• Un tremplin pour l'utopie

    un-tremplin-pour-lutopie

    Titre : Un tremplin pour l’utopie
    Auteurs/Nouvelles : Estelle Faye (« Les anges tièdes ») ; A. D. B. (« Destinée d’une nation ») ; David Chambost (« Les premiers jours de mai ») ; Vincent Gaufreteau (« Anémocratie ») ; Ariel Holzl (« Le jour où Dieu m’a vue nue ») ; Aurélie Léon (« Murmures lointains ») ; Bruno Pochesci (« Le moins pire des mondes ») ; Christian Chavassieux (« Nulle part, tout le temps »)
    Éditeur : ActuSF / Mnémos / Les Moutons Électriques (collection Hélios)
    Date de publication : 2016 (juin)

    Synopsis : L’utopie ! Pas de société dysfonctionnelle, pas de dystopie… Pas d’utopies conduisant à l’apocalypse ou à la tyrannie verte, rouge, noire, bleue, chromée, Z, bio, etc. Pas d’enfers pavés de bonnes intentions. L’utopie : la vraie, celle qui est réalisée (va se réalisée, s’est réalisée), celle qui est viable, qui fonctionne ! Une anthologie gratuite pour le n° 50 de la collection Hélios. Pour faire rêver, réfléchir, donner des idées, des envies, ouvrir des voies, redonner une vision aux possible. Car, sans utopie, la vie vaut-elle vraiment d’être rêvée ?

    Note 4.0

    Les rôdeurs ne sont pourtant pas de mauvais bougres et nous les accueillons toujours avec amitié. Il faut dire qu’en plus de la crasse, ils amènent avec eux des nouvelles du lointain. Ils nous parlent des autres communautés qu’ils ont croisées lors de leurs périples. Ce groupe de l’ouest, qui chasse le chevreuil à la lance. Un vieux monastère reconverti en ferme, dirigée par une vieille dame qui veille seule sur une fratrie de jeunes adolescents. Un village en bord de mer devenu la capitale d’une nation de pêcheurs qui vivent des eaux redevenues riches. Difficile de dire quelles histoires sont vraies et lesquelles tiennent de la fantasie du conteur. Certaines se recoupent, peu importe pour les autres. Nous les écoutons dans un silence religieux, car des voix rauques des rôdeurs naissent des récits d’hommes qui vivent comme nous cette nouvelle ère. Nous ne sommes pas seuls. (David Chambost, Les premiers jours de mai)

  • Le club des punks contre l’apocalypse zombie

    le-club-des-punks-contre-lapocalypse-zombie

    Titre : Le club des punks contre l’apocalypse zombie
    Auteur : Karim Berrouka
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2016
    Récompenses : Prix Julia Verlanger 2016

    Synopsis : Les zombies ont envahi Paris. Un groupe de punks décide de profiter de la situation pour faire flotter le drapeau anarchiste sur la tour Eiffel. Mais, dans l’ombre, des rescapés du Medef ourdissent également un plan infernal. Mêlant univers punk et humour, ce roman post-apocalyptique, ode à l’anarchie et à l’amitié, aborde aussi des questions de société.

    Note 3.5

    Mange-Poubelle peut alors voir que des types armés de fusil sont postés sur les remparts et qu’ils ont des silencieux. Sacré orga, se dit-il, déçu de découvrir qu’une sorte de succédané de l’armée française ou d’organisation paramilitaire a survécu à l’apocalypse. Mais c’était à prévoir. Dans les Appalaches ou dans les plaines du Dakota, il n’aurait pas échappé à la case rednecks survivalistes. La version locale du con armé jusqu’aux ratiches, avec loi du plus fort et zéro projet de reconstruction sociale, est plus terroir et plus respectueuse de la vieille pierre

  • Les Rhéteurs, tome 1 : Anasterry

    anasterry

    Titre : Anasterry
    Cycle : Les Rhéteurs, tome 1
    Auteur : Isabelle Bauthian
    Éditeur : ActuSF (collection Bad Wolf)
    Date de publication : 2016 (août)

