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Lulu, femme nue [film, 2014]
Titre : Lulu, femme nue
Réalisateur : Solveig Anspach
Acteurs principaux : Karin Viard, Bouli Lanners, Claude Gensac, Pascal Demolon, Philippe Rebbot, Marie Payen, Solène Rigot, Nina Meurisse, Corinne Masiero
Date de sortie française : 22 janvier 2014
Livre original : Lulu, femme nue (2 tomes, puis Intégrale), bande dessinée d’Etienne DavodeauSynopsis : À la suite d’un entretien d’embauche qui se passe mal, Lulu décide de ne pas rentrer chez elle et part en laissant son mari et ses trois enfants. Elle n’a rien prémédité, ça se passe très simplement. Elle s’octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que d’en profiter pleinement et sans culpabilité. En chemin, elle va croiser des gens qui sont, eux aussi, au bord du monde : un drôle d’oiseau couvé par ses frères, une vieille qui s’ennuie à mourir et une employée harcelée par sa patronne… Trois rencontres décisives qui vont aider Lulu à retrouver une ancienne connaissance qu’elle a perdu de vue : elle-même.
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Locke & Key, tome 2 : Casse-tête
Titre : Casse-tête
Série : Locke & Key, tome 2
Scénariste : Joe Hill
Dessinateur : Gabriel Rodriguez
Éditeur : Milady Graphics
Date de publication : 2011Synopsis : Après la mort brutale de leur père, Kinsey et Tyler Locke cherchent du réconfort auprès de leur nouvel ami. Ils sont loin d’imaginer les noirs secrets de son cœur. Pendant ce temps, leur petit frère Bode cherche à élucider les mystères que recèle le manoir et s’apprête à franchir le seuil de portes dérobées.
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Murena, Intégrale II : Le cycle de l’Épouse
Titre : Le cycle de l’épouse
Série : Muréna, intégrale 2
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2011Synopsis : Les vices harcèlent, encerclent de toutes parts. Ils ne permettent ni de se relever, ni de lever les yeux pour distinguer la vérité, mais ils pèsent de tout leur poids sur les hommes immergés, empalés dans la passion, sans jamais les laisser revenir à eux. … S’abandonner à son ventre et à la débauche, c’est un infâme pourrissement. (Sénèque – La brièveté de la vie).
Rome. La ville gouffre, la ville puits, la ville marécage. Rues étroites, tordues, suintantes, chariots aux roues éclatées, cadavres de chiens aux entrailles répandues, éternels chantiers ouverts à la pluie, haleine fétide du soleil, sueur de l’ail et du vin, cortèges funèbres qui glacent, masques hilares qui hoquettent, prostituées qui étalent leurs fards, proxénètes qui couchent leurs désirs, mendiants qui cachent leur haine. Rome digère, Rome recrache. Rome ne garde rien !
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Murena, tome 8 : Revanche des cendres
Titre : Revanche des cendres
Série : Murena, tome 8
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 12 novembre 2010Synopsis : Néron en a rêvé. Lucius Murena l’a fait : incendier Rome. Pourtant, en expiation de sa faute, le jeune patricien tentera de sauver un maximum de vies humaines. Chacun, nantis et plébéiens, cherche une issue. Tandis que certains se jettent dans le Tibre, d’autres atteindront non sans mal le Champ de Mars. Le quartier du Transtibérin est épargné par les flammes. C’est là que vivent Pierre et les chrétiens. Plus homme que dieu, l’empereur est en proie au doute. Mais si Rome dévastée attise la cupidité des uns, elle révèle aussi quelques belles âmes.
Les fous de Dieu seront toujours des fous. À Rome de chercher les siens.
Avec Revanche des cendres, la série Murena aborde la fin de son deuxième cycle, celui de l’Épouse. Si ce tome-ci porte bien son nom, cela n’aura pas été le cas du cycle, justement.
