Polar - Thriller

War dogs

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Titre : War dogs
Scénario : Todd Phillips, Jason Smilovic, Stephen Chin d’après l’article de Guy Lawson dans le magazine « Rolling Stone »
Réalisateur : Todd Phillips
Acteurs principaux : Miles Teller, Jonah Hill, Ana Armas, Bradley Cooper, Kevin Pollak, Shaun Toub
Date de sortie française : 14 septembre 2016

Synopsis : Deux copains âgés d’une vingtaine d’années vivant à Miami Beach à l’époque de la guerre en Irak, profitent d’un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d’offres de l’armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d’argent et à mener la grande vie. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu’ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans. Car, pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain…

Note 3.0

Comment deux jeunes d’une vingtaine d’année, ont-ils pu conclure un contrat à 300 millions de dollars avec le Pentagone ?

Le film dénonce avec un cynisme assumé les dérives de l’administration américaine (qui mettait en ligne les appels d’offres de l’armée américaine). Ayant flairé le bon coup, Efraïm propose à son pote d’enfance David de devenir son associé et de décrocher des marchés. Alors, bien sur, le scénario n’est pas novateur : l’idée géniale, le blé qui coule à flot puis le caillou dans la chaussure qui met à mal votre magouille. N’empêche, Phillips mène cela avec un dynamisme évident, les dialogues font souvent mouche (même si certaines blagues graveleuses surgissent), on rit souvent sur des sujets plutôt graves comme le trafic ou l’achat d’armes avec la bienveillance des gouvernements des pays concernés. Money is Money. Le plaisir de « War dogs » vient de son duo d’acteurs Miles Teller, révélé dans l’excellent « Whiplash » et Jonah Hill (« Le loup de Wall Street »). Teller en père un brin menteur et Hill, grande gueule manipulateur, font merveille. Second degré assumé, « War dogs » se regarde ni plus ni moins comme un divertissement sympathique.

Pourquoi pas !

À tenter 2.5 3.0

Livrovore passionné de lecture, de cinéma, de théâtre et en règle générale par tout ce qui a trait à la culture, sans prétention.

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