Aussi attendu que le calendrier « Pirelli » pour les grands et « La lettre du Père Noel » pour nos bambins, voici celui que vous attendiez tous : le classement ciné 2015 de Carre ! Histoire de vous donner des envies, ou aussi des regrets. Un classement forcement subjectif (même si je vais beaucoup dans les salles obscures, je bosse aussi et donc je ne vois pas tout), concocté par « Bibi » que vous suivez (ou pas). Un classement difficile cette année car peu de films se détachent sans discussion aucune. Roulement de tambours, voici mon top 10 :

Fan de Manu Larcenet, de Nicolas Duvauchelle, ce film m’a profondément ému. Coup de cœur assumé.

Un premier film impressionnant de maitrise avec quatre jeunes filles indomptables.

Une histoire d’amour toxique, pour le talent de Maiween et pour son duo Bercot, Cassel inoubliable.

L’année Emmanuelle Bercot indiscutablement et une sacré révélation avec Rod Paradot.

Pour dire merde à ce monde qui marche sur la tête ! Joyeux, bucolique et coquin.

Pour le courage de ces actrices et la force du récit.

Le combat d’un jeune avocat allemand pour faire reconnaître la culpabilité de ses compatriotes durant la Seconde Guerre mondiale.

La naissance d’un mythe et un acteur incroyable : Dane DeHann.

Porté par deux acteurs lumineux : Leila Bekhti et Reda Kateb.

Mes séances de rattrapage : Arnaud fait son deuxième film, parce ce qu’on l’a pas dit assez, qu’Arnaud fait son … ; Sicario pour son époustouflante mise en scène et pour Bénicio Del Toro ; Selma pour le sujet et l’émotion suscitée ; Birdman pour la folie visuelle d’Inarritu et le come-back réjouissant de Michael Keaton ; Loin des hommes pour les excellents Viggo Mortensen et Reda Kateb et la réalisation inspirée de Christophe Oelhoffen ; La loi du marché parce que Lindon joue son meilleur rôle ; Boomerang car Laurent Lafitte et Mélanie Laurent sont parfaits une nouvelle fois ; A most violent year pour Oscar Isaac ; et Microbe et Gasoil pour l’imagination sans borne de Michel Gontry. Bon ok, ça fait plus de dix !