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Off Road
Titre : Off Road
Scénariste et Dessinateur : Sean Murphy
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : 20 septembre 2013 (2004 en VO chez IDW)Synopsis : Trent, étudiant en Beaux-Arts, vient de se faire plaquer par sa copine, Greg ne sait pas quoi faire de sa vie malgré sa fortune familiale, et Brad est un brave gars dont le père lui mène la vie… Un eu désaxés et en plein questionnement sur l’existence, les trois amis décident de faire une virée sauvage dans la Jeep flambant neuve de Greg avant de rejoindre une soirée. Mais l’aventure tourne court lorsqu’ils se retrouvent embourbés, au milieu de nulle part. Piégés, Trent, Greg et Brad vont vivre une de ces expériences qui détruit une amitié ou la soude à jamais.
Le génie, c’est comme un 4×4…
Ça peut vous emmener très loin
et vous coincer dans les endroits les plus reculés.Les Urban Indies se multiplient chez Urban Comics et cet Off Road prend joliment place dans toute comicsothèque qui se veut éclectique et curieuse des dessinateurs en forme du moment.
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Gagner la guerre
Titre : Gagner la guerre
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2009
Récompenses : Prix Imaginales 2009 (meilleur roman français)Synopsis : Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier. » Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon.
La guerre doit payer la guerre : sans quoi même le vainqueur en sort navré et à merci de ses ennemis restés hors du pré.
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Saga, tome 2
Titre : Saga, tome 2
Série : Saga, tome 2
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : 20 septembre 2013 (mai 2013 en VO chez Image Comics)Synopsis : Après avoir réchappé aux horreurs de la planète Clivage, à ses champs de bataille, et aux chasseurs de primes lancés à leur poursuite, Alana, Marko et leur fille Hazel, symbole d’une paix possible entre les deux peuples, s’apprêtent à relever leur plus grand défi : faire la connaissance des grands-parents !
N’oublie jamais. N’oublie jamais les innombrables héros qui ont tant sacrifié. Et plus important, n’oublie jamais ces maléfiques enculés avec leurs ailes.
Avec ce deuxième tome, cette Saga de Brian K. Vaughan et de Fiona Staples poursuit sa route entre univers de science-fiction et moult créatures fantastiques.
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Arsène Lupin, gentleman cambrioleur
Titre : Arsène Lupin, gentleman cambrioleur
Cycle : Les aventures extraordinaires d’Arsène Lupin, tome 1
Auteur : Maurice Leblanc
Nouvelles : L’Arrestation d’Arsène Lupin ; Arsène Lupin en prison ; L’Évasion d’Arsène Lupin ; Le Mystérieux voyageur ; Le Collier de la reine : Le Coffre-fort de madame Imbert ; Herlock Sholmès arrive trop tard ; La Perle noire ; Le Sept de coeur
Éditeur : Le Livre de Poche (coll. Policier)
Date de publication : 1962 (déjà en 1907 chez Pierre Lafitte)Synopsis : Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire (qui ici, en l’occurrence, s’appelle l’inspecteur Ganimard), traînant les cœurs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur est un Robin des Bois de la « Belle Époque ».
Un Robin des Bois bien français : il ne se prend pas trop au sérieux, ses armes les plus meurtrières sont les traits d’esprit ; ce n’est pas un aristocrate qui vit comme un anarchiste mais un anarchiste qui vit comme un aristocrate. Arsène Lupin, après plus d’un demi-siècle, n’a pas vieilli. Il ne vieillira jamais en dépit de son chapeau haut de forme, de sa cape et de son monocle.Lupin ne reste en prison que le temps qu’il lui plaît, et pas une minute de plus.
Ces nouvelles d’Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, ont largement contribué à populariser ce personnage facétieux qu’est ce voleur au grand cœur. Après le succès de la toute première nouvelle le mettant en scène, Maurice Leblanc publie ensuite ce recueil pour nous conter plusieurs de ses aventures.
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Focus #2 : Glénat main dans la main avec le Centre des Monuments Nationaux
En collaboration avec les éditions du Patrimoine, les éditions Glénat et sa section BD multiplient des productions mettant en valeur des monuments bien français.
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Ayesha : La légende du peuple Turquoise
Titre : Ayesha : La légende du peuple Turquoise
Auteur : Ange (Anne et Gérard Guéro)
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2005Synopsis : Dans les royaumes orientaux de Tanjor, le Peuple turquoise est en esclavage depuis des millénaires. Mais il chérit une légende qui lui donnera un jour le courage de se révolter : la légende d’Ayesha, la déesse qui commandera aux étoiles et rendra la liberté à ses enfants condamnés. La jeune reine Marikani n’est pas insensible à leur sort, mais elle a d’autres soucis. De retour d’exil, elle espère rallier la cité d’Harabec et reprendre le trône dont on la écartée. Malgré tout son orgueil, elle aura bien besoin de l’aide d’Arekh, un galérien cynique et brutal dont elle a sauvé la vie. Ils n’ont rien en commun. Leur rencontre va pourtant changer le destin de toute une civilisation, bien au-delà de tout ce qu’ils pouvaient imaginer. Ceci est l’histoire d’une femme indomptable, de ceux qui l’ont aimée et de ceux qui l’ont trahie. Ceci est l’histoire d’une révolution.
