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Le Baron rouge sang
Titre : Le Baron rouge sang
Auteur : Kim Newman
Éditeur : J’ai lu / Bragelonne / Le livre de poche
Date de publication : 1998 / 2013 / 2015Synopsis : 1918. L’Europe est aux mains des vampires. Commandant en chef des armées allemandes, le comte Dracula a juré d’anéantir l’Angleterre, tandis qu’Edgar Poe rédige les mémoires du Baron Rouge. On croise aussi Mata Hari, Kafka et même un petit caporal au front barré d’une mèche brune, qui salue en tendant le bras…
– Il n’y a rien de mauvais en Angleterre que l’empalement du Premier Ministre ne résoudrait.
– Maintenant vous parlez comme Vlad Tepes.
– Un autre gentleman qui s’améliorerait beaucoup au contact d’un pieu d’aubépine. -
Le Cycle des Princes d’Ambre, tome 1 : Les neuf Princes d’Ambre
Titre : Les neufs Princes d’Ambre
Cycle : Le cycle des Princes d’Ambre, tome 1
Auteur : Roger Zélazny
Éditeur : Denoël / Folio SF
Date de publication : 1975 / 2015Synopsis : Un amnésique s’échappe d’un hôpital psychiatrique après avoir découvert le nom de la personne qui l’a fait interner : Flora, sa propre sœur. Celle-ci lui révèle qu’il se nomme Corwin, et qu’il est l’un des neuf frères qui se disputent le pouvoir au royaume d’Ambre, le seul monde réel dont tous les autres sont des reflets, des ombres ; que les princes d’Ambre ont la faculté de parcourir ces univers parallèles par la puissance de leur seule volonté. Recouvrant peu à peu la mémoire, Corwin entame un périlleux voyage en direction d’Ambre, glissant d’ombre en ombre dans le but de disputer au prestigieux Eric, le plus brillant des princes, le trône du royaume.
De toute façon, j’adore les bibliothèques. Leurs murs de mots, beaux et sages, dressés autour de moi, me donnent un sentiment de sécurité. Je me sens toujours beaucoup mieux lorsqu’il y a quelque chose qui fait reculer l’ombre.
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La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #5 : Peuples du monde, l’œil du photographe
Parmi les tables-rondes auxquelles nous avons pu assister cette année dans le cadre de la 25e Heure du Livre du Mans, celle intitulée « Peuples du monde, l’œil du photographe » proposait de s’interroger sur les différentes façons d’aborder l’autre, par le texte et par l’image. Pour en parler Brigitte Kernel était entourée de plusieurs photographes : Marc Alaux (Sous les yourtes de Mongolie), Patrick Bard (Sortir de la longue nuit), Marc Dozier (Le cabaret du bout du monde), Jean-Marc Durou (Les Touaregs, initiation aux cultures nomades) et Pierre de Vallombreuse (Y a-t-il la lune chez toi ?).
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Lasser, détective des dieux, tome 4 : Dans les arènes du temps
Titre : Dans les arènes du temps
Cycle : Lasser, détective des dieux, tome 4
Auteurs : Sylvie Miller et Philippe Ward
Éditeur : Critic
Date de publication : 2015 (novembre)Synopsis : 1937, Le Caire. Ils sont fous, ces Romains ! Quand la déesse Isis lui ordonne de partir à Pompéi récupérer une statue volée, Lasser se demande dans quel pétrin il va bien pouvoir se fourrer. Son instinct ne le trompe pas : là-bas, il doit tour à tour frayer avec la Mafia, travailler pour Jupiter, affronter la colère d’un volcan et… devenir l’assistant de Fazimel. L’affaire se complique encore lorsque, par accident, Lasser est propulsé dans les arènes du temps, là où les dieux eux-mêmes n’osent pas mettre les pieds. Tentatives de meurtre, complots en tous genres, poursuites échevelées, ces aventures vont faire émerger de nouvelles facettes des deux détectives.
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La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #4 : Peuples autochtones, nomades, les conséquences du contact avec l’Occident
Parmi les tables-rondes auxquelles nous avons pu assister cette année dans le cadre de la 25e Heure du Livre du Mans, l’une d’elles proposait de s’interroger sur la rencontre entre les peuples nomades d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique avec l’Occident. Intitulée « Peuples autochtones, nomades, les conséquences du contact avec l’Occident », elle réunissait Jean-Marc Durou (Les Touaregs, initiation aux cultures nomades), Raymond Figueras (Au pays des hommes-fleurs), Marie-Hélène Fraïssé (L’impensable rencontre), Anne Sibran (Les orphelines du Peuple fantôme) et Michèle Therrien (Les Inuit).
