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Captain Sir Richard Francis Burton : Vers les sources du Nil
Titre : Captain Sir Richard Francis Burton : Vers les sources du Nil
Série : Captain Sir Richard Francis Burton, tome 1
Scénaristes : Christian Clot et Alex Nikolavitch
Dessinateur : Dim-D
Éditeur : Glénat (collection Explora)
Date de publication : 2012Synopsis : C’est auréolé de la gloire de ses expéditions précédentes que le Capitaine Richard Francis Burton se voit confier la direction d’une expédition en quête des fameuses Sources du Nil, recherchée depuis plus de mille ans. Mais cet homme au caractère trop trempé, peu conventionnel, érudit et provocateur fascine autant qu’il rebute. Aux trente langues qu’il manie parfaitement il n’en manque qu’une pour se faire accepter de la société londonienne, la langue de bois. Aussi, lui impose-t-on le fils d’une bonne famille, le Capitaine John Hanning Speke, comme partenaire pour conduire durant près de deux ans la plus grosse expédition africaine que l’Angleterre ait jamais lancée. Une aventure qui va alimenter l’imaginaire du monde entier et dont les résultats vont diviser l’Angleterre pour des décennies. Et remettre en cause l’ensemble de la carrière et les récits de Burton
Je préfère affronter mille Somalis assoiffés de sang, autant d’Afghans, et une charge de buffles qu’un dîner londonien. Au moins ici les choses sont franches.
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Kingsley : La Montagne des Dieux
Titre : Kingsley : La Montagne des Dieux
Scénaristes : Christian Clot, Guillaume Dorison et Esteban Mathieu
Dessinateur : Julien Telo
Éditeur : Glénat (collection Explora)
Date de publication : 2012Synopsis : Lorsqu’elle débarque en Angola au milieu de l’année 1893, Mary Kingsley n’a connu que trois choses : son quartier de Londres qu’elle n’a jamais quitté, sa mère malade dont elle s’est occupée et les écrits de voyages africains d’un père toujours absent. Pourtant, à la mort de ses deux parents, elle embarque aussitôt pour une Afrique où sauvagerie, violence et horreur se côtoient selon les récits des explorateurs. Une Afrique dont elle ne connaît rien, mais qui lui a volé son père ! Elle est venue pour mourir. Ce qu’elle va vivre lui en coupe l’envie ! Dans la forêt tropicale, sur des fleuves ou des montagnes, elle apprendra les rudiments de la survie en milieu hostile, rencontrera des tribus « cannibales et sauvages » pourtant si riches, et ira plus loin que nul n’a encore été. Au travers du regard d’une femme qui deviendra l’avocate infatigable du mode de vie africain, ce voyage, parfois au cœur de l’enfer, est un hymne aux échanges culturels et à la tolérance.
– Une femme telle que moi devrait être une parfaite maîtresse de maison et satisfaire son mari en toute circonstance. Tout le monde a des préjugés. Pour ma part, je vous considérais comme des êtres inférieurs, le fardeau de l’homme blanc.
– Et quel est votre avis sur la question désormais?
– Que c’est le fardeau de l’homme noir qu’il faudrait célébrer. -
Women in chains
Titre : Women in chains
Auteur : Thomas Day
Nouvelles : La ville féminicide ; Eros-center ; Tu ne laisseras point vivre ; Nous sommes les violeurs ; Poings de suture
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2012Synopsis : Mexique : Juárez. La ville monstre dévore ses femmes. Leurs souffrances et leur sang nourrissent des cauchemars si anciens que la mémoire des hommes les a oblitérés. Allemagne : Un eros-center. Cinq étages sans ascenseur, plaisir hâté pour luxure tarifée. La romance qui naîtrait dans ces murs ne pourrait que se poursuivre dans la folie et la violence. Groenland : L’hiver est le dernier refuge de Cassandra. La désolation glacée pour couver l’oubli. L’oubli de soi et du pouvoir de trop en voir. Afghanistan : Mercenaires et touristes. En mission, mystiques, égarés. Nous sommes les violeurs. Nous sommes les libérateurs. France : Les poings qui vengent, les pistons qui rendent les coups. Tous les coups silencieux de la lâcheté des hommes. La revanche extraordinaire sur la violence ordinaire.Une petite pentalogie des violences faites aux femmes
Les visages des disparues de Ciudad Juarez, « les mortes de Juarez » comme on les surnomme, sont imprimés sur des tracs, des affichettes, dans les journaux, les petites annonces… De nombreux corps, un sur dix environ, ne sont jamais retrouvés. Tu sais pourquoi… Tu entends ce bruit? Il est insupportable non? En robes blanches, écharpes roses au cou, les mères crient : « NI UNA MAS! » et dès le lendemain je leur réponds : « UNA MAS! » (La ville féminicide)