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Première bande-annonce pour la saison 4 de « Game of Thrones »
Près de trois mois avant le retour de la fameuse série « Game of thrones » sur nos écrans, la chaîne américaine HBO nous offre enfin un premier aperçu de la quatrième saison. Les lecteurs de Martin n’auront aucun mal à repérer ici ou là quelques références à certains moments phares des romans (notamment en ce qui concerne Tyrion ou Jon). Voilà en tout cas une saison qui risque d’être encore bien riche, tant en émotion qu’en rebondissement. Rendez vous le 6 avril prochain !
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La Porte des Enfers
Titre : La Porte des Enfers
Auteur : Laurent Gaudé
Éditeur : Actes Sud (Domaine français)
Date de publication : 15 août 2008 (réédités plusieurs fois en poche)Synopsis : 2002, dans un restaurant de Naples, Filippo Scalfaro accomplit sa vengeance : il poignarde au ventre un client puis, le couteau sur la gorge, il le force à l’accompagner dehors, le fait monter dans une voiture, prend la direction du cimetière. Parvenu là, il le traîne jusqu’à une tombe et lui en fait déchiffrer l’inscription. Puis il lui tranche les doigts des mains et le laisse là, saignant et gémissant.
1980, dans les rues encombrées de Naples, Matteo tire par la main son fils et se hâte vers l’école. A un carrefour, soudain éclate une fusillade. Matteo s’est jeté à terre, couchant contre lui son petit garçon. Quand il se relève, il est baigné du sang de l’enfant, atteint par une balle perdue.Je te maudis, Matteo. Comme les autres. Car tu ne vaux pas mieux. Le monde est lâche qui laisse les enfants mourir et les pères trembler. Je te maudis parce que tu n’as pas tiré. Qu’est-ce qui t’a fait hésiter ? Un bruit inattendu ? La silhouette d’un passant au loin ? Le regard suppliant de Cullaccio ? Tu as dû réfléchir alors qu’il fallait te faire sourd à tout ce qui t’entourait. Les balles ne pensent pas, Matteo. Tu avais accepté d’être ma balle. Je te maudis car durant toutes ces années tu t’es tenu à mes côtés avec discrétion et constance – mais tu n’as rien pu empêcher, ni rien réparé. A quoi sers-tu, Matteo ? Je comptais sur ta force. Le jour de l’enterrement, tu me tenais serrée pour que je ne flanche pas. Tu as toujours pensé qu’il y avait une sorte de gloire à traverser les moments de douleur avec stoïcisme et retenue. Moi pas, Matteo. Cela m’était égal. Le plus juste aurait été que je me jette sur le cercueil et que j’en arrache les planches avec mes doigts. Le plus juste aurait été que mes jambes se dérobent et que je me vide de toute l’eau de mon corps en pleurant, en crachant, en reniflant comme une bête. Tu m’as empêchée de faire cela parce qu’il y a là quelque chose que tu ne peux pas comprendre et qui te semble inconvenant. Seule la mort de Pippo est inconvenante.
Je te maudis, Matteo, car tu n’es capable de rien.Ouvrez La Porte des Enfers à la suite de Matteo ! Comme dans Le Soleil des Scorta, Laurent Gaudé nous fait visiter la région de Naples tout en mettant en scène la violence et le drame familial.
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Come prima
Titre : Come prima
Auteur : Alfred
Éditeur : Delcourt (Mirages)
Date de publication : 2 octobre 2013
Récompenses : Fauvre d’or – Prix du meilleur album d’Angoulême 2014Synopsis : Début des années 60. Suite à la mort de leur père, deux frères, Fabio et Giovanni, sillonnent les routes au volant dune Fiat 500. Leur voyage, émaillé de disputes et de silences, de souvenirs et de rencontres, les conduira jusquà leur Italie natale, quittée depuis des années. Par bribes, le portrait de leur père se recompose et les amène à mettre en lumière leurs relations tumultueuses
« Je m’appelle Fabio Foscarini, et je n’ai pas revu mon pays depuis tellement longtemps que je ne sais même plus si c’est moi qui l’ai quitté ou si on m’en a chassé »
Pour ce début d’année, quoi de plus sympathique qu’une virée entre frangins pour rejoindre la belle Italie. Bon d’accord, c’est pas le grand amour entre les deux, en apparence en tout cas. L’ainé a coupé les ponts quinze ans plus tôt, après avoir choisi de plaquer la maison familiale pour rejoindre les milices fascistes. Mais le cadet a un argument de poids, une urne funéraire avec les cendres du papa. Retour vers le passé. Un road movie mouvementé, où les rancœurs éclatent au grand jour. Les liens du sang effaceront-ils les différends ?
