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Les invités de la 25e Heure du Livre du Mans 2014
La 25ème Heure du Livre du Mans dévoile progressivement la liste officielle de ses invités et de ses intervenants pour son édition 2014. Du beau monde viendra sur les bords de la Sarthe le 4 et 5 octobre 2014, faisons donc un large résumé de quelques têtes d’affiche. Attention, ce n’est qu’une sélection très personnelle pour le Bibliocosme.
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Le Maître voleur, tome 1 : J’arrête
Titre : J’arrête
Série : Le Maître voleur, tome 1 (Thief of the Thieves)
Scénaristes : Robert Kirkman et Nick Spencer
Dessinateur : Shawn Martinbrough
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : (2012 en VO chez Image Comics)Synopsis : Derrière l’identité de Conrad Paulson se cache en réalité celle de Redmond, le plus grand des voleurs. Rien n’est hors de sa portée, sauf la vie qu’il a dû laisser derrière lui. Aujourd’hui, il tente de renouer avec celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer et de retrouver la trace de ce fils qu’il connaît à peine. Si possible, avant que le FBI ne mette la main sur lui, même si c’est le cadet de ses soucis…
– C’est MA voiture.
– Ouais, ben encore deux minutes, et c’était la mienne !Robert Kirkman tente parfois de délaisser les morts-vivants et les super-héros pour s’attaquer au domaine du polar et du thriller. Ce maître voleur, en collaboration avec Nick Spencer et Shawn Martinbrough, est l’occasion d’ouvrir son « Kirkman-verse » à un autre genre.
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Gilgamesh, roi d’Ourouk
Titre : Gilgamesh, roi d’Ourouk
Auteur : Robert Silverberg
Éditeur : L’Atalante / Folio
Date de publication : 1990 / 2000Synopsis : « Je suis celui que vous nommez Gilgamesh. Je suis le pèlerin de toutes les routes du Pays et d’au-delà le Pays. Je suis celui à qui toutes choses ont été révélées, vérités dissimulées, mystères de la vie et de la mort, et de la mort surtout. J’ai connu Inanna dans le lit du Mariage sacré ; j’ai terrassé des démons et je me suis entretenu avec les dieux ; je suis dieu moi-même aux deux tiers, un tiers homme seulement. » Inspirés de L’épopée de Gilgamesh, le plus ancien texte épique de l’histoire de l’humanité, voici les Mémoires du roi mythique sumérien d’il y a quelque cinq mille années, de son enfance dans la cité d’Ourouk jusqu’à sa quête de l’immortalité.
J’avais rêvé depuis bien des années de batailles. J’avais souvent connu l’affrontement sur les terrains de jeux d’Ourouk, imaginé des dispositifs de combat, conduit mes camarades en de farouches assauts contre d’invisibles ennemis. Mais il est un chant de bataille qu’entend seule l’oreille du guerrier, une musique aiguë et pénétrante qui traverse la torpeur des espaces avec le tranchant d’une lame : tant que l’on n’a pas eu connaissance de ce chant, on n’est pas un guerrier, pas davantage un homme.
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Kaamelott, tome 1 : L’Armée du Nécromant
Titre : L’Armée du Nécromant
Série : Kaamelott, tome 1
Scénariste : Alexandre Astier
Dessinateur : Steven Dupré
Éditeur : Casterman
Date de publication : 15 novembre 2006Synopsis : Retrouvez le Roi Arthur et les Chevaliers de Kaamelott aux prises avec une terrible armée de morts-vivants. L’Armée Du Nécromant, une grande aventure inédite, est le premier volet d’une nouvelle série de bandes dessinées écrites par Alexandre Astier et enluminées par Steven Dupré. L’Armée du Nécromant plonge les héros de Kaamelott dans une lutte contre les morts-vivants. Alors que la vallée se trouve soudainement peuplée de zombies égarés (et pratiquement inoffensifs), Arthur et ses hommes remontent à la source du mal.
Nécromant : N’aurais-je pas affaire au roi Arthur ?
Roi Arthur : Tout juste. Le roi Arthur qui est venu vous botter le cul.
Perceval : Ouais ! Vous pouvez dire adieu à vos…
Père Blaise : À vos quoi ?
Perceval : Je sais pas. J’ai voulu balancer une phrase un peu classe mais j’ai pas la fin.L’Armée du Nécromant ! Kaamelott en bande dessinée, ça ne démarre pas avec le plat de la main morte ! (Comment ça, c’est pas comme ça qu’on dit ?)