    Synopsis : Rien ne saurait ébranler Anasterry, la plus riche, intellectuelle et libertaire baronnie de Civilisation, qui place la maîtrise de soi au rang de vertu suprême. Rien? sauf peut-être un défi de gamins. Quand Renaldo, fils du baron de Montès, et son meilleur ami Thélban Acremont, entreprennent, pour séduire une jeune fille, de trouver la faille de cette utopie, ils ignorent qu’ils vont déterrer de sombres secrets. Et les secrets des puissants ne leur appartiennent pas. Quels sont ces monstres découverts dans les marais ? En quoi sont-ils liés à la tolérance d’Anasterry pour ces mi-hommes que, partout ailleurs, on opprime jusqu’à les réduire en esclavage ? Après trente ans de paix, Civilisation risque-t-elle d’être si facilement bouleversée ? Pour réparer ses erreurs, Renaldo va devoir choisir entre son patriotisme, sa fidélité amicale, ses idéaux héroïques et ses simples responsabilités d’homme libre.

    Note 3.0

    -Tu as vu ça ? L’étang des Dracs ! Une créature magique !
    -A Capitale il y a une auberge appelée « Le repère des fées »… je n’y ai jamais rencontré que des putes.

  • L’Effet Churten

    leffet-churten

    Titre : L’Effet Churten
    Cycle : Cycle de l’Ekumen
    Nouvelles : L’Histoire des Shobies (The Shobies’ Story, 1990) ; La Danse de Ganam (Dancing to Ganam, 1993) ; Le Pêcheur de la mer Intérieure (A Fisherman on the Inland Sea, 1994)
    Auteur : Ursula Le Guin
    Éditeur : ActuSF (Hélios) [fiche officielle]
    Date de publication : 5 janvier 2017 (entre 1990 et 1994 en VO)

    Synopsis : Dans le vaste univers de l’Ekumen, tout voyage prend des années. Difficile de garder des relations avec sa famille et ses amis lorsque l’on doit passer d’une planète à l’autre. La galaxie est une mosaïque d’histoires humaines… Jusqu’au jour où on découvre par hasard l’effet Churten, une sorte de transport instantané, abolissant les distances comme jamais entre les mondes. Encore faut-il le maîtriser et l’utiliser à bon escient…
    S’inscrivant dans le cycle grandiose de l’Ekumen, ces trois histoires racontent la découverte de cette nouvelle technologie, ses premiers essais, ses premières réussites et ses premiers drames.

    Note 4.0
     
    Coup de coeur

    Si les histoires sont les seuls bateaux qui nous permettent de naviguer sur le fleuve du temps, aucune embarcation n’est entièrement sûre dans les grands rapides et les hauts-fonds.
    [dans Le Pêcheur de la mer Intérieure]

    L’Effet Churten est un recueil de trois nouvelles (ou novellas, car nous devons être à la limite numérique entre les deux notions) d’Ursula Le Guin qui prennent place dans un univers commun, l’Ekumen, dont il n’est pas nécessaire de savoir quoi que ce soit, et qui a déjà un semblant de cohérence interne ici, puisque les trois récits se mentionnent respectivement entre eux. Pour aborder ce recueil, il suffit de savoir que nous sommes dans un univers de space opera où les voyages prennent d’habitude de longues années entre chaque planète de cette organisation baptisée l’Ekumen. Toutefois, une nouvelle technologie, le churten, permet désormais de pratiquer des voyages instantanés sur des distances galactiques.

