• La piste des cendres

    La piste des cendres

    La piste des cendres

    Titre : La piste des cendres
    Auteur : Emmanuel Chastellière
    Éditeur : Critic
    Date de publication : 2020 (février)

    Synopsis : 1896, Nouveau-Coronado. Fils illégitime d’un influent propriétaire terrien, Azel fuit son destin, ballotté entre des origines indigènes qu’il renie et une famille qui ne l’accepte pas. Il a préféré rejoindre les montagnes, où il se contente de jouer les chasseurs de primes. Pourtant, loin des hauts plateaux, la menace d’une guerre se profile dans la péninsule : le Nord, véritable grenier à blé, estime être exploité par le Sud, plus industriel, qui dispose d’un accès à l’océan grâce au port de Carthagène. Lorsque Azel accepte à contrecœur d’accompagner un convoi d’indigènes décidés à quitter leurs anciennes terres pour le Grand Exil, le jeune homme est loin d’imaginer qu’il va lui-même se retrouver entraîné dans cette guerre civile… et tout ce qu’elle risque fort de réveiller.

     

    Le général attirait tous les regards, en particulier après son discours devant les « élus » du Conseil. Les Cinq Cents, l’alliance de grands propriétaires terriens venus s’installer dans la colonie en échange d’importantes subventions, avaient décidé de proclamer l’indépendance non pas des seuls territoires du Nord, mais du Nouveau-Coronado tout entier, en leur nom.

  • Texas Jack

    Texas Jack

    Texas Jack

    Titre : Texas Jack
    Scénariste: Pierre Dubois
    Dessinateur : Dimitri Armand
    Éditeur : Le Lombard (Signé) [site officiel]
    Date de publication : 2 novembre 2018

    Synopsis : Texas Jack est un as du revolver. Mais contrairement à sa légende, il n’a jamais exercé ses talents ailleurs que dans un cirque. Il reçoit un jour un défi : partir à l’Ouest, affronter le sanguinaire Gunsmoke et sa horde de tueurs. La mission est suicidaire, mais impossible de refuser sans perdre sa réputation.
    Heureusement pour Texas Jack, Gunsmoke est aussi la cible du marshal Sykes…

    Qui parle d’aller vous faire trouver la peau, Jack ? Il n’est pas dans notre intérêt de faire de vous un martyr, c’est aller à l’encontre de notre but. Vous devez sortir vainqueur ! On vous demande une présence, un rôle. Quatre héros pareils à des drapeaux. Vous n’aurez même pas à monter, la cavalerie qui vous accompagnera s’en chargera le moment venu.

    Régulièrement la collection Signé des éditions Le Lombard publie des bandes dessinées sous forme de romans graphiques avec toujours des associations scénariste-dessinateur intéressantes. Ici, ce sont Pierre Dubois et Dimitri Armand qui sont réunis pour réaliser un western au fin fond du Far West.

  • Satinka

    Titre : Satinka
    Auteur : Sylvie Miller
    Éditeur : Critic
    Date de publication : 2017 (août)

    Synopsis : Jenny Boyd travaille comme serveuse dans un saloon de Colfax, une petite ville blottie dans les contreforts boisés de la Sierra Nevada, au détriment de ses études et au grand désarroi de sa mère.Depuis l’enfance, la jeune femme se passionne pour la grande ligne de chemin de fer transcontinentale, construite au dix-neuvième siècle. Parfois, la nuit, elle rêve de trains, elle les entend siffler. Des rêves si réalistes? qu’elle les croie vrais. Mais que signifient réellement ces songes ?Lorsque Jenny commence à avoir de violentes visions en plein jour, elle s’efforce de comprendre ce qui lui arrive. Aidé par son ami d’enfance, elle devra remonter le temps, affronter des menaces occultes et découvrir des vérités cachées

    Bibliocosme Note 2.5

  • Undertaker, tome 4 : L’Ombre d’Hippocrate

    Titre : L’Ombre d’Hippocrate
    Cycle/Série : Undertaker, tome 4
    Scénariste : Xavier Dorison
    Dessinateur : Ralph Meyer
    Éditeur : Dargaud
    Date de publication : 24 novembre 2017

    Synopsis : Course finale entre l’Undertaker et son ennemi, l’Ogre de Sutter Camp ! Gravement blessée, Rose a accepté de suivre L’Ogre de Sutter Camp, alias Jeronimus Quint, dans l’espoir qu’il la soigne. À leurs trousses, Jonas Crow et Lin, bien décidés à sauver leur amie et à régler une fois pour toutes son compte au monstrueux chirurgien. Mais comment arrêter un homme dont le génie maléfique lui permet de transformer chaque patient innocent en un complice mortel contre l’Undertaker ?