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Johan Héliot vous présente ses hommages
Titre : Johan Héliot vous présente ses hommages
Auteur : Johan Héliot
Nouvelles : Au plus élevé trône du monde ; Pax Bonapartia ; Paris avant l’orage ; La véritable toute première affaire ; Trouver son cœur et tuer la bête ; Monsieur Mouche et la grande demoiselle ; Le robot du devoir ; Le rêve d’Amerigo Vespucci ; Le souffle du destin ; Une étude au rouge ; Idylle du temps des ombres ; La chose dans la glace ; La nuit du Grand Duc ; Opération Münchhausen ; Vous rêvez trop de Fantômas ; Toujours plus, toujours ! ; L’huile et le feu ; La musique des âmes ; A la Bastille, gabba gabba hey ! ; Faërie Boots
Éditeur : Les Moutons Electriques
Date de publication : 2013Synopsis : Le prince Paul Sernine, alias Arsène Lupin, lève le voile sur le plus fabuleux complot de l’Histoire – attendez-vous à un choc ! Charles de Gaulle enfile son masque et son costume de super-héros pour sauver la République d’une tentative de coup d’État. Fantômas revient du fin fond de l’espace, radicalement transformé, vivre une ultime aventure. Sherlock Holmes repousse une invasion extra-terrestre sans sortir du 221b, Baker Street. Aristide Bruant propose un drôle de contrat aux nouveaux frangins Ramones. Hermann Göring s’envole pour les glaces du pôle. James Bond affronte le futur de l’humanité, Cyrano et d’Artagnan guerroient sur la Lune… Et beaucoup d’autres encore, héros super ou ordinaires, empruntés le temps d’un hommage aux pages des manuels d’histoire et des récits de fiction qui ont nourri l’imaginaire de Johan Heliot pendant son adolescence.
Il ne s’agit pas de follie mais de désir. De désir et d’angoisse. De la plus grande angoisse éprouvée par les hommes depuis qu’ils ont quitté l’abri de leurs grottes primitives. A leurs manières, les explorateurs de la Renaissance ont fait franchir à l’humanité un second pas en dehors de la grotte qu’est notre Vieux Monde. Et ils l’ont franchi porteurs d’un espoir sans bornes, animés par un désir aussi vieux que la vie : découvrir et agrandir l’univers. Mais si cet espoir vient se heurter au mur froid de la réalité, le choc est rude. Plus rude qu’il est possible de le supporter. Alors, une mécanique merveilleuse, faite de mille rouages infinitésimaux, se met en branle dans l’esprit des pionniers. S’il n’y a rien à découvrir, il y a tout à inventer ! Le pari est beaucoup plus excitant, d’ailleurs. » (Le rêve d’Amerigo Vespucci)
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Les séries Arrow et The Flash annoncent leur rentrée !
Les deux séries super-héroïques phares de la CW font revivre l’intérêt télévisuel de DC Comics : la toute nouvelle série The Flash rejoint le monde d’Arrow. Les deux s’enchaîneront chaque semaine à partir de début octobre.
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Flex Mentallo
Titre : Flex Mentallo
Scénariste : Grant Morrison
Dessinateur : Frank Quitely
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Deluxe)
Date de publication : 11 janvier 2013 (2012 en VO chez DC Comics)Synopsis : Flex Mentallo est un des plus grands super-héros de l’histoire des comics mais c’est aussi une création complètement fictive du dessinateur Wally Sage. Au moment où ce dernier fait une tentative de suicide, Flex se lance à la recherche de son ancien allié, le Fait. Au terme de leurs odyssées, le Créateur et la Créature vont-ils finir par se rencontrer ?
Je me suis dit qu’il valait mieux que je reste là. À vivre et souffrir comme un homme plutôt que comme un dieu qui regarde de haut ceux qui vivent et souffrent.
Avez-vous déjà lu du Grant Morrison et constaté combien celui-ci pouvait aller fouiller très loin dans l’histoire des comics pour réinventer des histoires largement plus originales que ses collègues ? Peu importe la réponse, ce Flex Mentallo, malgré son titre pas piqué des hannetons, montre combien le « Grand Grant » peut être au sommet quand il s’adonne à la spéléologie de la comicsologie.
