Un putain de salopard, tome 1 : Isabel
Titre : Isabel
Cycle/Série : Un putain de salopard, tome 1
Scénariste : Régis Loisel
Dessinateur : Olivier Pont
Éditeur : Rue de Sèvres [site officiel]
Date de publication : 24 avril 2019
Synopsis : Au coeur de la jungle menaçante, des destins se mêlent… souvent pour le pire.
Max, qui vient d’enterrer sa mère, se retrouve avec pour héritage deux photos d’elle et lui enfant quand ils vivaient au Brésil. Sur chacune d’elles, un homme différent. L’un d’eux serait-il son père ? Il plonge sur les traces de son passé, vers un camp forestier en Amazonie.Mais ses rêves d’aventure et d’exotisme buteront vite sur la réalité de cette jungle des années 70. Il découvre un territoire gangréné par la violence, les réseaux de prostitutions, et la loi du plus fort. Il s’appuiera sur un joyeux trio déluré dont deux infirmières françaises, et surtout sur une jeune brésilienne muette, Baïa, indispensable guide.
Dans la moiteur tropicale de cet environnement hostile, chacun poursuit ses buts et tente de survivre.
Lui, jamais vu ! Mais l’autre, si c’est ton père, c’est un salopard… un putain de salopard !
Régis Loisel et Olivier Pont lancent une nouvelle série chez Rue de Sèvres, Un putain de salopard, avec ce premier tome sobrement intitulé « Isabel ».
Une enquête exotique
À Kalimboantao, en 1972, débarquent au Brésil trois personnages : Christelle et Charlotte viennent tenir un dispensaire au fin fond de l’Amazonie ; Max est, lui, en quête de son père dont il ne connaît pas l’identité, il n’a même pas de souvenirs à utiliser, seulement deux photographies dont l’une est censée montrer son père. Commence ainsi une petite enquête familiale qui culbute malencontreusement les péripéties inhérents au fait que ces personnages côtoient des individus pas très recommandables au sein de la mafia brésilienne.
Une aventure « à la cool »
L’avantage de ce scénario est que le héros est très bien entouré au niveau des personnages féminins, poitrines et amours libres sont au programme, c’est tout à fait charmant mais cela n’apporte malheureusement pas grand-chose au récit, en tout cas pour le moment. Pour le reste, il faut être assez compréhensif envers l’enchaînement des péripéties, car nous suivons assez vite le héros dans une fuite en avant qui peut parfois paraître exagérée. Cela se ressent dans le choix du style graphique : un trait pas trop réaliste, afin d’exagérer quelques traits selon la personnalité des personnages, mais au risque de gâcher certaines cases. Par contre, la construction et le montage des scènes sont plus intéressants à détailler, notamment pour introduire progressivement l’élément « Isabel », censé titrer ce premier volume, mais finalement quasiment non dévoilé pour le moment.
Isabel est donc une première lecture mitigée de ce duo d’auteurs, il faudra attendre la suite pour en savoir davantage sur ce que recouvre l’identité de ce personnage.
Voir aussi :
Tome 2
Autres critiques :