    Bibliocosme Note 4.5

    -Toi faire mourir colonel avec désespoir et maintenant toi creuser tombe pour lui. Lin pas comprendre.
    -T’as déjà vu un clébard qui se balade avec un bout du cadavre de ton copain dans la gueule ?
    -Non.
    -C’est pour ça que tu piges pas.

       Peut-être que le père noël aura eu la bonne idée de vous couvrir de BD il y a quelques jours, peut-être même que parmi celles-ci se trouvait le dernier volet des aventures du plus populaire des croque-mort, le bien nommé Jonas Crow. Ce quatrième volet, L’ombre d’Hippocrate, vient clore la seconde aventure de l’Undertaker, qui avait commencé un peu plus tranquillement qu’à l’accoutumée, pour finir sur les chapeaux de roue. Nul doute que la série est déjà rentrée dans le cercle des grands western de notre cher art. Le cinquième tome est même d’ores et déjà prévu et son titre bien connu : L’Indien blanc. Bon, c’est sur la quatrième de couverture, c’est vrai.

  • Undertaker, tome 3 : L’Ogre de Sutter Camp

    Titre : L’Ogre de Sutter Camp
    Cycle/Série : Undertaker, tome 3
    Scénariste : Xavier Dorison
    Dessinateur : Ralph Meyer
    Éditeur : Dargaud
    Date de publication : 27 janvier 2017

    Synopsis : Dans ce troisième tome d’« Undertaker », Jonas Crow n’est plus ce pauvre croque-mort solitaire… même si, lui, aurait bien voulu le rester ! Dorison et Meyer lui ont associé mademoiselle Lin et Rose, la belle Anglaise. De la douceur dans son monde de brutes ? Pas pour très longtemps… Un ancien colonel lui apprend que « l’Ogre de Sutter Camp est vivant » ! Son passé trouble pendant la guerre de Sécession ressurgit, et Jonas engage alors sa « troupe » dans une chasse à l’homme et à ses propres regrets…

    Bibliocosme Note 4.0

    -Attendez… Elles n’ont pas tort, mais pourquoi tenez-vous à venir avec nous ?
    – Lin sait utiliser Colt, Winchester, Henry, Smith & Wesson, Sharps, Remington, Spencer. Lin très utile. Lin a sens justice et veut sauver Danny, pas laisser criminel en liberté… Et faire bon prix à toi. Trois mille dollars pour nous trois.

    Après un excellent premier épisode en deux albums parfaitement mené par le tandem Xavier Dorison – Ralph Meyer qui emmenait le lecteur dans les panoramas du far-west en compagnie de l’undertaker Jonas Crow, le croque-mort reprend du service. L’ogre de Sutter Camp est un troisième album et en même temps le premier tome d’une seconde histoire. Au vu de la couverture, on est en droit de s’attendre à une histoire plus sombre et malsaine que précédemment. L’histoire de Joe Cusco n’était pourtant pas particulièrement gaie en soit, mais beaucoup de lecteurs, moi y compris, semblent s’en être délectés.

  • Undertaker, tomes 1 & 2 : Le mangeur d’or & La danse des vautours

    Titre :  Le mangeur d’or – La danse des vautours
    Cycle/Série : Undertaker, tomes 1 et 2
    Scénariste : Xavier Dorison
    Dessinateur : Ralph Meyer
    Éditeur : Dargaud
    Date de publication : 30 janvier 2015 / 27 novembre 2015

    Synopsis : Jonas Crow, croque-mort, doit convoyer le cercueil d’un ancien mineur devenu millionnaire vers le filon qui fit autrefois sa fortune.Des funérailles qui devraient être tranquilles, à un détail près : avant de décéder, Joe Cusco a avalé son or pour l’emmener avec lui dans l’éternité. Pas de chance, le secret est éventé et provoque la fureur des mineurs d’Anoki City.Comment laisser enterrer une telle fortune alors que pour survivre, eux suent sang et eau dans les filons ?

    Bibliocosme Note 4.0

    Jonas Crow pour vous servir, si vous dénichez du confédéré récalcitrant ou du hors-la-loi, je suis votre homme! Plus besoin de s’épuiser à creuser la terre et à scier du cercueil. Vous télégraphiez à San Bernardino ou à Lancaster, et me voilà ! Et si vous tombez sur un gang ou une bande, faites-vous plaisir… Je vous fais une ristourne à partir de trois cadavres.

    Incontestablement l’une des stars de cette fin d’année 2017, le quatrième tome d’Undertaker vient clore le second diptyque de la série de Xavier Dorison et Ralph Meyer. Parus fin janvier 2015 puis en novembre de la même année, les deux premiers albums ont été à leur époque perçus comme un retour du western à son sommet dans le neuvième art. Dargaud ornait d’ailleurs sobrement le premier album du petit autocollant discret « Le plus grand western depuis Blueberry« . Présent dans mes coups de coeur 2017 avec le troisième album, effectuons un petit retour en arrière en nous attaquant aux deux premiers albums dans ce même article. Deux chroniques pour le prix d’une, ce sont les fêtes après tout !

