Le crime était signé
Titre : Le crime était signé
Auteur : Lionel Olivier
Éditeur : Fayard (édition poche)
Date de publication : 2015 (novembre)
Récompenses : Prix du Quai des Orfèvres 2016
Synopsis : À peine seize ans, cette gamine retrouvée nue, étranglée près du cimetière… Et ces pervers qui s’exhibent entre les tombes… Et ce fumier qui croit séquestrer l’innocence qu’il a perdue… Morte d’avoir trop ou mal aimé ? Des halls de banlieue, zones de non-droit, à la propriété somptueuse d’aristocrates au-dessus des lois, la Crim’ est malmenée, impuissante à répondre au drame des parents ! Alors que l’ADN reste muet, un témoin « signe » une vérité singulièrement humaine…
La police de papa avait survécu grâce à la technologie et à l’objectivité de la recherche scientifique. Bienvenue aux caméras de surveillance, aux laboratoires, aux armes modernes pour « chasser » dans de meilleures conditions.
Lionel Olivier choisit un angle original, celui d’être au plus près des enquêteurs avec à leur tête le commandant Quentin Fergeac. Lui et son équipe enquêtent sur le meurtre d’une jeune fille mais aussi sur la disparition de sa meilleure amie. Si l’on suit les avancées avec intérêt, c’est dans l’immersion au fameux 36 quai des orfèvres que le roman est le plus intéressant. Travail minutieux, répartition des taches, des heures et des heures sans compter pour trouver l’indice qui fera basculer l’enquête. Une course aussi contre la mort pour retrouver l’adolescente disparue. Derrière Fergeac, une équipe dévouée, soudée et attachante. On reprochera cependant à l’auteur de balancer sa conclusion (un peu tirée par les cheveux) en deux temps trois mouvements, et pour le coup plutôt frustrante. Le roman a été couronné du « Prix du Quai des Orfèvres » en 2016.
Pas si mal finalement.