Vivre vite
Titre : Vivre vite
Auteur : Philippe Besson
Éditeur : Julliard
Date de publication : 2 janvier 2015
Synopsis : » Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain… » Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d’un garçon de l’Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d’une beauté irrésistible, qui s’est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.
Jimmy ne parlait pas beaucoup de sa mère… la nuit, il sortait en cachette et allait pleurer sur sa tombe. Il cherchait à comprendre pourquoi elle l’avait laissé. Je crois que, jusqu’à la fin, il a cherché à comprendre.
Philippe Besson revient sur une icône du cinéma avec ce roman choral. On connaît tous l’éphémère carrière de ce jeune homme, de son Indiana natal aux lumières d’Hollywood, jusqu’à son terrible accident qui lui coutera la vie le 30 septembre 1955. En donnant la parole aux proches de l’acteur, Besson, par des chapitres courts, dresse le portrait d’un James Dean tourmenté, qui croque la vie (qui ne l’a pas épargné) comme un cheval fou, indiscipliné, libre, difficile à cerner. On est forcement constamment dans l’empathie, bouleversé par les témoignages. On lit « Vivre vite » avec nos souvenirs de ces trois films de légende à jamais dans l’histoire du cinéma. Seul reproche peut-être, j’aurais aimé un roman plus épais. Peut-être que l’idée de Besson était aussi, par ce court roman, de montrer la courte existence de cet acteur à la beauté fracassante ?
PS : je vous conseille le très bon film d’Anton Corjbin (2015) avec Dane DeHaan, histoire du photographe Dennis Stock qui suivit l’acteur pendant plusieurs mois.
A lire !