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L’île au trésor
Titre : L’île au trésor
Auteur : Pierre Pelot
Éditeur : Calmann-Lévy / Hélios (Les Moutons Électriques)
Date de publication : 2008 / 2015Synopsis : Le réchauffement climatique a fait son œuvre en ce XXIe siècle. Le niveau des océans a grimpé, modifiant le tracé des côtes et la géographie interne des continents. Tout au long de ces rivages redessinés, au cœur d’États dévastés et fragilisés, de nouveaux Frères de la Côte sont apparus. Pirates d’une ère nouvelle, pilleurs, mercenaires en tous genres. Flint était l’un d’eux. Un des plus grands, des plus sauvages. Un des plus malins aussi. Tous ses butins, il les a convertis en lingots d’or – seule valeur restée sûre dans ce monde à la dérive – dont il a caché la plus grande partie sur une île connue de lui seul et de ses proches complices. Quelques années plus tard, sur une île des Caraïbes en partie épargnée par la montée des océans, un certain capitaine Bill échoue dans une taverne tenue par Sally-Sea et son compagnon Trelawey. Traqué par une bande de malfrats qui en veulent manifestement à sa peau, Bill va laisser à Jim, le neveu de Sally-Sea qu’elle a recueilli lorsque sa mère a mystérieusement disparu, ce qui ressemble fort à une carte au trésor…
C’est assez dingue, quand on y réfléchit, cette façon étonnante qu’on a de percevoir le déroulement des événements. Sauf que, précisément, je crois que quand ils se produisent on n’y réfléchit pas, on a bien autre chose à faire et on se contente de tremper dedans, on ne songe même pas à espérer qu’ils se terminent vite quand ont sont durs à suivre, non , même pas. On est bien loin de ces préoccupations là quand on est embarqué. Parce qu’on est embarqué, voilà.
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La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #3 : La rencontre des peuples premiers
C’est en 2002 que le salon littéraire du Mans, jusqu’à présent baptisé les « 24 Heures du Livre », devient « la 25e heure du Livre » et adopte la thématique des peuples premiers. Depuis, les éditions successives ont tour à tour été consacrées aux Inuits, à l’Amazonie, l’Océanie, les Incas, les nomades des steppes, et plus récemment les peuples du fleuve Congo. A l’occasion de la rétrospective organisée cette année, une conférence réunissant les représentants de certains de ces peuples premiers s’est tenue samedi dans la grande salle du complexe culturel des Quinconces. Y étaient présents : Karen et Harlyn Geronimo (arrière-petit-fils de Geronimo et Medicine-Man apache), Mundiya Kepanga (chef Papou), Gerlee Narantsatsral (chamane mongole), Almir Narayamoga Suruí (chef Indien Suruí) et un représentant du peuple Touareg. A ces invités prestigieux s’ajoutaient Naraa Dash, Marc Dozier (photographe spécialiste des Papous), Jean-Marc Durou (photographe spécialiste des Touaregs), Thomas Pizer (président de l’association Aquaverde), Corine Sombrun (journaliste spécialiste de la Mongolie).
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La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #2 : Arts premiers
Parmi les tables-rondes auxquelles nous avons pu assister cette année dans le cadre de la 25e Heure du Livre du Mans, celle intitulée « Arts Premiers » proposait de s’interroger sur le classement et la présentation des arts en provenance d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Amérique. Pour en parler Bernard Magnier était entouré de trois spécialistes : Roger Boulay, auteur de « Casse-tête et massues Kanak » et de « Erotik Kanak » ; Isabelle Glorieux-Desouche, auteure de « Comment parler des arts premiers aux enfants » ; et enfin Pascal Mongne, auteur de « Les collections amérindiennes de France : l’histoire d’une image ou le balancier du goût ».
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La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #1 : Pratiques chamaniques
Parmi les premières tables-rondes auxquelles nous avons pu assister cette année dans le cadre de la 25e Heure du Livre du Mans, celle intitulée « Pratiques chamaniques » proposait d’effectuer un rapide tour d’horizon de la façon dont se pratiquait le chamanisme chez différents peuples du monde. Étaient présents pour en parler Sébastien Baud (qui avait déjà été invité il y a quelques années pour parler du chamanisme andin et à qui on doit l’ouvrage « Faire parler les montagnes »), Harlyn et Karen Geronimo, tous deux descendants de grands chefs Appaches ; Corinne Sombrun, journaliste et marraine du salon, auteur de « Les esprits de la steppe » ; et enfin Michèle Therrien, spécialiste du peuple inuit. La conversation s’ouvre évidemment sur une présentation très générale de ce qu’est le chamanisme et de ses particularités. Les écrivains et spécialistes présents insistent bien sur le fait que le chamanisme n’est pas une religion au sens ou on l’entend aujourd’hui puisqu’il ne s’agit pas d’une transcendance verticale mais au contraire d’inter-relations entre un être humain et des êtres surnaturels. Pour Michèle Therrien il faut bien distinguer les deux : il y a des peuples à dieux et des peuples à chamanes. Son rôle premier est de veiller à l’équilibre du monde, une nécessité pour ces peuples qui doivent vivre en harmonie avec leur environnement, parfois très hostile.
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Le monde d’Aïcha : Luttes et espoirs des femmes au Yémen
Titre : Le monde d’Aïcha : Luttes et espoirs des femmes au Yémen
Scénariste et dessinateur : Ugo Bertotti
Reporter et photographe : Agnès Montanari
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2014Synopsis : Entre espoirs et luttes, rêves et incertitudes, un témoignage exceptionnel sur la condition actuelle des femmes yéménites. Agnès Montanari, reporter-photographe, a vécu plusieurs mois au Yémen et a réussi à approcher certaines d’entre elles jusque dans l’intimité de leur foyer. Ses récits mis en images par les dessins d’ombre et de lumière d’Ugo Bertotti deviennent une bande dessinée-documentaire empreinte d’humanité.
L’idée dont vous me parlez me plaît bien… Un reportage qui donne la parole aux mystérieuses femmes du Yémen… Elles sont si nombreuses, celles qui ont envie de parler d’elles, même si bon nombre ne le feront que sous couvert d’anonymat. Nous sommes tous, les hommes comme les femmes, prisonniers d’un cercle tribal qui se nourrit de pauvreté et d’ignorance, qui fait peur. C’est là mon pays : archaïque, abîmé et magnifique.