  • L’Évangile cannibale

    L'évangile cannibale

    Titre : L’Évangile cannibale
    Auteur : Fabien Clavel
    Éditeur : ActuSF (Les Trois Souhaits) (fiche officielle)
    Date de publication : janvier 2014

    Synopsis : Aux Mûriers, l’ennui tue tout aussi sûrement que la vieillesse. Matt Cirois, 90 ans et des poussières, passe le temps qu’il lui reste à jouer les gâteux. Tout aurait pu continuer ainsi si Maglia, la doyenne de la maison de retraite, n’avait vu en rêve le fléau s’abattre sur le monde. Et quand, après quarante jours et quarante nuits de réclusion, les pensionnaires retrouvent la lumière et entrent en chaises roulantes dans un Paris dévasté, c’est pour s’apercevoir qu’ils sont devenus les proies de créatures encore moins vivantes qu’eux. Que la chasse commence…
    Fabien Clavel, lauréat d’une douzaine de prix et auteur d’une vingtaine de romans, est l’une des voix les plus connues de l’imaginaire. Sa plume caméléon s’adapte à sa volonté d’en explorer tous les sous-genres. Avec L’Évangile cannibale, il revisite le mythe du zombie et du survival dans un roman court, rythmé et caustique.

    Note 4.0

    À nous tous, on devait facilement passer le millénaire d’années vécues. Quelle perte pour le monde si on s’écrasait en bas de la cage ! Un vieux qui meurt, c’est un disque dur externe qui grille. Alors quatorze, ça fait une baie de stockage !

    N’en avez-vous pas marre de cet amoncellement d’œuvres de « zombies en terrain post-apocalyptique » ? où les jeunes survivent plus facilement que jamais et où il suffit surtout d’avoir de la chance et un peu de jugeote ? Fabien Clavel, auteur de bien des romans où les références antiques foisonnent, nous concocte un Évangile cannibale qui joue de ces différents clichés éculés.

  • Fantasy : Les coups de coeur de l'année 2016

    The hobbit 3

    Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour revenir sur certaines des sorties littéraires les plus marquantes de l’année dans le domaine de la fantasy. Voici donc les dix coups de cœur de Boudicca pour l’année 2016, autant de romans qui, je l’espère, ne manqueront pas de séduire les amateurs de littérature de l’imaginaire. Et qui sait, peut-être glanerez-vous ici où là quelques idées de cadeaux à offrir ou commander à l’approche des fêtes… Un simple clic sur le titre de l’ouvrage vous permettra d’accéder directement à l’article complet le concernant.

  • Appel d'air

    appel-dair

    Titre : Appel d’air
    Auteurs/Nouvelles : Fabrice Colin (« Interruption momentanée des programmes ») ; Claude Mamier (« Nulle part ») ; Stéphane Beauverger (« Sécurité / Impunité (scène vécue à venir) » ; Roland C. Wagner (« « La gratuité c’est le vol » déclare le Ministre des Finances » ; Francis Mizio (« S’en sortir en 2010 : facile ») ; Thomas Day (« Miin ») ; Sylvie Denis (« 1er mai 2010 – 20h12 ») ; Patrick Eris (« 21 mars 201… ») ; Olivier Tomasini (« Le Temps de… Cerise ») ; Markus Leicht (« Chroniques des années matinales ») ; Claude Ecken (« Les Nouvelles béatitudes ») ; Jean-Marc Ligny (« Pour une démocratie plus nette, des élections modernes ! ») ; Li-Cam (« Qui sommes-nous ? ») ; Charlotte Bousquet (« Ballade des idées du temps jadis ») ; Johan Héliot (« Appel urgent ») ; Jean-Pierre Fontana (« Science-Friction ») ; Serge Lehman (« Un ancien dissident à nouveau autorisé à publier ») ; Joëlle Wintrebert (« Slam party débusquée par la brigade anti-criminalité ») ; Sylvie Lainé (« Chômeurs et fils ») ; Vincent Wahl (« Machine à s’indigner ») ; Alain Damasio (« Définitivement ») ; Jean-Pierre Andrevon (« Un certain 6 mai 2007 ») ; Laurent Whale (« Nicoland ») ; Francis Berthelot (« Le Questeur ») ; Simon Sanahujas (« Comment fut-ce possible ? ») ; Lucie Chenu (« Traitement de textes ») ; Ugo Bellagamaba (« Le Suicide de la démocratie ») ; Lisa N. (« Souches rabougries sur la pente droite de la scène ») ; Alain Damasio (« Disparitions ») ; Catherine Dufour (« Mentions légales »)
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2007

    Synopsis : 30 écrivains de science-fiction, 30 short stories pour s’interroger au lendemain des présidentielles, sur notre future… et notre présent.

