Fantasy
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Sharakhaï, tome 1 : Les douze rois de Sharakhaï
Titre : Les douze rois de Sharakhaï
Cycle : Sharakaï, tome 1
Auteur : Bradley P. Beaulieu
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2016 (août)Synopsis : Dans les arènes de Sharakhaï, la perle ambrée du désert, Çeda combat tous les jours pour survivre. Comme de nombreux autres, elle espère la chute des douze Rois immortels qui dirigent la cité depuis des siècles. Des souverains cruels et tout-puissants qui ont peu à peu écrasé tout espoir de liberté, protégés par leur unité d’élite de guerrières et les terrifiants asirim, spectres enchaînés à eux par un sinistre pacte. Tout change lorsque Çeda ose braver leur autorité en sortant la sainte nuit de Beht Zha’ir, alors que les asirim hantent la ville. L’un d’eux, coiffé d’une couronne en or, murmure à la jeune fille des mots issus d’un passé oublié. Pourtant, elle les connaît. Elle les a lus dans un livre que lui a légué sa mère. Et le lien que Çeda découvre entre les secrets des tyrans et sa propre histoire pourrait bien changer le destin même de Sharakhaï…
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Les Rhéteurs, tome 1 : Anasterry
Titre : Anasterry
Cycle : Les Rhéteurs, tome 1
Auteur : Isabelle Bauthian
Éditeur : ActuSF (collection Bad Wolf)
Date de publication : 2016 (août)Synopsis : Rien ne saurait ébranler Anasterry, la plus riche, intellectuelle et libertaire baronnie de Civilisation, qui place la maîtrise de soi au rang de vertu suprême. Rien? sauf peut-être un défi de gamins. Quand Renaldo, fils du baron de Montès, et son meilleur ami Thélban Acremont, entreprennent, pour séduire une jeune fille, de trouver la faille de cette utopie, ils ignorent qu’ils vont déterrer de sombres secrets. Et les secrets des puissants ne leur appartiennent pas. Quels sont ces monstres découverts dans les marais ? En quoi sont-ils liés à la tolérance d’Anasterry pour ces mi-hommes que, partout ailleurs, on opprime jusqu’à les réduire en esclavage ? Après trente ans de paix, Civilisation risque-t-elle d’être si facilement bouleversée ? Pour réparer ses erreurs, Renaldo va devoir choisir entre son patriotisme, sa fidélité amicale, ses idéaux héroïques et ses simples responsabilités d’homme libre.
-Tu as vu ça ? L’étang des Dracs ! Une créature magique !
-A Capitale il y a une auberge appelée « Le repère des fées »… je n’y ai jamais rencontré que des putes. -
Sombres cités souterraines
Titre : Sombres cités souterraines
Auteur : Lisa Goldstein
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2017 (janvier)Synopsis : Dans son enfance, Jerry avait été pris par sa mère comme modèle pour le héros d’une série d’aventures magiques. Reclus, le vieil homme a été retrouvé par une jeune journaliste, Ruthie, bien décidée a obtenir une interview. Ensemble, ils vont découvrir que la réalité ressemble étrangement à la fiction. Dans les souterrains du métro de la ville, d’anciens mythes rôdent et des dimensions différentes sont reliées.
Il y a une tradition d’adultes qui inventent des histoires pour les enfants, mais peut-être… Peut-être qu’ils ont tous débuté comme votre mère a commencé ses livres, peut-être que c’était en fait les enfants qui ont raconté ces histoires aux adultes. Le point de vue établi veut que Lewis Caroll – Charles Dodgson – ait inventé ses histoires pour Alice et ses sœurs, et que J.-M. Barrie ait conté ses récits à cinq jeunes frères, dont l’un se prénommait Peter. Mais si ça s’était passé dans l’autre sens ? Si différents enfants, à différentes époques, étaient tombés par hasard sur cet endroit – le Monde d’en Bas – et avaient essayé de l’expliquer à un adulte ?
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Qui a peur de la mort ?

Titre : Qui a peur de la mort ?
Auteur : Nnedi Okorafor
Éditeur : Panini (Éclipse)
Date de publication : 2013 (novembre)
Récompenses : World Fantasy Award 2011. Prix Imaginales 2014.Synopsis : Afrique, après l’apocalypse. Le monde a changé de bien des façons, mais la guerre continue d’ensanglanter la terre. Une femme survit à l’anéantissement de son village et au viol commis par un général ennemi avant de partir errer dans le désert dans l’espoir d’y mourir. Mais au lieu de cela, elle donne naissance à une petite fille dont la peau et les cheveux ont la couleur du sable. Persuadée que son enfant est différente, elle la nomme Onyesonwu, ce qui signifie, dans une langue ancienne : « Qui a peur de la mort ? » À mesure qu’elle grandit, Onyesonwu comprend qu’elle porte les stigmates de sa brutale conception. Elle est « ewu » : une enfant du viol que la société considère comme un être qui deviendra violent à son tour, une bâtarde rejetée par les deux peuples. Mais sa destinée mystique et sa nature rebelle la poussent à se lancer dans un voyage qui la forcera à affronter sa nature, la tradition, les mystères spirituels de sa culture, et à apprendre enfin pourquoi elle a reçu le nom qu’elle porte.