  • L’Or de Morrison, tome 1

    Titre : L’or de Morrison
    Cycle/Série : L’Or de Morrison, tome 1
    Scénariste: Roger Seiter
    Dessinateur: Daniel Brecht
    Éditeur : Editions du Long Bec
    Date de publication : 17 février 2017

    Synopsis : Même s’il a servi un drapeau qui aujourd’hui n’existe plus, le Colonel Marion Michaël Même s’il a servi un drapeau qui aujourd’hui n’existe plus, le Colonel Marion Michaël Morrison n’en reste pas moins un excellent officier et le plan qu’il a conçu n’a aucune raison d’échouer. Avec ses hommes, il va attaquer ce fichu train, mettre la main sur les 350 000 dollars qu’il transporte, puis traverser la montagne pour rejoindre San Francisco et sauter sur le premier voilier en partance pour l’Australie. Une fois là-bas, lui et ses compagnons pourront enfin recommencer leur vie sur de nouvelles bases. Mais comme souvent, les choses ne se déroulent pas comme prévu. L’attaque du train est une boucherie et le détachement de l’armée qui escorte l’argent est massacré. Les chevaux qui devaient permettre aux assaillants de fuir sont volés par des Apaches. Enfin, pour se procurer de nouvelles montures, Morrison et ses complices mettent Laramie à feu et à sang. Et c’est donc avec l’armée des Etats-Unis, la milice du shérif de Laramie et une bande d’Apaches à leurs trousses que Morrison et ses hommes s’engagent finalement dans la montagne et s’enfoncent dans les territoires hostiles de l’Ouest sauvage…

    Bibliocosme Note 4.0

    – Il y a deux ans, dans la ville où je vivais, la population s’est révoltée contre les soldats qui tiraient sur le peuple.
    Nous avons dressé des barricades que nous avons défendues et tenues au prix de nos vies. C’était une bonne occasion pour apprendre à se servir d’un fusil !
    – J’ignorais que les femmes blanches pouvaient prendre les armes et se battre aux côtés des hommes.
    – Tout être humain à le droit de défendre sa vie et sa liberté. J’imagine que tu es d’accord avec ça ?

        Les westerns sont définitivement de retour en grâce dans le 9è art depuis quelques temps. Certaines séries bénéficient d’une promotion avantageuse, mais de nombreuses séries moins connues n’en valent pas moins le détour. Daniel Brecht n’en est pas à son coup d’essai dans ce domaine, après avoir dessiné Death Mountains en 2014. L’Or de Morrison a quant à lui la particularité d’avoir vu le jour grâce à Sandawe, une plateforme de financement participatif consacrée aux projets de bande-dessinée.

  • Sky Hawk

    Sky Hawk

    Sky Hawk

    Titre : Sky Hawk
    Scénariste et dessinateur : Jirô Tanigushi
    Éditeur : Casterman
    Date de publication : octobre 2009

    Synopsis : Hikosaburô et Manzô, deux samouraïs exilés aux Etats-Unis depuis la restauration de Meij (1868), vivent de leur chasse sur le territoire des Indiens Crow. Un jour, Hikosaburô porte secours à une Indienne, Running Deer, poursuivie par des chasseurs de prime. Ils sont sauvés in extremis par un groupe de guerriers Oglagla conduits par Crazy Horse. Le chef indien, fasciné par la technique de combat des deux samouraïs, les invite à rejoindre son campement pour enseigner le ju-jitsu à ses hommes. Une profonde amitié va alors naître entre eux.

    Bibliocosme Note 4.5

    Disparu depuis peu, Casterman est l’éditeur de Sky Hawk, une oeuvre particulière dans le travail de Jirô Tanigushi. Préfacé par nul autre que feu Jean « Moëbius » dessinateur de Blueberry et postfacé par Jiro Tanigushi lui-même, l’ouvrage aborde la place du western dans la bande-dessinée franco-belge, devenu plus rare à l’époque de la première publication en 2009. Le genre a depuis retrouvé de son lustre, mais il faut bien avouer qu’un western par le plus européen des mangaka a de quoi intriguer.