    Note 3.5

    Fraternité, brillante reine
    Qui chantait les dignes valeurs
    De la République, souveraine
    Solidarité née du cœur
    Citoyen, Création, Culture,
    Et vous, peintures et romans,
    Où se cachent vos sépultures ?
    Mais où sont les rêves d’antan.
    (Charlotte Bousquet, Ballades des idées du temps jadis)

  • London bone

    london-bone

    Titre : London bone
    Auteur : Michael Moorcock
    Nouvelles : Le cardinal dans la glace ; L’os de Londres ; Un samedi soir tranquille à l’Amicale des Pêcheurs & Chasseurs surréalistes ; Le jardin d’agrément de Felipe Sagittarius
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2008

    Synopsis : Un samedi soir tranquille à l’Amicale des Pêcheurs & Chasseurs Surréalistes, avant que les gentlemen du club ne reçoivent la visite impromptue de Dieu en personne. De son côté, Raymond Gold fait une étrange découverte. Sous Londres se cache le plus fabuleux des trésors, un gisement d’Os merveilleux qui fera sa fortune… ou sa perte. Plus loin dans l’espace et le temps, une petite équipe d’explorateurs parcourt une planète gelée qui ne possède aucune trace de civilisation. Stupeur, trouble, affolement ; autant de sentiments qui bouleversent leur âme lorsqu’ils découvrent un Cardinal pris dans la glace. Dans un monde parallèle au nôtre, l’enquêteur métatemporel Minos Aquilinas doit résoudre une affaire délicate. Un homme a été assassiné dans le jardin d’agrément du chef de la police de Berlin, Otto von Bismarck. Un Cluedo uchronique dans lequel les pions sont des personnages historiques

    Note 3.0

    Tu connaissais les risques aussi bien que moi. Tu te rappelles ce qu’a écrit Virginia Woolf sur la nature humaine et la façon dont elle change ? C’est si lent qu’on ne s’aperçoit de rien ; tout paraît normal et un beau jour, paf ! On se réveille dans l’Allemagne d’Hitler, la Russie bolchevique, l’Angleterre de Thatcher ou en plein âge d’or, et les règles ne sont plus les mêmes.

  • Les Poisons de Katharz

    les-poisons-de-katharz

    Titre : Les Poisons de Katharz
    Autrice : Audrey Alwett (lien vers le site de l’autrice)
    Éditeur : ActuSF (Bad Wolf) (fiche officielle)
    Date de publication : 6 octobre 2016

    Synopsis : À Katharz, ville-prison dans laquelle sont expédiés les criminels, le meurtre est légal et même récompensé. Ténia Harsnik, la dirigeante, y règne par la terreur et aime jouer de la guillotine. Non qu’elle soit cruelle, mais il lui faut coûte que coûte maintenir le nombre d’habitants sous le seuil des cent mille âmes. Le dépasser conduirait hélas à la fin du monde, et ça serait désagréable.
    Bien entendu, les enjeux sont secrets. Bien entendu, le marchand de sortilèges Sinus Maverick prépare un coup d’État infaillible. Bien entendu, le Prince Alastor a planifié de raser la ville avec sa trop nombreuse armée. Bien entendu, Dame Carasse, la seule sorcière capable d’affronter ce chaos, vient de ficher le camp. Bien entendu…
    Une intrigue puissante, des personnages dotés de défauts affreusement humains, un final épique… Avec un humour féroce, Les Poisons de Katharz est un roman qui pose la question du compromis moral.

