• Nightwing, tome 1 : Pièges et trapèzes

    Nightwing 1 Pièges et trapèzes

    Titre : Pièges et trapèzes (Traps and Trapezes)
    Série : Nightwing, tome 1
    Scénariste : Kyle Higgins
    Dessinateur : Eddy Barrows
    Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
    Date de publication : 2 novembre 2012 (2012 en VO chez DC Comics)

    Synopsis : Dick Grayson, le premier Robin, est de retour sous l’uniforme de Nightwing. Enfant de la balle, il utilise son héritage pour financer le cirque de son enfance, mais est attaqué de ville en ville par un mystérieux assassin, relié à son passé et ses origines.

    Note 3.5

    Quoi que l’on pense de Bruce Wayne, passer un an dans un de ses « costumes » ne peut que vous rendre plus fort. À condition de ne pas perdre la raison.

    J’avais déjà découvert Kyle Higgins sur Gates of Gotham, en collaboration avec le désormais fameux Scott Snyder, et j’avoue que ce premier tome de Nightwing me confirme dans l’idée que ce scénariste connaît sur le bout des doigts le Bat-Universe.

  • Le peuple des rennes (Intégrale)

    Le peuple des rennes

    Titre : Le peuple des rennes (Intégrale)
    Auteur : Megan Lindholm (alias Robin Hobb)
    Éditeur : Le Pré-aux-clercs
    Date de publication : 2012

    Synopsis : Dans un univers désolé où le froid et la nuit règnent en maîtres, une femme hors du commun, Tillu la guérisseuse, se bat pour protéger son fils, l’inquiétant Kerleu. Fuyant le chaman Carp qui désire lui voler son fils pour en faire son apprenti, elle s’installe loin des hommes, à l’écart, bien décider à aider son jeune Kerleu à devenir un homme. Jusqu’au jour où elle aperçoit deux chasseurs dans le vallon. La chasse tourne mal, l’un deux est blessé. Comprenant vite que sans son aide, il risque de mourir, Tillu n’a d’autres choix que d’aller le sauver et de les héberger pour la nuit. Elle apprend qu’ils appartiennent à une tribu, installée non loin de là : le peuple des rennes.

    Note 3.5

    Le Cataclysme. Cela ne ressemble pas à grand choses vu d’ici. Mais quand nous nous rapprocherons tu seras étonnée. C’est comme si les géants de la terre avaient froissé un endroit de la toundra et entassé les débris. Il y a de grands champs de neige emprisonnés dans le relief. On y trouve des falaises escarpées de pierre nue grise et blanche, aussi hautes que le ciel. Des fragments du monde dressés sur un côté… Aucun autre endroit ne ressemble au Cataclysme. Et c’est aussi un lieu de pouvoir, tous les chamanes l’ont toujours dit. Un site bien choisi pour les commencements et les fins.

  • Où on va, papa ?

    Où on va, papa

    Titre : Où on va, papa ?
    Auteur : Jean-Louis Fournier
    Éditeur : Stock (La Bleue)
    Date de publication : 20 août 2008 (puis 2010 au Livre de Poche)
    Récompenses : Prix Femina 2008

    Synopsis : « Cher Mathieu, cher Thomas,
    Quand vous étiez petits, j’ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois.
    Je ne l’ai jamais fait. Ce n’était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu’à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures… »
    Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ?
    Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? »
    Aujourd’hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre.
    Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange.
    Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement.
    Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement ce que ce serait : rien.
    Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.

    Note 3.0

    « Il n’y a rien de plus difficile que de faire quelque chose qui ne ressemble à rien. »
    Mes enfants ne ressemblent à personne. Moi qui voulais toujours ne pas faire comme les autres, je devrais être content.

    Mais c’est vrai, où va-t-on, au fond ? Comment envisager l’avenir, le bout du chemin, quand on débute sa paternité par deux enfants lourdement handicapés ? C’est, en substance, ce questionne Jean-Louis Fournier.