Les gens craignent l’inconnu. Quelle meilleure manière de débarrasser quelqu’un de la peur de sa mort que de la lui montrer ?
La littérature influencée par l’Afrique est relativement bien développée en littérature générale ; elle est, en revanche, encore marginale dans les littératures de l’imaginaire. Avec Qui a peur de la mort ?, Nnedi Okorafor participe à ce renouveau.
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Kushiel, tome 1 : La Marque
Titre : La Marque
Cycle : Kushiel, tome 1
Auteur : Jacqueline Carey
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2008 (2001 pour la version originale)
Récompenses : Prix Locus 2002 (catégorie premier roman)Synopsis : Phèdre nó Delaunay a été vendue par sa mère alors qu’elle n’était qu’une enfant. Habitant désormais la demeure d’un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l’histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout… les arts du plaisir. Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d’elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes. Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque. Or, lorsqu’elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d’Ange, elle n’a d’autre choix que de passer à l’action. Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d’embûches, qu’il lui faudra mener jusqu’au bout pour sauver son peuple.

Qui se soumet n’est pas toujours faible. Choisis tes victoires avec sagesse.
Voilà bien le contre-exemple parfait pour montrer que de la fantasy érotique est à valoriser quand c’est bien fait et qu’une couverture ne donne pas toujours l’ambiance du roman qu’elle illustre ! Avec le premier tome de Kushiel, il faut s’attendre à une aventure au long cours, mais de qualité.
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Ariosto Furioso

Titre : Ariosto Furioso
Auteur : Chelsea Quinn Yarbro
Éditeur : Denoël (Présence du Futur) / Folio SF
Date de publication : 1981 / 2003 (1980 en VO)Synopsis : 1533. L’Italia Federata a conquis le Nouveau Monde. A Firenze, Lodovico Ariosto, poète et conseiller de Damiano de Medici, est pris en étau entre les factions rivales qui se disputent le pouvoir. Telle est la realtà. Le poète s’évade en écrivant une suite à son Orlando Furioso. Et dans cette Amérique de rêve, il devient Ariosto le héros qui, monté sur son hippogriffe fabuleux, va défendre les Cérocchi contre les sorts et les sorciers. Telle est la fantasia. Jusqu’au jour, tragique, où rêve et réalité se rejoignent..Ce chef-d’œuvre de maestria évoque, par sa construction en abîme d’une réalité subtilement pervertie, Le Maître du Haut-Château de Philip K. Dick

Fou ? Si c’est folie qu’aimer l’honneur plus que la vie, alors très certainement, je suis fou.
Paru en 1980, Ariosto Furioso est un roman ambitieux de Chelsea Quinn Yarbro, car il lorgne sur différentes genres et sous-genres pour remodeler la Renaissance italienne telle qu’elle aurait pu être.
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Le double corps du roi

Titre : Le double corps du roi
Auteurs : Ugo Bellagamba et Thomas Day
Éditeur : Mnémos, puis Folio SF [fiche officielle]
Date de publication : 2003 puis 2007Synopsis : À Déméter, la monarchie se meurt. Absû Déléthérion, général ambitieux, assassine le vieux roi Yskander et se proclame régent. Pour asseoir son règne, il a besoin de l’armure fabriquée jadis par le Dieu-Forgeron, symbole de la légitimité monarchique : l’Hérakléion. Malheureusement pour le régicide, Égée Seisachtéion, poète et bretteur hors pair, confident d’Yskander, s’empare de l’armure. Aidé du contrebandier Johan Solon, il la cache dans la Canopée, royaume sylvestre réputé impénétrable, où vivrait un héritier au trône. La lutte contre le despote Déléthérion s’engage, inégale, sanglante, désespérée…
Inspiré des travaux de l’historien Kantorowicz, Le double corps du roi est un roman de fantasy épique où les drames intimes se résolvent en batailles d’un réalisme stupéfiant. Un livre grand spectacle, à couper le souffle.
Le pouvoir corrompt tout, s’empare du meilleur pour en faire le pire ; séduit les faibles qui rêvent d’être puissants et affaiblit les puissants qui rêvent de l’être encore plus. Comment prendre le temps d’aimer quand le pouvoir vous attend au détour de chaque intrigue, de chaque lutte d’influence, toujours prêt à frapper, à transformer le bien en mal, à envenimer la moindre situation. Le pouvoir est traître, c’est un démon ; il reprend dix fois ce qu’il a d’abord négligemment poussé vers vous.
Choc en perspective ! D’un côté, il y a Ugo Bellagamba, universitaire spécialisé dans le droit, mais féru d’Histoire, et « accessoirement » membre de l’organisation du festival international des Utopiales de Nantes ; il a aussi « commis » Tancrède, une uchronie chez Les Moutons électriques. De l’autre, il y a Thomas Day, auteur de textes de science-fiction, fantasy et fantastique souvent durs et glauques, reconnu autant en tant qu’écrivain qu’en tant qu’éditeur, et maintenant scénariste de bande dessinée. Autant vous dire qu’un tel duo qui s’associe pour écrire de la fantasy, ça s’apprécie.
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Assassin's Creed [film, 2016]

