences et douceurs, cet album contrasté raconte l’incroyable histoire de Marie-Angélique, l’enfant sauvage.
Je ne pense pas que seul mon corps s’était adapté au mode de vie sauvage. C’est tout mon esprit qui était alors dans un état animal. Je garde de cette période une impression vague, sans repère de durée, sans pensées formulées.
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Changer la vie
Titre : Changer la vie
Auteur : Antoine Audouard
Éditeur : Gallimard collection La blanche
Date de publication : 4 mai 2015Synopsis : 1981. Les murs de Paris se couvrent des affiches du candidat Mitterrand, avec le slogan socialiste « changer la vie ». André et son ami François ont une vingtaine d’années. Par tempérament, fidélité ou rébellion, ils participent à la grande fête du 10 mai.
L’occasion leur étant donnée de passer l’été à New York, les deux amis s’y précipitent, persuadés de croiser Bob Dylan dans le Village ou de rencontrer Lou Reed au Max’s Kansas City. Tandis que François s’éclipse dans les recoins de la scène gay new-yorkaise, André, guidé par la jolie Giulia et par son employeur, Logan, gauchiste devenu patron d’une maison d’édition marginale, découvre le rythme frénétique de la « ville qui ne dort jamais »…Changer la vie, d’accord, on passe, mais ça n’empêche pas d’essayer de la vivre, mon pote, et d’en faire un truc acceptable, de laisser son invisible trace…