• Kingsley : La Montagne des Dieux

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    Titre : Kingsley : La Montagne des Dieux
    Scénaristes : Christian Clot, Guillaume Dorison et Esteban Mathieu
    Dessinateur : Julien Telo
    Éditeur : Glénat (collection Explora)
    Date de publication : 2012

    Synopsis : Lorsqu’elle débarque en Angola au milieu de l’année 1893, Mary Kingsley n’a connu que trois choses : son quartier de Londres qu’elle n’a jamais quitté, sa mère malade dont elle s’est occupée et les écrits de voyages africains d’un père toujours absent. Pourtant, à la mort de ses deux parents, elle embarque aussitôt pour une Afrique où sauvagerie, violence et horreur se côtoient selon les récits des explorateurs. Une Afrique dont elle ne connaît rien, mais qui lui a volé son père ! Elle est venue pour mourir. Ce qu’elle va vivre lui en coupe l’envie ! Dans la forêt tropicale, sur des fleuves ou des montagnes, elle apprendra les rudiments de la survie en milieu hostile, rencontrera des tribus « cannibales et sauvages » pourtant si riches, et ira plus loin que nul n’a encore été. Au travers du regard d’une femme qui deviendra l’avocate infatigable du mode de vie africain, ce voyage, parfois au cœur de l’enfer, est un hymne aux échanges culturels et à la tolérance.

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    – Une femme telle que moi devrait être une parfaite maîtresse de maison et satisfaire son mari en toute circonstance. Tout le monde a des préjugés. Pour ma part, je vous considérais comme des êtres inférieurs, le fardeau de l’homme blanc.
    – Et quel est votre avis sur la question désormais?
    – Que c’est le fardeau de l’homme noir qu’il faudrait célébrer.

  • Women in chains

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    Titre : Women in chains
    Auteur : Thomas Day
    Nouvelles : La ville féminicide ; Eros-center ; Tu ne laisseras point vivre ; Nous sommes les violeurs ; Poings de suture
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2012

    Synopsis : Mexique : Juárez. La ville monstre dévore ses femmes. Leurs souffrances et leur sang nourrissent des cauchemars si anciens que la mémoire des hommes les a oblitérés. Allemagne : Un eros-center. Cinq étages sans ascenseur, plaisir hâté pour luxure tarifée. La romance qui naîtrait dans ces murs ne pourrait que se poursuivre dans la folie et la violence. Groenland : L’hiver est le dernier refuge de Cassandra. La désolation glacée pour couver l’oubli. L’oubli de soi et du pouvoir de trop en voir. Afghanistan : Mercenaires et touristes. En mission, mystiques, égarés. Nous sommes les violeurs. Nous sommes les libérateurs. France : Les poings qui vengent, les pistons qui rendent les coups. Tous les coups silencieux de la lâcheté des hommes. La revanche extraordinaire sur la violence ordinaire.Une petite pentalogie des violences faites aux femmes

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    Les visages des disparues de Ciudad Juarez, « les mortes de Juarez » comme on les surnomme, sont imprimés sur des tracs, des affichettes, dans les journaux, les petites annonces… De nombreux corps, un sur dix environ, ne sont jamais retrouvés. Tu sais pourquoi… Tu entends ce bruit? Il est insupportable non? En robes blanches, écharpes roses au cou, les mères crient : « NI UNA MAS! » et dès le lendemain je leur réponds : « UNA MAS! » (La ville féminicide)