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Première bande-annonce pour la saison 4 de « Game of Thrones »
Près de trois mois avant le retour de la fameuse série « Game of thrones » sur nos écrans, la chaîne américaine HBO nous offre enfin un premier aperçu de la quatrième saison. Les lecteurs de Martin n’auront aucun mal à repérer ici ou là quelques références à certains moments phares des romans (notamment en ce qui concerne Tyrion ou Jon). Voilà en tout cas une saison qui risque d’être encore bien riche, tant en émotion qu’en rebondissement. Rendez vous le 6 avril prochain !
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La Porte des Enfers
Titre : La Porte des Enfers
Auteur : Laurent Gaudé
Éditeur : Actes Sud (Domaine français)
Date de publication : 15 août 2008 (réédités plusieurs fois en poche)Synopsis : 2002, dans un restaurant de Naples, Filippo Scalfaro accomplit sa vengeance : il poignarde au ventre un client puis, le couteau sur la gorge, il le force à l’accompagner dehors, le fait monter dans une voiture, prend la direction du cimetière. Parvenu là, il le traîne jusqu’à une tombe et lui en fait déchiffrer l’inscription. Puis il lui tranche les doigts des mains et le laisse là, saignant et gémissant.
1980, dans les rues encombrées de Naples, Matteo tire par la main son fils et se hâte vers l’école. A un carrefour, soudain éclate une fusillade. Matteo s’est jeté à terre, couchant contre lui son petit garçon. Quand il se relève, il est baigné du sang de l’enfant, atteint par une balle perdue.Je te maudis, Matteo. Comme les autres. Car tu ne vaux pas mieux. Le monde est lâche qui laisse les enfants mourir et les pères trembler. Je te maudis parce que tu n’as pas tiré. Qu’est-ce qui t’a fait hésiter ? Un bruit inattendu ? La silhouette d’un passant au loin ? Le regard suppliant de Cullaccio ? Tu as dû réfléchir alors qu’il fallait te faire sourd à tout ce qui t’entourait. Les balles ne pensent pas, Matteo. Tu avais accepté d’être ma balle. Je te maudis car durant toutes ces années tu t’es tenu à mes côtés avec discrétion et constance – mais tu n’as rien pu empêcher, ni rien réparé. A quoi sers-tu, Matteo ? Je comptais sur ta force. Le jour de l’enterrement, tu me tenais serrée pour que je ne flanche pas. Tu as toujours pensé qu’il y avait une sorte de gloire à traverser les moments de douleur avec stoïcisme et retenue. Moi pas, Matteo. Cela m’était égal. Le plus juste aurait été que je me jette sur le cercueil et que j’en arrache les planches avec mes doigts. Le plus juste aurait été que mes jambes se dérobent et que je me vide de toute l’eau de mon corps en pleurant, en crachant, en reniflant comme une bête. Tu m’as empêchée de faire cela parce qu’il y a là quelque chose que tu ne peux pas comprendre et qui te semble inconvenant. Seule la mort de Pippo est inconvenante.
Je te maudis, Matteo, car tu n’es capable de rien.Ouvrez La Porte des Enfers à la suite de Matteo ! Comme dans Le Soleil des Scorta, Laurent Gaudé nous fait visiter la région de Naples tout en mettant en scène la violence et le drame familial.
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Come prima
Titre : Come prima
Auteur : Alfred
Éditeur : Delcourt (Mirages)
Date de publication : 2 octobre 2013
Récompenses : Fauvre d’or – Prix du meilleur album d’Angoulême 2014Synopsis : Début des années 60. Suite à la mort de leur père, deux frères, Fabio et Giovanni, sillonnent les routes au volant dune Fiat 500. Leur voyage, émaillé de disputes et de silences, de souvenirs et de rencontres, les conduira jusquà leur Italie natale, quittée depuis des années. Par bribes, le portrait de leur père se recompose et les amène à mettre en lumière leurs relations tumultueuses
« Je m’appelle Fabio Foscarini, et je n’ai pas revu mon pays depuis tellement longtemps que je ne sais même plus si c’est moi qui l’ai quitté ou si on m’en a chassé »
Pour ce début d’année, quoi de plus sympathique qu’une virée entre frangins pour rejoindre la belle Italie. Bon d’accord, c’est pas le grand amour entre les deux, en apparence en tout cas. L’ainé a coupé les ponts quinze ans plus tôt, après avoir choisi de plaquer la maison familiale pour rejoindre les milices fascistes. Mais le cadet a un argument de poids, une urne funéraire avec les cendres du papa. Retour vers le passé. Un road movie mouvementé, où les rancœurs éclatent au grand jour. Les liens du sang effaceront-ils les différends ?
