Harbinger, tome 1 : L’éveil de l’Oméga
Titre : L’éveil de l’Oméga
Série : Harbinger, tome 1
Scénariste : Joshua Dysart
Dessinateurs : Khari Evans et Lewis LaRosa
Éditeur : Panini Comics (100% Fusion) (fiche officielle)
Date de publication : 18 septembre 2013 (2012 en VO chez Valiant Comics)
Synopsis : Peter Stenchek est un jeune homme sans argent et sans travail. Ce qu’il a de plus que les autres ? (et qui ne le rend pas forcément fou de joie) : des pouvoirs psioniques incommensurables qui pourraient changer l’avenir de l’humanité. Il va rencontrer le puissant milliardaire Toyo Harada qui possède les mêmes pouvoirs et qui va le prendre sous son aile. Mais cherche-t-il à libérer sa puissance, à la contrôler ou à l’exploiter ?
Il y a trois genres de personnes dans ce monde.
Les normaux. Certains sont intuitifs, d’autres non.
Les latents, ceux qui ont le don au fond d’eux et qui ne le découvriront probablement jamais. Très rares.
Et nous. Nés activés. Très, très rares.
Harbinger est pour beaucoup de lecteurs ce que Valiant Comics peut nous proposer de mieux et ce que Panini Comics a le plus bien fait de publier en français. Je serai plus réservé, car la lecture de ce premier tome ne fut pas, pour moi, une épiphanie, une révélation fabuleuse.
La marque de fabrique des nouveaux titres Valiant Comics, notamment dans sa nouvelle version à partir de 2012, est un compromis entre la réécriture d’un concept éculé et la fraîcheur dans le rendu scénaristique. Il est clair qu’avec Harbinger, nous sommes tout à fait dans ce compromis efficace. Joshua Dysart nous livre un scénario attendu, mais raisonnable, qui rappelle clairement la saga X-Men chez Marvel Comics ; il s’en sépare pour le moment en travaillant l’aspect individuel de Peter Stanchek, auquel nous sommes censés nous identifier, et le côté bien plus sombre des desseins de Toyo Harada, que je préfère largement. De leurs côtés, Khari Evans (connu pour Carbon Grey) et Lewis LaRosa (un temps sur la série Punisher) officient de concert au dessin pour un rendu relativement agréable, rien d’extraordinaire non plus dans le monde des comics anglo-saxons.
Une bonne série en démarrage donc, en rodage même, qui mérite autant de mise en avant que n’importe quelle série de base chez Marvel ou DC Comics.
Autres critiques : Archer & Armstrong ; Bloodshot ; Shadowman ; X-O Manowar
Autres critiques : Xapur Le Mystique (Bulles et Onomatopées) et Yvan Tilleul (Sin City)