  • Pays rouge

    Pays rouge

    Pays rouge

    Titre : Pays rouge
    Auteur : Joe Abercrombie
    Éditeur : Bragelonne
    Date de publication : 2014

    Synopsis : Farouche Sud aurait aimé enterrer son passé sanglant une fois pour toutes. Mais lorsque son frère et sa soeur sont kidnappés et sa maison brûlée par une bande de hors-la loi barbares, il est temps de renouer avec la vengeance. En compagnie du vieux Nordique qui l’a adoptée, Farouche entame un périlleux voyage dans les plaines désertiques jusqu’à un village frappé par la ruée vers l’or, enchaînant duels et massacres ; puis dans les montagnes inexplorées, hantées par les étranges Fantômes…

    <Bibliocosme Note 4.0

    Le visage de l’héroïsme qu’était venu voir Brisépée s’était révélé démoniaque. Il l’avait vu, lui avait parlé, s’était pressé contre lui. Le mal n’avait rien de grandiose. Aucun empereur sournois désirant conquérir le monde. Aucun diable élaborant des stratagèmes maléfiques dans l’obscurité de l’au-delà. C’étaient de petits hommes avec leurs petits actes et leurs petites raisons. C’étaient l’égoïsme, la négligence et le gaspillage. C’étaient la malchance, l’incompétence et la stupidité. La violence dénuée de conscience et aveugle aux conséquences. C’étaient les grands idéaux servis par de basses méthodes.

  • Star Ouest

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    Titre : Star Ouest
    Auteurs / Nouvelles : Marc Villard (« Juarez 1911 ») ; Romuald Herbreteau (« Du grabuge sur Montana ») ; Jeanne-A Debats (Mosquito Toast ») ; Justin Hurle (« Regarde au coin de la rue, fiston, si le clebs à trois pattes cavale à reculons ») ; Francis Carpentier (Le shérif de Slone Street City ») ; Patrice Verry (Bounty Hunter ») ; Jean-Hugues Villacampa (« Mars prey ») ; Jérôme Nédélec (« Duel à Keralam ») ; Yaël-July Nahon (« Cahen crépuscule ») ; Arnaud Cuidet (« Éclair noir ») ; Sylvie-Jeanne Bretaud (« San City ») ; Pierre Gardier (« L’aurore nous attend ») ; Pierre-Marie Soncarrieu (« Chasseur de légende ») ; Brice Tarvel (« Pique-nique chez les Indiens ») ; Claude Jégo (« La dernière cible ») ; Patrick Ferrer (« La cité des ombres ») ; Jérôme Verschueren (« Inadaptée ») ; Irène Maubreuil & Robert Darvel (« Les marionnettes de la mort ») ; Sara Doke & Yal Ayerdhal (« La nuit de la Calamitaine »)
    Illustrateurs : Gilles Francescano, Gérard Berthelot, Philippe Caza, Grégor
    Éditeur : ImaJn’ère (fiche officielle)
    Date de publication : 25 avril 2015

    Synopsis : Les cowboys, les Indiens, les shérifs, les hors-la-loi, les saloons, les colts, les duels, les fils qui chantent et le cheval de fer, le désert et la poussière, les villes fantômes, la ruée vers l’or, vers l’Ouest, les règlements de compte dans un coral ou dans un autre, les chevaux qui galopent, la cavalerie qui arrive au dernier moment, les cactus… Pas de doute nous sommes dans un western.
    Pourtant, en ouvrant ces pages, il vous faudra abandonner vos idées préconçues sur ce folklore. S’il est bien présent dans cet ouvrage, ses auteurs ont pris plaisir à la détourner pour nous offrir des textes originaux se rattachant au polar, à la science-fiction ou au fantastique, et quelques inclassables qui raviront les amateurs de littérature populaire.
    Bienvenue dans le monde de Star Ouest.

    Note 2.5

    Cette nouvelle de mon aïeul a été rédigée à l’occasion du Festival de littérature populaire imaJn’ère en 2015 après Jesus-Christ (ancien calendrier). […]
    Comme on le sait, la période était bien trouble. D’après ce qu’il reste des informations à notre disposition […] le monde était divisé physiquement en une multitude de petites nations gérées par des despotes au service des Grands Actionnaires qui tenaient le monde en esclavage. Les masses étaient détournées des préoccupations logiques par des jeux où mouraient de nombreux sportifs payés pour les distraire ou par des images générées par les sbires des GA projetées sur des écrans plats à haute définition en vue d’une lobotomisation douce.
    [Jean-Hugues Villacampa, Mars prey]

    Comme chaque année depuis 2011, l’organisation du salon ImaJn’ère d’Angers accompagne son événement annuel d’une anthologie officielle sous forme de déclinaisons SFFF et polar du thème choisi et mêle une sélection d’auteurs confirmés, de semi-amateurs issus de l’association ImaJn’ère et d’auteurs choisis à partir d’un concours. Pour l’édition 2015, le thème plongeait le visiteur et donc le lecteur dans l’ambiance western dérivée à toutes les sauces. Pour changer des analyses « nouvelle par nouvelle » pour des nombreuses anthologies déjà critiquées, nous suivrons un cheminement légèrement différent.