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La nuit du prédateur
Titre : La nuit du prédateur
Auteurs : Steven Brust et Megan Lindholm
Éditeur : Mnémos / Pocket
Date de publication : 2006 / 2009Synopsis : Cigâny est le Gitan. Il arpente la ville de Lakota dans un nuage de magie. Stepovitch est un flic endurci, qui passe son temps à découvrir des victimes assassinées dans le sillage du Gitan. La Belle Dame règne sur le Monde d’en bas. Elle tisse sa toile autour des habitants pour les emprisonner dans son réseau mortel… jusqu’à ce que les souvenirs oubliés du Gitan se dressent entre la ville bien-aimée de Stepovitch et les sombres desseins de la Dame. Un roman étonnant où se mêlent musique, magie et combats mortels. Un policier désabusé et un gitan doté de pouvoirs magiques font équipe pour combattre les sinistres projets du Monde d’en bas et sauver la ville.
Il y a trois mondes, et chacun d’entre eux est maintenu à sa place par un arbre. La Belle Dame vient du monde d’en bas, qu’elle a recouvert de ténèbres, car Elle veut être la seule lumière au monde. A certains, Elle offre des cadeaux dans l’espoir qu’ils La serviront. Les autres, Elle les soumet par la peur ou en plongeant leur esprit dans les ténèbres, de sorte qu’Elle demeure la seule chose qu’ils voient avec clarté. Je suis celui qui a fait le serment de rendre la lumière à Son monde ; mais d’abord elle doit être bannie du Vôtre. Elle est Luci, la séductrice, celle qui apporte le fléau dévastateur.
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Merlin, tome 1 : La colère d’Ahès
Titre : La colère d’Ahès
Série : Merlin (1ère série), tome 1
Scénariste : Jean-Luc Istin
Dessinateur : Éric Lambert
Éditeur : Soleil Productions (Soleil Celtic) / Nucléa
Date de publication : 2000Synopsis : Que renaissent les légendes… Acculé au néant, le monde féérique se perd sous la pression de la nouvelle religion, celle du Nazaréen. Ahès, reine du monde cachée décide, pour sauver son peuple, de créer un être à l’instar de jésus. Un sauveur qui sera le fruit de l’union d’une femme pure et vierge et d’un esprit des airs. Ce libérateur devra réunir les deux mondes et les sauver de l’oubli.
Je trouve cela assez pénible, mes enfants, cette manie de brûler et de pendre ! Le Christ n’a-t-il pas dit : que celui qui n’a point péché me jette la première pierre ? Moi, je dis : balancez-m’en une et je vous décroche cette sainte croix en pleine face !! Alors peut-être comprendrez-vous ce qu’a enduré notre Seigneur lorsqu’il est mort afin d’expier nos fautes !!! (Père Blaise)
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Maps to the Stars
Titre : Maps to the Stars
Scénario : Bruce Wagner
Réalisateur : David Cronenberg
Acteurs principaux : Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, Olivia Williams, Evan Bird, John Cusack, Sarah Gadon, Carrie Fisher, Niamh Wilson, Amanda Brugel
Date de sortie française : 21 mai 2014
Récompenses : Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2014 pour Julianne MooreSynopsis : A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice.
La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité.
Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.Alors que visiblement la presse semble favorable au film de Cronenberg, et bien pour moi c’est une grosse déception. Hollywood nous est présenté comme un immense asile psychiatrique, ce qui est peut-être vrai. Mais ou est passé le David Cronenberg de « La mouche » ou de « The end of violence » ?
