• MortTM

    MortTM

    MortTM

    Titre : MortTM
    Cycle/Série : Trademark, tome 3
    Auteur : Jean Baret
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 30 septembre 2021

    Synopsis : Rasmiyah vit à Babel. Bien qu’elle réside dans un quartier musulman, c’est une chaos magicienne. Enseignante de profession, elle vénère le dieu serpent Glycon et organise sa vie en fonction du grimoire fondateur de sa religion, le Moon and Serpent Bumper Book of Magic. De l’autre côté de la Bordure, à Mande-Ville, Xiaomi est journaliste. Et gonzo, avec ça. Ses enquêtes génèrent du clic comme s’il en pleuvait — de la consommation en bonne et due forme, bien entendu, mais il ne faudrait pas le prendre pour quelqu’un qui en a quelque chose à foutre. Quant à Donald Trompe, citoyen DN4n93xw dans la zone d’Algoripolis, il partage son quotidien sous l’égide de l’Indominux Lex, loué soit-Il, entre temps d’amour, d’amitié, de loisir et de travail — travail qui consiste à agencer des lettres flottant dans l’espace virtuel de son cube de vie. Ces trois-là ne se connaissent pas. Et pourtant, la M-Théorie va bouleverser leur vie à tous. Et peut-être même bien au-delà…
    Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste, Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale, quelque part entre Chuck Palahniuk, Philip K. Dick et Warren Ellis. Bonheur™, paru en 2018 aux éditions du Bélial’, finaliste au Grand Prix de l’Imaginaire et au Prix Utopiales 2019, a été salué par le Huffington Post comme un « violent cri d’alerte, entre cyberpunk et satire politique ». Mort™, ultime opus de la trilogie « Trademark », clôt un projet littéraire unique, l’esquisse d’un futur en germe dans les déliquescences de notre présent. Un projet éminemment politique. Une urgente nécessité.

    Est-ce que finalement, tout se résume à une question sociologique ? La religion organise les hommes entre eux, tout comme le commerce ou les algorithmes ? Un marché, un État ou un culte ne sont-ils que des outils de gestion enrobés de fallacieuses promesses ? Ne sont-ils que des délires mortifères ? Des pis-aller, dans l’attente du trépas ? Peut-être qu’au fond, c’est de ça qu’il s’agit. De s’organiser et de s’occuper en attendant la mort. C’est bien l’unique certitude en ce monde, que toute chose doit périr. La seule incontestable réalité. Ce qu’il y a après la mort, et même ce qu’il a avant la mort, n’est que délire. Les hommes conçoivent la mort comme la vie, en imaginant détenir des vérités. Mais tout n’est qu’invention. Il n’y a rien après la mort, et rien avant non plus. Rien que des illusions nous dictant que croire.

    Après BonheurTM en 2018 et VieTM en 2019, Jean Baret termine logiquement sa trilogie « Trademark » chez les éditions Le Bélial’ en 2021 avec MortTM.

  • Les Délaissés

    Les Délaissés

    Les Délaissés

    Titre : Les Délaissés (Comment transformer un bloc divisé en force majoritaire)
    Auteur : Thomas Porcher
    Éditeur : Fayard [site officiel]
    Date de publication : 26 février 2020

    Synopsis : Des Etats-Unis à la France en passant par l’Italie et le Royaume-Uni, partout les cadeaux fiscaux en faveur des plus riches se multiplient au même rythme que les coupes budgétaires pour les plus pauvres. Une minorité d’individus, s’accaparant déjà une importante partie des richesses, semble tout mettre en œuvre pour en récupérer encore plus. De l’autre côté, la majorité de la population subit la dégradation des services publics, les fins de mois difficiles, la précarité et le manque d’espérance.
    Des gilets jaunes aux banlieusards en passant par les cadres et les agriculteurs, cette majorité délaissée est multiple, et sa division est largement instrumentalisée par la minorité dominante et les partis politiques qui veulent s’assurer une base électorale. La lutte des classes a laissé place à une lutte entre pauvres. Et le système, intrinsèquement inégalitaire et destructeur pour la planète, ne tient qu’à ces dissensions.
    Pour sortir de l’impasse, il faut que les différentes catégories que forment « les délaissés » se constituent en une classe majoritaire à même de soutenir une lutte commune : celle d’en finir avec le modèle économique actuel pour proposer un autre projet répondant aux urgences sociale et écologique.
    Membre des économistes atterrés, docteur en économie de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, Thomas Porcher est professeur associé à la Paris School of Business. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et de publications dans des revues académiques internationales. Son dernier livre, Traité d’économie hérétique (Fayard, 2018), s’est écoulé à plus de 50 000 exemplaires.

