Kaamelott, tome 6 : Le Duel des mages
Titre : Le Duel des mages
Série : Kaamelott, tome 6
Scénariste : Alexandre Astier
Dessinateur : Steven Dupré
Éditeur : Casterman (fiche officielle)
Date de publication : 30 novembre 2011
Synopsis : La toute-puissance de Merlin est remise en question.
Sous peine de perdre le prestigieux poste d’Enchanteur de Kaamelott, il devra prouver ses pouvoirs et affronter les mages qui viendront le défier. Le sombre Elias de Kelliwic’h parviendra-t-il à vaincre Merlin en duel et prendre sa place auprès du Roi Arthur ?
Léodagan : Je peux vous dire que si j’avais su la tannée que c’était, votre excursion à la noix, je serais resté chez moi !
Arthur : C’est pas encore trop tard ! Vous faites demi-tour, vous marchez tout droit pendant quinze jours et vous arrivez pile en Carmélide !
Guenièvre : Eh ben moi, ça me fait du bien de me promener un peu ! Toujours enfermée à Kaamelott, c’est pas la rigolade tous les jours !
Arthur : Je vous signale que personne vous tient spécialement enfermée à Kaamelott ! Je peux même vous dire que si vous me débarrassiez le plancher un peu plus souvent pour prendre l’air, je m’en porterais pas plus mal !
Acheté aussitôt sa sortie (fin 2011), le Duel des Mages poursuit l’aventure de la bande dessinée Kaamelott en exploitant de bonnes bases et en tentant, avec parcimonie, de régler ses défauts récurrents.
À grands renforts de magie et de bataille, on retrouve avec un plaisir énorme et non dissimulé les « défis de Merlin » et les « batailles rangées » de la série télé : la légende loupe une marche, mais ici c’est bien le but ! En effet, Alexandre Astier se plaît toujours autant à développer les intrigues de son Livre I avec ici l’incompétence relative de Merlin, dont la place est remise en question. Non seulement, nous redécouvrons sous un nouveau jour l’affrontement avec Elias de Kelliwic’h, mais en plus nous abordons de manière efficace un univers plus étendu autour de la question druidique en Bretagne. C’est bien là un des avantages certains du format bande dessinée, puisqu’avec le dessin, il n’y a pas besoin de budget pour faire apparaître une boule de feu ou une pluie de pierre ! Steven Dupré, dont je n’apprécie toujours pas le trait (pas à sa juste valeur, diront certains), s’en donne à coeur joie pour faire débouler aigle démoniaque et créatures fantastiques pour définitivement nous convaincre que Kaamelott est une perle de la fantasy grand public à la française.
Une relecture et un approfondissement intéressant ici, qui me semble (ce coup-ci) compliqué d’aborder sans passif sur la franchise Kaamelott, même si les gags fonctionnent toujours admirablement bien. À noter que, contrairement aux six premiers tomes, la fin de celui-ci conduit implicitement à une aventure plus développée et plus linéaire : la Contre-attaque en Carmélide (Tome 7).
Voir aussi : Tome 1 ; Tome 2 ; Tome 3 ; Tome 4 ; Tome 5 ; Tome 7 ; Tome 8
Autres critiques :
Aucun commentaire
dorisfac
Juste pour info : les BD, ça marche aussi pour le Francofou 😉
Dionysos
Ah oui ? Cool ! Déjà j’avais gardé le guide de l’uchronie pour moi, car je n’ai vu qu’après que les essais ne comptaient pas.
J’actualise dès que je peux alors, merci. 😉