  • Le Soleil des Scorta

    Soleil des Scorta

    Titre : Le Soleil des Scorta
    Auteur : Laurent Gaudé
    Éditeur : Actes Sud (Babel)
    Date de publication : 2004, puis 2006 en poche
    Récompenses : Prix Goncourt 2004, Prix Jean-Giono 2004, Prix Eugène-Dabit du roman populiste 2004, Prix du meilleur roman adaptable du Forum international Cinéma & Littérature de Monaco 2005

    Synopsis : L’origine de leur lignée condamne les Scorta à l’opprobre. À Montepuccio, leur village d’Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riche. Mais ils ont fait vœu de se transmettre de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent « l’argent de New York », leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confit au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.
    Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation d’un bonheur.

    Note 4.0

    Les olives sont éternelles. Une olive ne dure pas. Elle mûrit et se gâte. Mais les olives se succèdent les unes aux autres, de façon infinie et répétitive. Elles sont toutes différentes, mais leur longue chaîne n’a pas de fin. Elles ont la même forme, la même couleur, elles ont été mûries par le même soleil et on le même goût. Alors oui, les olives sont éternelles. Comme les hommes. Même succession infinie de vie et de mort. La longue chaîne des hommes ne se brise pas. Ce sera bientôt mon tour de disparaître. La vie s’achève. Mais tout continue pour d’autres que nous.

    Nous voici dans les pas de Laurent Gaudé, sur la piste pesante du Soleil des Scorta.

  • Un visage pour l’éternité

    Un visage pour l'éternité

    Titre : Un visage pour l’éternité (Till we have faces)
    Auteur : C. S. Lewis
    Éditeur : Le livre de poche
    Date de publication : 2007 (1956 pour la version originale)

    Synopsis : Le roi de Glome a trois filles. L’aînée, Orual, est fort laide, et porte une affection démesurée à Istra, la benjamine, la plus belle et la plus douce créature de ce royaume barbare. Mais, victime de l’obscurantisme religieux, cette dernière est sacrifiée au dieu de la Montagne grise. Des années plus tard, Orual est devenue reine, une souveraine crainte et respectée. Meurtrie par les regrets et la solitude, elle se souvient de l’enseignement d’un vieil esclave grec ramené par son père lors d’une campagne, et entreprend le récit de son combat contre les dieux.

    Note 3.5

    Il n’y a pas de créatures aussi nuisibles à l’homme que les dieux. Qu’ils répondent à mon accusation s’ils le peuvent. Peut-être, au lieu de me répondre, vont-ils me frapper de folie ou de lèpre, me changer en bête, en oiseau ou en arbre. Mais alors, le monde entier ne saura-t-il pas que c’est parce qu’ils n’ont pas de réponse ?

  • Le Trône de fer, tome 15 : Une danse avec les dragons

    Le trône de fer XV

    Titre : Une danse avec les dragons (3e partie de « A Dance with Dragons »)
    Cycle : Le Trône de fer, tome 15 (A Song of Ice and Fire)
    Auteur : George R. R. Martin
    Éditeur : Pygmalion
    Date de publication : 2013 (2011 pour la version originale)

    Synopsis : Daenerys a eu beau se plier à toutes les exigences du peuple de Meereen – épouser Hizdahr zo Loraq, rouvrir les arènes de combat, pactiser avec des mercenaires qui l’ont déjà trahie –, rien n’y fait : la paix précaire risque à tout moment de dégénérer en un siège sanglant. D’autant plus que la jument pâle, cette peste incurable, continue de faire des ravages aux portes de la ville. Yezzan zo Qaggaz, le maître de Tyrion, figure parmi les dernières victimes en date. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le nain y voit une occasion unique de prendre la poudre d’escampette. Pendant ce temps, au Nord, les portes de Winterfell demeurent obstinément closes, tandis que la forteresse disparaît peu à peu sous un épais manteau de neige. Ses remparts servent-ils à protéger ses occupants de l’assaut de moins en moins probable des troupes de Stannis Baratheon ou à sceller leur tombeau ?