    Cerise sur le gâteau, le 1 % des ménages les plus riches, qui possède déjà 25 % du patrimoine français et qui a été le principal bénéficiaire de la croissance économique ces trente dernières années, a obtenu une diminution d’impôts de 4 milliards d’euros avec la réforme de l’impôt sur la fortune ISF), tandis que symétriquement étaient annoncées une diminution des APL et des baisses de moyens pour le service public, notamment l’hôpital qui a dû faire 1,6 milliard d’économie en 2018.

    À son tour, l’économiste Thomas Porcher s’engage politiquement et régulièrement dans le débat public. Après avoir participé au coup d’épée dans l’eau que fut (est) Place Publique, il le fait de façon un peu plus radicale dans son essai paru début 2020 aux éditions Fayard : Les Délaissés.

  • 19500 dollars la tonne

    19500 dollars la tonne

    19500 dollars la tonne

    Titre : 19500 dollars la tonne
    Auteur : Jean-Hugues Oppel
    Éditeur : La Manufacture des livres, puis J’ai Lu [site officiel]
    Date de publication : 2017, puis 20 février 2019

    Synopsis : Sur les écrans des élites connectées, une newsletter signée Mister K fait irruption régulièrement sans qu’on puisse en déterminer l’origine. Dénonçant les dérives du monde de la finance et usant de technologies inédites, le hacker inquiète en plus haut lieu et devient vite la cible prioritaire de la CIA et la NSA.
    Falcon, assassin professionnel prêt à prendre des risques pour une rémunération confortable, et Lucy Chan, analyste à la CIA, sont envoyés à Londres par leurs employeurs pour retrouver le mystérieux lanceur d’alerte qui se déjoue de tous. Mais cette cible est peut-être encore plus redoutable qu’ils le pensent…

    Et puis les crises sont arrivées.
    La plus récente est toujours la plus grande et bien entendu la dernière – avant la suivante. Le Der des Ders : on en peut pas dire que le concept ait eu du succès en 14-18 ; cela dit, depuis 39-45, il a l’air de tenir le coup. Au niveau mondial, s’entend. Parce qu’au niveau local, sur tous les continents, on s’étripe joyeusement pour les motifs les plus divers.
    Mais je m’égare, revenons à nos moutons, ceux que ce qu’on a appelé la Crise des subprimes a tondu jusqu’à l’os. C’était il n’y a pas si longtemps. Le baril de brut était à 135 dollars et le camarade Ivan Rebroff ne chanterait plus jamais Ah si j’étais riche ! Le système créancier-débiteur que l’on croyait mieux réglé que du papier à musique s’écroulait comme un château de cartes. Des gens perdaient leur maison. Des seniors voyaient leur pension de retraite disparaître en fumée du jour au lendemain. Les municipalités des grandes villes occidentales se réveillaient menacées de faillite.
    Les braves citoyens avaient alors fait une découverte stupéfiante : les banques possédaient de l’argent qui n’existait pas !
    Le roi Financier était nu.

    Année après année, Jean-Hugues Oppel continue d’écrire des romans entre thriller et polar ; en 2017, ce fut 19500 dollars la tonne, paru chez La Manufacture de livres, puis chez J’ai Lu.