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Les garçons et Guillaume, à table !
Titre : Les garçons et Guillaume, à table !
Réalisateur : Guillaume Gallienne
Acteurs principaux : Guillaume Gallienne, Françoise Fabian, André Marcon, Diane Kruger, Reda Kateb, Nanou Garcia
Date de sortie française : 20 novembre 2013Synopsis : Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : « Les garçons et Guillaume, à table ! » et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : « Je t’embrasse ma chérie » ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.
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Keith me
Titre : Keith me
Auteur : Amanda Sthers
Éditeur : Stock (La Bleue)
Date de publication : 13 mars 2008Synopsis : Keith. Keith. Keith Richards. Oui, je suis ce visage étouffé de rides, criblé des chemins qu’il n’a pas choisis, des vies qu’il a prises dans le ventre. Oui, je suis cet homme comme je suis les femmes qu’il a aimées. Oui, je sens son chagrin et j’aime son sourire. Mille fois Mick m’a serrée dans ses bras. Mais c’est Keith que je regardais par-dessus son épaule. Keith penché sur sa guitare. Les Rolling Stones à fond dans ma voiture, la main d’un garçon qui remonte sur ma cuisse. Les Stones dans le salon, je cours derrière mon frère et ma soeur. Le disque saute un peu. Papa chante par-dessus. Les Stones sur la guitare de mon frère. Le poster des Stones dans ma chambre. La langue rose que je tire devant le miroir. Angie qui couvre mon chagrin. Pourquoi on se penche sur un être ? Pourquoi on tombe amoureux ? Comme ça… Pour toutes les raisons du monde, à cause de nos putains de cerveaux malades. Mais on tombe. On se relève parfois, les genoux écorchés. Keith ne m’a jamais fait mal. On a eu du chagrin tous les deux. Il m’a fait faire des choses que je n’aurais pas osé faire seule.
J’ai bientôt trente ans. Ce soir, j’ai mes règles. Je prends le risque que du sang me coule entre les cuisses. Je suis Keith Richards. J’ai dépucelé des filles. Je connais la chaleur du sang entre les cuisses. Je pense que j’ai une grande queue. J’ai une gueule à avoir une grande queue fatiguée.
♫ Keith me, as you love me, prenez un coca et asseyez-vous là.
Keith me, as you love me, fermez les yeux, écoutez-moi. ♫
Avec Keith me, Amanda Sthers semble voguer entre deux eaux dans lesquelles elle aime naviguer : le récit autobiographique et la biographie plus ou moins romancée de stars de la musique (encore Johnny Hallyday, dernièrement). -
Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Titre : Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Auteur : Jacques Tardi
Éditeur : Casterman (Univers d’auteurs)
Date de publication : novembre 2012Synopsis : Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d’écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne. Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 – 18, c’est la première fois que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale. Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l’histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie. Ce « roman familial » prend des accents d’autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).
C’était eux ou nous », selon la magnifique formule consacrée, « On n’avait pas le choix » « A la guerre comme à la guerre » Et puis merde ! Ces types ne nous attendaient pas au coin du bois pour nous offrir des rafraichissements !
Jacques Tardi donne la parole à son père René et lui prête sa plume pour illustrer le sort réservé aux soldats français par le IIIe Reich.
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Nightwing, tome 1 : Pièges et trapèzes
Titre : Pièges et trapèzes (Traps and Trapezes)
Série : Nightwing, tome 1
Scénariste : Kyle Higgins
Dessinateur : Eddy Barrows
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 2 novembre 2012 (2012 en VO chez DC Comics)Synopsis : Dick Grayson, le premier Robin, est de retour sous l’uniforme de Nightwing. Enfant de la balle, il utilise son héritage pour financer le cirque de son enfance, mais est attaqué de ville en ville par un mystérieux assassin, relié à son passé et ses origines.
Quoi que l’on pense de Bruce Wayne, passer un an dans un de ses « costumes » ne peut que vous rendre plus fort. À condition de ne pas perdre la raison.