    Note 3.0
     
    Coup de coeur

    – Hastard Double-Hache, pour avoir exterminé seul et à coups de tranchoir une quinzaine d’assaillants dans l’avenue Brin Harsnik, pour avoir décapité le banquier Beuneupeu troisième du nom dans ses propres bureaux…
    – Y voulait pas m’rendre mon or…
    Ténia ignora la voix fluette.
    – Enfin, pour avoir fendu le crâne de Chaina la Barbare à cinquante mètres de distance, je vous remets aujourd’hui le titre de Chevalier des Arts du Meurtre. J’y ajoute mes félicitations personnelles, puisque l’une de vos victimes est revenue témoigner post-mortem de l’efficacité létale de vos coups. « Une technique mûre, des armes qui assurent », ce sont ses mots.

    « Un jour de plus ! » Voilà comme on se salue à Katharz, ville de débauche et de criminalité en tout genre. Les Poisons de Katharz, c’est le premier roman d’Audrey Alwett qui officie déjà dans la bande dessinée (notamment la série Princesse Sara, particulièrement appréciée dans les CDI de nombreux collèges).

  • Dr Adder

    Dr Adder

    Titre : Dr Adder (Dr Adder)
    Auteur : K. W. Jeter
    Éditeur : ActuSF (Perles d’Épice) (fiche officielle)
    Date de publication : novembre 2014 (1984 en VO, 1985 pour la 1ère édition VF chez Denoël)

    Synopsis : « Ce livre vous prend à l’estomac. Je l’ai aimé. Je l’ai adoré. Nos censeurs vont s’égayer en poussant des hurlements quand ils l’auront lu, mais laissez-les crier. » Philip K. Dick
    L.A. est partagé entre d’un côté la Zone-Rat, où échouent les marginaux et les membres du Front de libération, et de l’autre le comté d’Orange, repaire des nantis drogués à leur poste de télévision. Entre les deux, l’Interface, zone neutre où déambulent les putes modelées selon les désirs et pulsions secrètes des clients par le bistouri du Dr Adder, idolâtré par certains, voué aux gémonies par d’autres.
    E. Allen Limmit a quitté son Phoenix natal et son Unité de ponte pour vivre lui aussi la grande aventure de L.A. Poussé à rencontrer le fameux chirurgien, il ne se doute pas qu’il va être pris entre les feux croisés du docteur et ceux de son ennemi juré, John Mox, télévangéliste à la tête de l’armée des Forces morales au sein d’une ville à l’âme aussi vérolée que désespérée…
    Encensé par Philip K. Dick qui s’est battu pour qu’il soit publié, Dr Adder est devenu un classique. Écrit dix ans avant Neuromancien de William Gibson, ce roman annonce la vague cyberpunk qui changera à jamais la littérature américaine. Trente ans après sa parution, il n’a rien perdu de sa virulence, de sa crudité et de sa pertinence.

    Note 3.5

    C’était la première fois que Limmit pouvait détailler Bandita à la lumière. Son impression générale n’en fut pas modifiée, même s’il constatait à présent qu’elle avait un tatouage sur la cuisse en forme de bulle de B.D., la pointe disparaissant dans les poils de sa toison emmêlée. La bulle contenait cette simple phrase : J’AI FAIM.

    Même si on aime à suivre les sorties récentes et les lire en quasi flux tendu, il est tout aussi jouissif de pouvoir fouiller dans les classiques de l’imaginaire, mais les traductions ne sont finalement plus si nombreuses (en proportion) en grand format, moyens limités oblige. Toutefois, Le Bélial’ fait un gros travail notamment sur Poul Anderson (L’Épée brisée par exemple), mais les éditions ActuSF aussi ont leur catalogue étranger avec leur collection Perles d’Épice et en 2014 y est apparu ce Dr Adder publié par K. W. Jeter en 1984 mais écrit une vingtaine d’année plus tôt !