  • BonheurTM

    BonheurTM

    BonheurTM

    Titre : BonheurTM
    Cycle/Série : Trademark, tome 1
    Auteur : Jean Baret
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 13 septembre 2018

    Synopsis : Demain. Quelque part dans la jungle urbaine… Il ouvre les yeux. Se lève. Y a du boulot…
    « Avez-vous consommé ? » Il contemple l’hologramme aux lettres criardes qui clignotent dans la cuisine sans parvenir à formuler la moindre pensée.
    « Souhaites-tu du sexe oral ? »
    La question de sa femme l’arrache à sa contemplation. Il réfléchit quelques secondes avant de refuser la proposition : il a déjà beaucoup joui cette semaine et il n’a plus très envie. Sans oublier que le temps presse.
    Sa femme lui demande de penser à lui racheter une batterie nucléaire. Une Duracell. Il hoche la tête tout en avalant son bol de céréales Weetabix sur la table Microsoft translucide qui diffuse une publicité vantant les mérites d’une boisson caféinée Gatorade propice à l’efficacité. Il se lève, attrape sa femme, lui suce la langue pendant de longues secondes, puis enfile sa veste Toshiba – son sponsor de vie – et se dirige vers la porte. Dans le ciel encombré, sur les façades des tours, sur le bitume, ou simplement à hauteur d’homme, des milliers d’hologrammes se déplacent lentement au gré de courants invisibles au cœur des monades grouillantes.
    Il est flic. Section des « Crimes à la consommation », sous-section « Idées ». Veiller à la bonne marche du monde, telle est sa mission. Autant dire que la journée promet d’être longue…

    Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale et culturelle. Peut-être, enfin, le renouveau d’un genre SF qui balbutie trop souvent son futur. Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste – l’un ne découlant pas forcément de l’autre – il est le rejeton improbable du Chuck Palahniuk de Fight Club et du Philip K. Dick d’Ubik. Avec BonheurTM, premier jalon de la trilogie Trademark, roman coup de poing visionnaire et syncopé aussi hilarant qu’effrayant, il nous offre le miroir à peine déformé de nos sociétés modernes en bout de course : rien moins qu’une révolution.

    Coup de coeur

    — Tu ne trouves pas que c’est quand même un paradoxe ?
    […]
    — Hein ? Qu’est-ce qui est un paradoxe ?
    — Ben, le fait que travailler est nécessaire pour qu’on ait un pouvoir d’achat suffisant, mais que travailler ne nous laisse pas assez de temps pour consommer !
    — Ah… Ouais en effet… Tout est une question d’équilibre. Consommer, c’est aussi donner du travail aux autres. Te faire plaisir en t’achetant tout ce que tu veux, c’est la garantie d’un taux de chômage faible.
    — Oui, mais reconnais qu’avec le boulot qu’on a, c’est pas toujours facile.
    — Personne n’a dit que ça le serait.

    Trademark, c’est d’abord une nouvelle parue dans un numéro de la revue Bifrost. Mais avec BonheurTM, Jean Baret lance une trilogie Trademark où il compte bien montrer une société où l’ultraconsommation est devenue la norme. VieTM et MortTM sont deux autres romans prévus pour être des volumes lisibles indépendamment.

  • En guerre affiche

    En guerre [film]

    En guerre affiche

    Titre : En guerre
    Réalisateur : Stéphane Brizé
    Acteurs/actrices : Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie, David Rey, Olivier Lemaire, Isabelle Rufin, Martin Hauser
    Date de publication : 16 mai 2018

    Synopsis : Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte-parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi.

    Bibliocosme Note 4.5
     
    Coup de coeur

    Contrairement à nous, ceux de là-haut, quand ils défendent leur pognon, ils sont unis, jusqu’au bout !

    Une claque ! Voilà ce qu’on ressent quand on sort du film En Guerre, de Stéphane Brizé.