    Note 4.5

    -Bien, comment fais-je pour me procurer des armes et une armures ?
    -Auras-tu également besoin d’une truie à chevaucher ? s’enquit Kasporio.
    -Diantre, j’ignorais que ta femme fît parti de la compagnie, répliqua Tyrion. C’est fort aimable à toi de me la proposer, mais je préférerais un cheval.

  • Gigante : Au nom du père

    Gigante Au nom du père

    Titre : Gigante : Au nom du père
    Auteur : Pierre Bordage
    Éditeur : L’Atalante (Science-Fiction et Fantastique)
    Date de publication : 19 septembre 2013

    Synopsis : Gigante. Planète géante vingt mille fois plus volumineuse que la Terre. Des distances énormes. Une étoile rouge nommée Kolos. Douze satellites. Un jour gigantin qui équivaut à trente jours et trente nuits de notre temps (temps unifié). Un monde encore mystérieux parcouru par des sphères incandescentes et des orages électriques d’une rare violence ; un monde difficile, hostile, que tentent d’apprivoiser des peuples humains errants ou sédentaires en provenance de différents systèmes de la Galaxie. Le jeune Zaslo Merticant, ethnolinguiste de son état, débarque sur Gigante en provenance de la lointaine Azadée, en quête des mythiques géants dont une expédition aurait exhumé les squelettes des siècles plus tôt. Dans le but, également, de tuer son père, Koeb, ce père qui l’a abandonné avant même sa naissance et dont le départ a entraîné le dépérissement de sa mère, qui l’a laissé orphelin à 18 ans. Une brusque évolution technologique lui a permis de devancer Koeb, parti vingt ans avant lui, dont le vaisseau se posera sur Gigante dans une vingtaine d’années (temps unifié). Il reste donc vingt ans – ou quatre mois locaux – à Zaslo pour découvrir le secret des géants avant de revenir à Magniz, l’unique astroport planétaire, pour attendre et tuer son père. Sachant qu’à la vitesse des appareils volants ou terrestres utilisés sur la planète géante il lui faudrait plus de cinquante années pour faire l’aller et retour jusqu’au Bragant, la région où auraient été découverts les géants, le périple est en théorie impossible. La rencontre avec Madilia, une jeune femme déterminée elle aussi à retrouver les géants, le décide à tenter l’aventure. Il entend également parler de la légendaire Guilde des Voyageurs, des hommes qui chevauchent les flux électriques parcourant les immensités gigantines. Est-il réellement possible de voyager sur des courants d’une telle intensité qu’ils peuvent instantanément vous réduire en cendres ? C’est l’histoire d’un apprentissage: apprentissage d’un monde aux colères destructrices, maîtrise d’une énergie phénoménale, cheminement vers l’apaisement intérieur, découverte de son rôle fondamental pour l’avenir des peuples humains disséminés sur Gigante.

    Note 3.5

    N’ayez jamais aucun regret. Mieux vaut crever d’oser plutôt que de se consumer à petit feu dans les regrets.

    Le Pierre Bordage nouveau est arrivé, nous dit-on. Amateurs de « planet opera » sans grandiloquence scientifique, soyez sur le départ, car ce petit cru s’annonce Gigante !