Qu’importe l’origine du mythe. Ce qui est certain, c’est qu’à l’époque où Salmyre, la cité lointaine, étincelait de ses dernières lumières d’or, que l’émir et la reine d’Harabec se livraient à leurs querelles insignifiantes et séculaires, une révolte sourde et secrète grondait dans le cœur des esclaves du Peuple turquoise. Ils parlaient d’Ayesha. Ils attendaient Ayesha.
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Murena, tome 6 : Le Sang des bêtes
Titre : Le Sang des bêtes
Série : Murena, tome 6
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 8 juin 2007Synopsis : Massam, l’esclave chargé des basses oeuvres de l’impératrice Poppée, a reçu l’ordre d’exterminer le gladiateur Balba, l’ami de Lucius Murena, et sa compagne Evix qui osa vaincre Néron à la course de chars. Déterminés à venger l’assassinat de Britannicus, ils sont considérés comme de dangereux ennemis de l’empereur. Les deux colosses finissent par s’affronter et Balba l’emporte sur Massam. Au palais impérial, tandis que Néron projette de construire une Rome nouvelle, Poppée se prélasse en compagnie de ses suivantes. L’une de ses plus intimes, Arsilia, est invitée à rejoindre secrètement le poète Pétrone dans un quartier populaire de la ville. Elle s’y retrouve en présence de Murena dont elle s’était éprise au temps où celui-ci était l’un des proches de l’empereur. Murena est persuadé qu’Arsilia est complice de l’enlèvement de la seule femme qu’il aime et qu’elle sait où elle a été emmenée. Toujours aussi éperdument épris et résolu à retrouver son aimée, Murena décide ainsi de partir en Gaule à sa recherche. Balba et Evix acceptent de le suivre à la condition qu’au retour, il les aide à éliminer Néron, le tyran et l’assassin de Britannicus. L’aboutissement de ce projet semble maintenant facilité par la disparition de Massam. Laissé pour mort, celui-ci se remet pourtant de ses blessures et Poppée veille personnellement à ce qu’il redevienne l’implacable tueur qu’il était…
Je ne suis pas un seigneur. Mais un gladiateur. Je n’édicte pas des lois, je brise des os. Compris ?
Avec Le Sang des bêtes, la série Murena se focalise un peu plus sur son aspect le plus sanglant entre meurtres et combats à mort.
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Sept secondes pour devenir un aigle
Titre : Sept secondes pour devenir un aigle
Auteur : Thomas Day
Nouvelles : Mariposa ; Sept secondes pour devenir un aigle ; Éthologie du tigre ; Shikata ga nai ; Tjukurpa ; Lumière noire
Éditeur : Le Bélial
Date de publication : 12 septembre 2013Synopsis : Une île du Pacifique à la fois tombeau de Magellan et unique territoire d’un arbre à papillons endémique… Un homme au visage arraché par un tigre mais qui continue de protéger « la plus belle créature sur Terre », coûte que coûte… Un Sioux oglala sur le chemin du terrorisme écologique… Un trio de jeunes Japonais qui gagne sa vie en pillant la zone d’exclusion totale de Fukushima…Des Aborigènes désœuvrés cherchant dans la réalité virtuelle un songe aussi puissant que le Temps du Rêve de leur mythologie… Une Terre future, post-Singularité, inlassablement survolée par les drones de Dieu… Science-fiction, fantastique et uchronie… Thomas Day explore ici le rapport de lhomme à la nature à travers six plongées dans les marges du monde, de l’Asie à l’Amérique en passant par l’Australie.
Deux scientifiques japonais font une étude statistique des grandes catastrophes de la période 1861-2007. Ils mettent en corrélation le nombre de victimes de ces catastrophes naturelles avec le nombre de naissances recensées durant cette même période. Ça donne un graphique à deux courbes tout simple. La ligne future théorique, où le nombre de victimes deviendra équivalent au nombre de naissances, c’est la Barrière Gaïa. L’équilibre par la catastrophe. Leur étude invite en moi une image anti-scientifique, presque métaphysique : la Terre a choisi de se débarrasser de la vermine qui l’empoisonne ; elle se secoue, ce qui donne des tremblements de terre ; elle se roule dans les ouragans comme un buffle dans la boue pour apaiser les démangeaisons de son écorce endommagée. Elle se venge de nous, car nous comme trop nombreux, trop sales, trop négligents. C’est une idée farfelue qui me plaît bien.
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Chronique d’une razzia au Livre sur la Place
A peine embarqué dans un cheval de fer qui quitte Metz à pleine allure, voilà que la pluie se met de la partie et prend visiblement un plaisir certain à sévir avec ardeur. Quel crève-cœur de voir le centre Pompidou, chef d’œuvre architectural unique niché dans un écrin méconnu, ah Metz !, battu par les vents, la pluie, la grisaille.
L’arrivée dans la grande rivale, la « ville du Sud » n’est guère réjouissante. Le parapluie est de rigueur. Mais fort heureusement voilà des panneaux indicateurs forts sympathiques. Peu importe où l’on se retrouve, par où l’on s’égare… aucun doute n’est permis : le sentier est bien balisé et aucun passant ne peut prétexter ne pas savoir où aller.