  • Hanse galactique 2 Aux comptoirs du cosmos

    La Hanse galactique, tome 2 : Aux comptoirs du cosmos

    Hanse galactique 2 Aux comptoirs du cosmos

    Titre : Aux comptoirs du cosmos
    Cycle/Série : La Hanse galactique, tome 2
    Auteur : Poul Anderson
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 22 juin 2017 (dans les années 1950 et 1960 en VO)

    Synopsis : En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands : le présent volume, totalement inédit, réunit le deuxième volet de ses aventures picaresques…
    Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.
    Bibliocosme Note 3.5

    Moi je ne sors pas de l’université. J’ai été élevé à l’école des coups tordus. Mais j’y ai appris au moins une chose : faire travailler les autres pour moi et tirer profit de leur travail par la suite.
    (dans la nouvelle « Cache-cache »)

    Les éditions Le Bélial’ sont en pointe quand il s’agit de mettre en avant certains auteurs anglo-saxons trop peu publiés, voire complètement oubliés, en France. Concernant Poul Anderson, il était déjà forcément connu, mais son œuvre dense méritait de bien meilleures éditions et donc après L’Épée brisée, les intégrales de La Patrouille du temps et tant d’autres romans, les aventures de Nicolas Van Rijn, nommées pour des raisons commodes, la Hanse galactique, se prolongent avec un deuxième tome (il y en a cinq de prévus en tout).

  • Largo Winch 21 Etoile du matin

    Largo Winch, tome 21 : L’Étoile du matin

    Largo Winch 21 Etoile du matin

    Titre : L’Étoile du matin
    Cycle/Série : Largo Winch, tome 21
    Scénariste : Éric Giacometti
    Dessinateur : Philippe Francq
    Éditeur : Dupuis (Grand Public) [Site officiel]
    Date de publication : 6 octobre 2017

    Synopsis : New-York. Les valeurs du Dow Jones sont en chute libre, provoquant une perte de plus de 1000 milliards de dollars, avant de subir une remontée tout aussi spectaculaire. Tous les regards se tournent aussitôt vers Mary Striker, tradeuse pour le Groupe Winch, considérée responsable de ce qui apparaît comme une manipulation de cours sans précédent sur lequel le FBI et la SEC s’empressent d’enquêter.
    Yucatan. Cet incident n’est pas fait pour arranger les affaires de Largo. Il ignore encore ces faits lorsqu’il se présente au forum de Talos en compagnie de Cathy Blackman afin de lever des fonds pour la Winch Fondation for War Children. Ces soudaines accusations, que de véhémentes manifestations enveniment, surviennent alors qu’il se prépare à prendre de lourdes décisions pour l’avenir de son Groupe.
    De Saint Pétersbourg à Tulum. Largo affronte un nouveau péril : les maitres occultes de la finance internationale. Aux commandes de cette histoire, un nouveau tandem : Philippe Francq dont la maitrise graphique est plus époustouflante que jamais, et Éric Giacometti qui relève brillamment le défi de succéder au scénario, à l’immense Jean Van Hamme.

    Bibliocosme Note 1.5

    – Leçon n°1 : un vrai patron ne cherche pas l’amour de ses employés. Pour ces gens, tu seras toujours l’exploiteur et eux les victimes.
    – Aviez-vous besoin de prendre la Bentley pour les humilier ?
    – Leçon n°2 : assumer son statut. La carrosserie de cette voiture marque une frontière infranchissable entre eux et toi.

    Reprendre une série au long cours au numéro 21 peut sembler une gageure. Toutefois, le cas de Largo Winch n’est pas concerné du fait d’un héros charismatique qui tient la série depuis le début et d’un format d’aventures qui fonctionnent par diptyque (où donc tous les numéros impairs peuvent être l’occasion de revenir dans la série).