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Hippocrate
Titre : Hippocrate
Scénario : Thomas Lilti, Julien Lilti, Baya Kasmi, Pierre Chausson
Réalisateur : Thomas Lilti
Acteurs principaux : Vincent Lacoste, Reda Kateb, Marianne Denicourt, Jacques Gamblin, Félix Moati, Philippe Rebbot, Carole Franck
Date de sortie française : 3 septembre 2014Synopsis : Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.
Il y a comme ça, de temps à autre, des films qui, par leur sujet, méritent d’entrée l’adhésion. «Hippocrate » fait partie de cette catégorie. L’état de nos hôpitaux, les cadences infernales demandées au personnel, l’épée de Damoclès constamment au dessus de leur tête, la peur de faire une connerie parce que trop pressé, trop stressé, trop fatigué… tout cela, le film de Thomas Lilti l’évoque avec une grand justesse. C’est tellement vrai, tellement réaliste qu’on pourrait se croire dans un documentaire. Rehaussé par le choix d’un casting impeccable (mention méga bien à Reda Kateb, une nouvelle fois formidable) : Vincent Lacoste, en interne un poil nonchalant et peu sur de lui, montre un visage qu’on lui connaissait pas et c’est tant mieux. On retrouve avec plaisir Marianne Denicourt, on salut Philippe Rebbot et Carole Franck, excellents seconds rôles.
« Hippocrate » vous met la boule à l’estomac, mais sans pathos ni voyeurisme. Ajoutez- y un humour bienvenu et vous avez là un film qui devrait rencontrer un large public. J’en fait le serment, « Hippocrate » est un excellent film. A montrer à nos gouvernants.
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Osama
Titre : Osama
Auteur : Lavie Tidhar
Éditeur : Panini (collection Eclipse)
Date de publication : 2013
Récompenses : World Fantay Award 2012Synopsis : Dans un monde proche du nôtre, mais où le terrorisme international n’existe pas, nous découvrons Joe, un détective privé tiré des films noirs des années 60. Il est engagé pour retrouver Mike Longshott, un obscur auteur de romans pulp, ayant pour personnage principal un certain Oussama Ben Laden. Dans ses romans, l’auteur dépeint un monde proche de celui de Joe, mais où Ben Laden est bien réel… un monde comme le nôtre. Afin de mener à bien sa mission, Joe parcourt la planète et découvre les Réfugiés. Il plonge alors dans un univers où la frontière entre son existence et la nôtre disparaît, et les secrets qu’il y découvre risquent bien de le tuer…
Vous n’êtes pas un combattant ennemi, vous êtes un terroriste. Vous n’êtes le soldat d’aucune guerre. Vous êtes un terroriste… Nous ne traitons pas avec les terroristes. Nous les poursuivons un à un et nous les livrons à la justice.
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The salvation
Titre : The salvation
Scénario : Kristian Levring
Réalisateur : Kristian Levring
Acteurs principaux : Mads Mikkelsen, Eva Green, Jeffrey Dean Morgan, Jonathan Pryce, Eric Cantona, Douglas Henshall, Mikael Persbrandt
Date de sortie française : 27 aout 2014
Hors compétition Festival de Cannes 2014Synopsis : 1870, Amérique. Lorsque John tue le meurtrier de sa famille, il déclenche la fureur du chef de gang, Delarue. Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, le paisible pionnier doit alors traquer seul les hors-la-loi.
Lorsque que des truands à l’air patibulaire assassine femme et fils sous vos yeux ou presque, après la douleur insupportable, l’heure de la vengeance vient sonnée. Œil pour œil, dent pour dent. Faut pas le chauffer le Mads. Eva Green est toujours aussi belle malgré une vilaine cicatrice à la bouche, Mads Mikkelsen est aussi bavard qu’Eva (elle est muette dans le film) mais son regard toujours aussi pénétrant en dit long sur ses intentions. Cantona vient jouer les méchants, sans avoir grand-chose à montrer. On notera la très belle photographie de Jens Schlosser, les splendides paysages de ce mythique Ouest américain. Un western avec tous les codes du genre, (injustice, vengeance etc.…) et un casting international. « The salvation » est un western classique, ultra violent, ultra référencé aussi : on pense forcément à Sergio Léone, à Tarantino.
Même si le film de Kristian Levring n’arrive jamais à atteindre le niveau de ses glorieux confrères, cette sanglante loi du talion a assez de cartes dans son jeu, pour le rendre, à défaut d’être inoubliable, plutôt intéressant. Ni plus, ni moins.