J’avais déjà découvert Kyle Higgins sur Gates of Gotham, en collaboration avec le désormais fameux Scott Snyder, et j’avoue que ce premier tome de Nightwing me confirme dans l’idée que ce scénariste connaît sur le bout des doigts le Bat-Universe.
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Le peuple des rennes (Intégrale)
Titre : Le peuple des rennes (Intégrale)
Auteur : Megan Lindholm (alias Robin Hobb)
Éditeur : Le Pré-aux-clercs
Date de publication : 2012Synopsis : Dans un univers désolé où le froid et la nuit règnent en maîtres, une femme hors du commun, Tillu la guérisseuse, se bat pour protéger son fils, l’inquiétant Kerleu. Fuyant le chaman Carp qui désire lui voler son fils pour en faire son apprenti, elle s’installe loin des hommes, à l’écart, bien décider à aider son jeune Kerleu à devenir un homme. Jusqu’au jour où elle aperçoit deux chasseurs dans le vallon. La chasse tourne mal, l’un deux est blessé. Comprenant vite que sans son aide, il risque de mourir, Tillu n’a d’autres choix que d’aller le sauver et de les héberger pour la nuit. Elle apprend qu’ils appartiennent à une tribu, installée non loin de là : le peuple des rennes.
Le Cataclysme. Cela ne ressemble pas à grand choses vu d’ici. Mais quand nous nous rapprocherons tu seras étonnée. C’est comme si les géants de la terre avaient froissé un endroit de la toundra et entassé les débris. Il y a de grands champs de neige emprisonnés dans le relief. On y trouve des falaises escarpées de pierre nue grise et blanche, aussi hautes que le ciel. Des fragments du monde dressés sur un côté… Aucun autre endroit ne ressemble au Cataclysme. Et c’est aussi un lieu de pouvoir, tous les chamanes l’ont toujours dit. Un site bien choisi pour les commencements et les fins.
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Où on va, papa ?
Titre : Où on va, papa ?
Auteur : Jean-Louis Fournier
Éditeur : Stock (La Bleue)
Date de publication : 20 août 2008 (puis 2010 au Livre de Poche)
Récompenses : Prix Femina 2008Synopsis : « Cher Mathieu, cher Thomas,
Quand vous étiez petits, j’ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois.
Je ne l’ai jamais fait. Ce n’était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu’à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures… »
Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ?
Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? »
Aujourd’hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre.
Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange.
Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement.
Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement ce que ce serait : rien.
Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.« Il n’y a rien de plus difficile que de faire quelque chose qui ne ressemble à rien. »
Mes enfants ne ressemblent à personne. Moi qui voulais toujours ne pas faire comme les autres, je devrais être content.Mais c’est vrai, où va-t-on, au fond ? Comment envisager l’avenir, le bout du chemin, quand on débute sa paternité par deux enfants lourdement handicapés ? C’est, en substance, ce questionne Jean-Louis Fournier.
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Le Soleil des Scorta
Titre : Le Soleil des Scorta
Auteur : Laurent Gaudé
Éditeur : Actes Sud (Babel)
Date de publication : 2004, puis 2006 en poche
Récompenses : Prix Goncourt 2004, Prix Jean-Giono 2004, Prix Eugène-Dabit du roman populiste 2004, Prix du meilleur roman adaptable du Forum international Cinéma & Littérature de Monaco 2005Synopsis : L’origine de leur lignée condamne les Scorta à l’opprobre. À Montepuccio, leur village d’Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riche. Mais ils ont fait vœu de se transmettre de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent « l’argent de New York », leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confit au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.
Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation d’un bonheur.Les olives sont éternelles. Une olive ne dure pas. Elle mûrit et se gâte. Mais les olives se succèdent les unes aux autres, de façon infinie et répétitive. Elles sont toutes différentes, mais leur longue chaîne n’a pas de fin. Elles ont la même forme, la même couleur, elles ont été mûries par le même soleil et on le même goût. Alors oui, les olives sont éternelles. Comme les hommes. Même succession infinie de vie et de mort. La longue chaîne des hommes ne se brise pas. Ce sera bientôt mon tour de disparaître. La vie s’achève. Mais tout continue pour d’autres que nous.
Nous voici dans les pas de Laurent Gaudé, sur la piste pesante du Soleil des Scorta.