  • Et si le diable le permet

    Et si le diable le permet

    Titre : Et si le diable le permet
    Cycle : Une étrange aventure de Sachem Blight & Oxiline
    Auteur : Cédric Ferrand
    Éditeur : Les Moutons Électriques
    Date de publication : 2017 (mai)

    Synopsis : 1930. Le monde se remet à peine de la pire crise financière de tous les temps. Les capitales paniquent encore à la moindre rumeur, les colonies sont paralysées par la peur… Même les riches ne dorment pas sereinement, c’est dire ! Heureusement pour lui, le très aventureux Sachem Blight travaille dans un domaine épargné par toute cette incertitude boursière : il parcourt le vaste monde pour secourir les filles et fils de bonne famille, cette brochette d’inconscients qui se jettent volontairement dans la gueule du loup sous le prétexte de vouloir goûter aux joies de vacances exotiques. Le commerce de Blight l’emmène sur tous les continents pour affronter la multitude de dangers auxquels ses clients se frottent lors de leurs tribulations. Et cette fois-ci, Sachem est appelé à la rescousse à Montréal, au Québec. Et manque de chance pour lui, son niveau de Français n’est pas à la hauteur de l’enquête qu’il doit mener. Pour la première fois de sa carrière, il va devoir composer avec une partenaire, en la personne d’Oxiline, sa demi-sœur qu’il connaît à peine.

    T’as été smart, l’anglo, sur ce coup là. Et beau joueur, avec ça. Ça aurait pu faire vilain, mais t’as évité que ces cochons nous vargent dessus. J’taime bien, finalement !

  • Spire, tome 1 : Ce qui relie

    Titre : Ce qui relie
    Cycle : Spire, tome 1
    Auteur : Laurent Genefort
    Éditeur : Critic (Science-Fiction) [fiche officielle]
    Date de publication : 16 mars 2017

    Synopsis : « Soudain, un avenir semé d’ennemis s’imposait à elle. Pour survivre, elle devait se cuirasser. Si leur Compagnie tombait au premier coup porté, c’est qu’elle ne méritait pas de naître. »
    Lorsque leur vaisseau s’écrase sur Arrhenius, Lenoor et Hummel découvrent une colonie sous-développée, éloignée des grands axes interstellaires, dédaignée par les lignes principales. Une fois guéris, reconnaissants envers les colons, les deux pilotes repartent.
    Mais plus rien n’est comme avant car une idée poursuit désormais Lenoor. Un projet génial autant que dangereux et difficile à mettre en œuvre : monter une compagnie de transport interstellaire indépendante !
    Ainsi naît la Spire, alliance de rêveurs visionnaires et de casse-cou sans peur, prêts à tout pour relier entre elles les planètes des Confins. Mais son acte de naissance ne s’écrira pas sans heurts : alertées, les grandes compagnies déploieront toute leur puissance pour empêcher son essor. Luttes intestines, ligues et trahisons : un chemin semé d’embûches attend les navis de la Spire, véritables aventuriers des étoiles !

    Chaque fois que je reviens, j’ai l’impression que ce satané spatioport a encore grossi.

    Vous avez été déçu de votre première dose de Laurent Genefort de l’année ? Rattrapez-vous avec la deuxième tournée ! En effet, ce docteur ès space opera français ouvre une nouvelle trilogie chez les éditions Critic : Spire.

  • Largo Winch, tome 1 : L’héritier

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    Titre : L’héritier
    Série : Largo Winch, tome 1
    Scénariste : Jean Van Hamme
    Dessinateur : Philippe Francq
    Éditeur : Dupuis
    Collection : Repérages
    Date de publication : 1990

    Synopsis : C’était l’un des hommes les plus riches du monde. Le jour où le vieux Nerio Winch disparaît, son cher Groupe W, conglomérat de multinationales, risque de disparaître avec lui. Les barons du Groupe s’inquiètent. Quand ils découvrent que le vieux Nerio dissimulait un fils adoptif, un certain Largo Winczlav, ils s’inquiètent encore un peu plus. Mais le Largo en question est loin de se douter du destin qui l’attend. Son souci du moment, c’est plutôt de s’évader de la prison d’Istanbul où il est enfermé pour meurtre…

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    Moralité : on peut être fort comme un Turc et con comme un balai, il n’y a pas de contradiction.

    Premier tome de la série Largo Winch, L’Héritier sert véritablement d’introduction à une saga riche en rebondissements, en intrigues et, depuis, en reconnaissances médiatiques.