• Les Délaissés

    Les Délaissés

    Les Délaissés

    Titre : Les Délaissés (Comment transformer un bloc divisé en force majoritaire)
    Auteur : Thomas Porcher
    Éditeur : Fayard [site officiel]
    Date de publication : 26 février 2020

    Synopsis : Des Etats-Unis à la France en passant par l’Italie et le Royaume-Uni, partout les cadeaux fiscaux en faveur des plus riches se multiplient au même rythme que les coupes budgétaires pour les plus pauvres. Une minorité d’individus, s’accaparant déjà une importante partie des richesses, semble tout mettre en œuvre pour en récupérer encore plus. De l’autre côté, la majorité de la population subit la dégradation des services publics, les fins de mois difficiles, la précarité et le manque d’espérance.
    Des gilets jaunes aux banlieusards en passant par les cadres et les agriculteurs, cette majorité délaissée est multiple, et sa division est largement instrumentalisée par la minorité dominante et les partis politiques qui veulent s’assurer une base électorale. La lutte des classes a laissé place à une lutte entre pauvres. Et le système, intrinsèquement inégalitaire et destructeur pour la planète, ne tient qu’à ces dissensions.
    Pour sortir de l’impasse, il faut que les différentes catégories que forment « les délaissés » se constituent en une classe majoritaire à même de soutenir une lutte commune : celle d’en finir avec le modèle économique actuel pour proposer un autre projet répondant aux urgences sociale et écologique.
    Membre des économistes atterrés, docteur en économie de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, Thomas Porcher est professeur associé à la Paris School of Business. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et de publications dans des revues académiques internationales. Son dernier livre, Traité d’économie hérétique (Fayard, 2018), s’est écoulé à plus de 50 000 exemplaires.

    Cerise sur le gâteau, le 1 % des ménages les plus riches, qui possède déjà 25 % du patrimoine français et qui a été le principal bénéficiaire de la croissance économique ces trente dernières années, a obtenu une diminution d’impôts de 4 milliards d’euros avec la réforme de l’impôt sur la fortune ISF), tandis que symétriquement étaient annoncées une diminution des APL et des baisses de moyens pour le service public, notamment l’hôpital qui a dû faire 1,6 milliard d’économie en 2018.

    À son tour, l’économiste Thomas Porcher s’engage politiquement et régulièrement dans le débat public. Après avoir participé au coup d’épée dans l’eau que fut (est) Place Publique, il le fait de façon un peu plus radicale dans son essai paru début 2020 aux éditions Fayard : Les Délaissés.

  • Millénium Blues

    Titre : Millénium Blues
    Auteur : Faïza Guène
    Éditeur : Fayard
    Date de publication : 10 janvier 2018

    Synopsis : De la fin des années 1990 à nos jours, Zouzou promène sur son époque son regard d’enfant, d’adolescente, puis de jeune femme, et enfin de mère, tout cela dans le désordre ou presque. On suit par épisodes, par âges, le parcours tourmenté de ce personnage, reflet de sa génération, bousculée par l’arrivée du nouveau millénaire. Chaque épisode fort de la vie intime de Zouzou est lié de près ou de loin à un événement de notre vie collective. La coupe du monde 1998, le 11 septembre 2001, le second tour de l’élection présidentielle de 2002 ou encore la Grippe A… Mais si le monde change à un rythme de plus en plus rapide, une chose demeure : l’amitié qui lie Zouzou à Carmen, et qui va traverser le temps et les épreuves.

    -Gustave Flaubert a écrit : « L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe. »
    -Quelle phrase Gustave ! C’est si percutant. Ça me parle tellement que j’ai l’impression que tu l’as écrite pour moi.
    -C’est ça la littérature mon pote. La littérature, c’est le talent d’écrire mieux les mots qu’on ne ressent les choses.

    Bibliocosme Note 3.0

  • Je vis pas ma vie, je la rêve

    je-vis-pas-ma-vie-je-la-reveTitre : Je vis pas ma vie, je la rêve
    Auteur : Jacques Higelin et Valérie Lehoux
    Éditeur : Fayard
    Date de publication : 2015 (octobre)

    Synopsis : Cinquante ans après son premier enregistrement ; quarante ans après la déflagration rock de BBH ; trente ans après son gigantesque spectacle de Bercy, Jacques Higelin se raconte. Et raconte ceux qui comptent pour lui. La naissance dans la guerre, la découverte du jazz puis du théâtre, le service militaire en Algérie, les spectacles expérimentaux avec Brigitte Fontaine, la vie en communauté, la drogue, la tornade du rock, les années dans la dèche, les grandes mises en scène, les peurs et les bonheurs, les voyages, les enfants… Un chemin de liberté folle et de découvertes permanentes, sur lequel on croise, entre autres, des cascadeurs, le guitariste Henri Crolla, Moustaki, Peter Brook, Jacques Canetti, un conteur de Marrakech, Trenet, Jacno ou Barbara. Ce voyage, Jacques Higelin le fait aux côtés de la journaliste Valérie Lehoux, critique à Télérama et auteur d’une biographie de Barbara (Fayard). Leur récit musarde sans cesse entre passé et présent, reflet de la personnalité d’un homme qui se promène dans la vie sans se soucier du temps.

    Note 3.5

    Ceux qui ont peur de mourir ont souvent peur de vivre. Ils respirent prudemment en attendant la fin.

  • Le crime était signé

    le-crime-etait-signeTitre : Le crime était signé
    Auteur : Lionel Olivier
    Éditeur : Fayard (édition poche)
    Date de publication : 2015 (novembre)
    Récompenses : Prix du Quai des Orfèvres 2016

    Synopsis : À peine seize ans, cette gamine retrouvée nue, étranglée près du cimetière… Et ces pervers qui s’exhibent entre les tombes… Et ce fumier qui croit séquestrer l’innocence qu’il a perdue… Morte d’avoir trop ou mal aimé ? Des halls de banlieue, zones de non-droit, à la propriété somptueuse d’aristocrates au-dessus des lois, la Crim’ est malmenée, impuissante à répondre au drame des parents ! Alors que l’ADN reste muet, un témoin « signe » une vérité singulièrement humaine…

    Note 2.5

    La police de papa avait survécu grâce à la technologie et à l’objectivité de la recherche scientifique. Bienvenue aux caméras de surveillance, aux laboratoires, aux armes modernes pour « chasser » dans de meilleures conditions.