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Un an dans les airs
Titre : Un an dans les airs
Auteurs : Johan Héliot, Jeanne-A. Debats, Raphaël Albert, Raphaël Granier de Cassagnac
Illustrateur : Nicolas Fructus
Éditeur : Mnémos (Ourobores)
Date de publication : 2013 (mars)Synopsis : Avec Un an dans les airs, découvrez en exclusivité mondiale l’unique voyage extraordinaire entrepris par Jules Verne lui-même ! Dans Un an dans les airs, vous rencontrerez les véritables Capitaine Nemo, Phileas Fogg et autres Robur le Conquérant. Dans un périple à vous couper le souffle. vous survolerez la jungle africaine, l’Antarctique, les Indes et les Amériques ; vous franchirez l’Himalaya ! Et ceci à bord de la plus incroyable des machines volantes jamais conçue ! Un an dans les airs peut être mis entre toutes les mains : c’est le cadeau idéal pour les petits comme les grands ! L’ouvrage émerveille par ses images et ses photographies grandioses, ses témoignages étourdissants, les styles flamboyants de ses auteurs.
Au crépuscule de mon existence je ressens l’absolue nécessité de coucher sur ces pages ma version des faits qui se déroulèrent de 1869 à 1870 et qui inspirèrent si profondément mon maître et néanmoins rival en écriture. Jules Verne. Quand j’en aurait terminé, j’enfermerai ce cahier dans la malle où je conserve les carnets que mes trois compagnons rédigèrent à l’époque, avec les photographies que nous fîmes alors, et les croquis que nous réalisâmes depuis. Si vous lisez ces documents, vous découvrirez l’incroyable aventure que nous vécûmes ensemble. Jules Verne, Julie Servadac, Nadar et moi-même. Une année formidable passée à naviguer dans les airs en compagnie des hommes les plus éclairés de ce temps.
« Cinq semaines en ballon », « Vingt mille lieues sous les mers », « Le tour du monde en 80 jours »… Qui ne connait pas aujourd’hui Jules Verne et son œuvre ? C’est à cet auteur jouissant aujourd’hui d’une impressionnante popularité partout dans le monde que les éditions Mnémos ont choisi de rendre hommage avec « Un an dans les airs », bel ouvrage né de la collaboration de quatre auteurs et d’un dessinateur.
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Faut-il aller voir… Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ?
Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire fit une sortie littéraire remarquée, son adaptation cinématographique éponyme espère évidemment le même résultat à partir du 28 mai 2014.
Synopsis : Le jour de son 100ème anniversaire, un homme s’échappe de sa maison de retraite pour une cavale rocambolesque, certain qu’il n’est pas trop tard pour tout recommencer à zéro. Débute alors une aventure inattendue et hilarante aux côtés d’un escroc, d’un vendeur de hot-dogs, d’une rousse et d’un éléphant…
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Faut-il aller voir… Maléfique ?
La Belle au bois dormant s’apprête à revivre au cinéma, mais cette fois en prises de vue réelles, le 28 mai 2014 dans Maléfique (Maleficient).
Synopsis : Maléfique est une belle jeune femme au cœur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son cœur pur en un cœur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. Mais lorsque l’enfant grandit, Maléfique se rend compte que la petite princesse détient la clé de la paix du royaume, et peut-être aussi celle de sa propre rédemption…
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Faut-il aller voir… La Liste de mes envies ?
C’est le 28 mai 2014 qu’arrive sur nos grands écrans La Liste de mes envies, l’adaptation éponyme du roman de Grégoire Delacourt.
Synopsis : Lorsque la petite mercière d’Arras découvre qu’elle a gagné 18 millions à la loterie et qu’elle peut désormais s’offrir tout ce qu’elle veut, elle n’a qu’une crainte : perdre cette vie modeste faite de bonheurs simples qu’elle chérit par-dessus tout. Mais le destin est obstiné, et c’est en renonçant trop longtemps à cette bonne fortune qu’elle va déclencher, bien malgré elle, un ouragan qui va tout changer. Tout, sauf elle.
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Deux jours, une nuit
Titre : Deux jours, une nuit
Scénario : Jean-Pierre et Luc Dardenne
Réalisateur : Jean-Pierre et Luc Dardenne
Acteurs principaux : Marion Cotillard, Fabrizio Rongione, Pili Groyne, Simon Caudry, Catherine Salée, Baptiste Sornin, Olivier Gourmet
Date de sortie française : 21 mai 2014
Récompenses : Sélection Officielle Festival de Cannes 2014Synopsis : Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.