  • Les Grand-mères

    Les-Grand-mères-Doris-Lessing

    Titre : Les Grand-mères (The Grandmothers)
    Auteur : Doris Lessing
    Éditeur : Flammarion
    Date de publication : 2005 (2003 en VO)

    Synopsis : Sur la terrasse d’un café dominant la baie de Baxter’s Teeth, deux familles, qui semblent n’en former qu’une, se prélassent au soleil. Roz et Lil, les grand-mères, restées belles, entourées de Tom et Ian, leurs fils, et de leurs petites-filles, semblent filer le parfait bonheur. Depuis toujours, Roz et Lil sont aussi inséparables que des sœurs jumelles, et l’affection qu’elles se portent s’est doublée peu à peu d’un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l’autre. Mais, quand Mary, la femme de Tom, surgit, pleine de colère, l’ombre débarque dans ce tableau idyllique…

    Note 2.0

    La beauté des jeunes gens, bon, ce n’est pas si simple. Les filles, oui, pleines de leurs œufs appétissants, nos mères à tous, c’est normal qu’elles doivent être belles, et d’habitude elles le sont, ne serait-ce même qu’un an ou un seul jour. Mais les garçons, pourquoi ?

    Au sommet d’un belvédère baigné par le soleil, un drame se joue. Deux belles-filles bafouées retirent leurs filles à leurs maris un peu trop accoquinés avec les grand-mères. Amours croisées et adultères répétés, l’intrigue ne laisse clairement pas indifférent.

  • Un bonheur parfait

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    Titre : Un bonheur parfait
    Auteur : James Salter
    Éditeur : Points
    Date de publication : 1996 Edition de l’Olivier ; 2005 pour la collection Points

    Synopsis : Nedra et Viri s’aiment, partagent une vie harmonieuse, jalousée par leurs amis. Ils habitent avec leurs deux filles Franca et Danny dans une belle demeure près de New York. Nedra est belle, séduisante. Viri est architecte et passionné par son travail. Toutes les semaines, il prend le train pour New York où il reste quatre jours, faisant ainsi la navette « entre deux bonheurs ». Des allers et retours heureux qui n’enlèvent pas la crainte de voir un jour les désirs disparaître, l’épanouissement s’évanouir. Avec le temps, il ne restera peut-être que tristesse et désolation, un vague souvenir. La délicate affaire du bonheur, illusoire parfois, éphémère souvent, qui s’accroche à la vie.

    Note 3.0

    Une des dernières grandes révélations : la vie ne sera pas conforme à notre rêve.

  • Le Trône de fer, tome 14 : Les Dragons de Meereen

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    Titre : Les Dragons de Meereen (2ème partie de « A Dance with Dragons »)
    Cycle : Le Trône de fer, tome 14 (A Song of Ice and Fire)
    Auteur : George R. R. Martin
    Éditeur : Pygmalion, puis J’ai Lu
    Date de publication : 5 septembre 2012, puis 2014 (12 juillet 2011 en VO)

    Synopsis : A présent que Stannis Baratheon est parti reprendre Winterfell aux Bolton pour s’assurer la domination du Nord, Jon Snow est redevenu le seul maître du Mur. Cependant, le roi autoproclamé a laissé sur place Mélisandre, la prêtresse rouge, qui semble décidée à apporter son aide au bâtard. Les flammes lui révèlent l’avenir, mais quel avenir ?
    À Meereen, la situation s’enlise : le blocus du port par les esclavagistes ne semble pas vouloir prendre fin, et Daenerys refuse d’envoyer ses dragons y mettre un terme flamboyant. L’enquête visant à démasquer les Fils de la Harpie, coupables des meurtres qui ensanglantent le pouvoir, piétine elle aussi. Seul un mariage pourrait dénouer la situation, mais les prétendants sont nombreux et les conséquences hasardeuses.
    Quant aux Lannister, ils vont devoir attendre encore un peu avant de pouvoir décoller la tête de leur lutin de frère : le ravisseur de Tyrion a de tout autres projets pour ce dernier…

    Note 4.0

    Les hommes sont des hommes, les vœux, c’est des mots, et les mots, c’est du vent.

    « Les Dragons de Meereen », si le titre est aussi simple qu’évident, il a au moins le mérite de mieux exposer le sujet que celui du tome précédent : en effet, ici tout tourne autour des enfants de Daenerys car tout le monde, ou presque, veut se les approprier de près ou de loin.