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Les garçons et Guillaume, à table !
Titre : Les garçons et Guillaume, à table !
Réalisateur : Guillaume Gallienne
Acteurs principaux : Guillaume Gallienne, Françoise Fabian, André Marcon, Diane Kruger, Reda Kateb, Nanou Garcia
Date de sortie française : 20 novembre 2013Synopsis : Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : « Les garçons et Guillaume, à table ! » et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : « Je t’embrasse ma chérie » ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.
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Keith me
Titre : Keith me
Auteur : Amanda Sthers
Éditeur : Stock (La Bleue)
Date de publication : 13 mars 2008Synopsis : Keith. Keith. Keith Richards. Oui, je suis ce visage étouffé de rides, criblé des chemins qu’il n’a pas choisis, des vies qu’il a prises dans le ventre. Oui, je suis cet homme comme je suis les femmes qu’il a aimées. Oui, je sens son chagrin et j’aime son sourire. Mille fois Mick m’a serrée dans ses bras. Mais c’est Keith que je regardais par-dessus son épaule. Keith penché sur sa guitare. Les Rolling Stones à fond dans ma voiture, la main d’un garçon qui remonte sur ma cuisse. Les Stones dans le salon, je cours derrière mon frère et ma soeur. Le disque saute un peu. Papa chante par-dessus. Les Stones sur la guitare de mon frère. Le poster des Stones dans ma chambre. La langue rose que je tire devant le miroir. Angie qui couvre mon chagrin. Pourquoi on se penche sur un être ? Pourquoi on tombe amoureux ? Comme ça… Pour toutes les raisons du monde, à cause de nos putains de cerveaux malades. Mais on tombe. On se relève parfois, les genoux écorchés. Keith ne m’a jamais fait mal. On a eu du chagrin tous les deux. Il m’a fait faire des choses que je n’aurais pas osé faire seule.
J’ai bientôt trente ans. Ce soir, j’ai mes règles. Je prends le risque que du sang me coule entre les cuisses. Je suis Keith Richards. J’ai dépucelé des filles. Je connais la chaleur du sang entre les cuisses. Je pense que j’ai une grande queue. J’ai une gueule à avoir une grande queue fatiguée.
♫ Keith me, as you love me, prenez un coca et asseyez-vous là.
Keith me, as you love me, fermez les yeux, écoutez-moi. ♫
Avec Keith me, Amanda Sthers semble voguer entre deux eaux dans lesquelles elle aime naviguer : le récit autobiographique et la biographie plus ou moins romancée de stars de la musique (encore Johnny Hallyday, dernièrement). -
Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Titre : Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Auteur : Jacques Tardi
Éditeur : Casterman (Univers d’auteurs)
Date de publication : novembre 2012Synopsis : Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d’écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne. Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 – 18, c’est la première fois que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale. Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l’histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie. Ce « roman familial » prend des accents d’autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).
C’était eux ou nous », selon la magnifique formule consacrée, « On n’avait pas le choix » « A la guerre comme à la guerre » Et puis merde ! Ces types ne nous attendaient pas au coin du bois pour nous offrir des rafraichissements !
Jacques Tardi donne la parole à son père René et lui prête sa plume pour illustrer le sort réservé aux soldats français par le IIIe Reich.