Le combat est double pour Sandra, celui de sauver sa place bien évidemment mais aussi celui qu’elle doit mener contre elle-même. Ne pas lâcher, ne pas se résigner, quand vous ne penser qu’a rester au fond de votre lit. C’est celui le plus difficile.
Avec l’aide de son mari (excellent Fabrizio Rongione, habitué de l’univers Dardennien) elle doit convaincre ces collègues de lui sauver la peau. Manu est son garde-fou, sa béquille, celui qui inlassablement l’aide à repartir, à se relever quand Sandra n’en peut plus, n’y croit plus. Lui aussi encaisse mais ne montre rien, il sait très bien que si lui aussi se met à douter, c’est leur famille qui implosera. Dans ces scènes, ils sont tout les deux magnifiques. Marion Cotillard est une nouvelle fois bluffante de vérité, on sait dès la première scène que les frères Dardenne ont fait le bon choix.
Déprimée, blessée, abattue sa lutte pour rester debout est admirable. La caméra des Dardenne capte ça avec la justesse qu’on leur connait.
Le sujet nous interpelle forcément, que ferions-nous à leur place ? Chaque décision est respectable, indiscutable, il n’y a pas de jugement, chacun se dépatouille avec un quotidien pas franchement rose. C’est aussi pour cela que le film est aussi réussi, il est constamment sur le fil sensible de l’émotion. Un nouvel élément apparait dans l’univers des Dardenne, c’est la lumière. Depuis leur précédent film (« Le gamin au vélo »), peut-être pour corroborer les paroles de la chanson d’Aznavour « la misère serait moins pénible au soleil ». C’est ensemble que Sandra et Manu, iront au bout de leur quête, histoire de ne rien regretter et de ressortir plus fort.Une nouvelle fois, les Dardenne nous touchent en plein cœur, qu’ils en soit remerciés et peut-être une nouvelle fois récompensés à Cannes.
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Sur la plage de Chesil
Titre : Sur la plage de Chesil (On Chesil Beach)
Auteur : Ian McEwan
Éditeur : Gallimard
Date de publication : 2008 (2007 en VO chez Jonathan Cape)Synopsis : «Ils étaient jeunes, instruits, tous les deux vierges avant leur nuit de noces, et ils vivaient en des temps où parler de ses problèmes sexuels était manifestement impossible…» Le soir de leur mariage, Edward Mayhew et Florence Ponting se retrouvent enfin seuls dans la vieille auberge du Dorset où ils sont venus passer leur lune de miel. Mais en 1962, dans l’Angleterre d’avant la révolution sexuelle, on ne se débarrasse pas si facilement de ses inhibitions et du poids du passé. Les peurs et les espoirs du jeune historien et de la violoniste prometteuse transforment très vite leur nuit de noces en épreuve de vérité où rien ne se déroule selon le scénario prévu. Dans ce roman dérangeant, magistralement rythmé par l’alternance des points de vue et la présence obsédante de la nature, Ian McEwan excelle une nouvelle fois à distiller l’ambiguïté, et à isoler ces moments révélateurs où bifurque le cours d’une vie.
C’était encore l’époque où le fait d’être jeune représentait un handicap social, une preuve d’insignifiance, une maladie vaguement honteuse dont le mariage était le premier remède.
C’est Sur la plage de Chesil que se déroule le drame. Un couple, deux jeunes gens encore vierges, replis d’appréhension et de préjugés. Ian McEwan ne choisit pas ses situations au hasard.
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La Tartine du Dimanche matin #17 : Croquez deux franchises en une seule, il en sort un mash-up !
La Tartine du Dimanche matin est enfin de retour ! Après plusieurs semaines d’absence, tentons de nous renouveler un petit peu en nous intéressant à une pratique de plus en plus courante : croiser deux œuvres pour en créer une troisième. Crossover, mash-up, croisement de franchises : peu importe comment vous l’appeler ce processus de création a l’intérêt certain de devoir faire cohabiter des univers parfois diamétralement opposés et souvent déjà très denses.