Titre : Assassin’s Creed
Réalisateur : Justin Kurzel
Scénaristes : Michael Lesslie, Adam Cooper, Bill Coolage
Acteurs principaux : Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons, Brendan Gleeson, Charlotte Rampling, Ariane Labed
Date de sortie française : 21 décembre 2016Synopsis : Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.

Nous agissons dans l’ombre pour servir la lumière. Nous sommes des Assassins.
Oh-là-là… Clairement, les scénaristes de ce « film » Assassin’s Creed ne savent pas ce qu’ils adaptent, les acteurs ne savent pas ce qu’ils jouent et les producteurs ne pensent qu’à exploiter une franchise connue et reconnue. Habituel me direz-vous ? Eh bien non, il y avait de quoi faire des choses magnifiques avec cette production mais le résultat est malheureusement déplorable. Et ne me sortez pas l’argument « mais c’est un blockbuster, voyons ! », quand on va au cinéma, on espère d’abord voir un bon film !
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Gagner la guerre
Titre : Gagner la guerre
Cycle : Récits du Vieux Royaume, tome 2
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) (fiche officielle), puis Folio SF
Date de publication : 17 mars 2009
Récompenses : Prix du Premier Roman de la Région Rhône-Alpes 2009, Prix Imaginales 2009 du meilleur roman francophoneSynopsis : Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier ». Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon…
Jean-Philippe Jaworski, né en 1969, est l’auteur de deux jeux de rôle : Tiers Âge et Te Deum pour un massacre. La fureur des batailles, la fougue épique et l’humour noir sont au rendez-vous de cette deuxième plongée tumultueuse et captivante dans les « Récits du vieux royaume » : après Janua Vera (prix Cafard cosmique 2008), le retour très attendu de Don Benvenuto !J’ai une connaissance intime de la République. Je sais tout de ses faiblesses : la vanité, la coquetterie artistique, l’affairisme, le clientélisme, la corruption, le populisme, le chauvinisme, la calomnie… Sans oublier le mépris, bien sûr. Autant de petits travers qu’il suffit de flatter pour circonvenir les élites, pour faire brailler la plèbe dans la rue, pour faire crier la République toute entière comme une courtisane. Je baise la République, et je la baise bien. J’ai cerné l’essence même de Ciudalia, et c’est la raison pour laquelle Ciudalia m’aime.
J’ai mis du temps à attaquer Gagner la guerre après avoir dévoré Janua Vera, mais ce fut lors d’un épique voyage en Italie (je l’ai lu uniquement durant les quelques moments en bus) qui seyait parfaitement à l’ambiance de ce premier roman de Jean-Philippe Jaworski.
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Le cycle de Mithra, tome 1 : L'Empreinte des dieux

Titre : L’Empreinte des dieux
Cycle : Le cycle de Mithra, tome 1
Auteur : Rachel Tanner
Éditeur : Oriflam (Terres anciennes) / Imaginaires sans Frontières / Points (Fantasy) [fiche officielle]
Date de publication : 2000, 2002, puis 2007Synopsis : Huitième siècle après Jésus-Christ : dans un Empire romain qui refuse de mourir, le culte de Mithra est devenu la religion dominante. Mais les anciens dieux ne se rendront pas sans combattre… Et Rome, en proie à la corruption et aux complots, cherche à retrouver sa splendeur passée. Entre Frédérique Braffort, grande prêtresse de Mithra, et sa cousine Judith, élève de la terrible magicienne Ygrene, la confrontation paraît inévitable. Magie, batailles contre les légions romaines, prophéties et interventions divines : au cœur d’une Antiquité réinventée, voici le premier volet d’un brillant diptyque chaleureusement salué par la critique française.


– L’Église ne spécule pas. Elle sait.
– La foi est une chose merveilleuse.Insidieusement, je tente vainement de rattraper l’énorme retard que j’ai vis-à-vis de Boudicca sur quantité de séries, cycles et bibliographies de grands auteurs, notamment de fantasy. Rachel Tanner en fait partie et L’empreinte des dieux constitue le premier tome de son diptyque uchronique intitulé Le Cycle de Mithra.



![CVT_Gagner-la-Guerre_1149[1]](https://bibliocosme.files.wordpress.com/2013/09/cvt_gagner-la-guerre_11491.jpg?w=450&resize=450%2C263)