La Prochaine fois je viserai le coeur
Titre : La Prochaine fois je viserai le coeur
Scénario : Cédric Anger d’après le livre d’Yvan Stefanovitch « Un assassin au-dessus de tout soupçon » Editions Balland (19 juin 1988)
Réalisateur : Cédric Anger
Acteurs principaux : Guillaume Canet, Ana Girardot, Jean-Yves Berteloot, Patrick Azam, Arnaud Henriet, Alice de Lencquesaing, Douglas Attal.
Date de sortie française : 12 novembre 2014
Synopsis : Pendant plusieurs mois, entre 1978 et 1979, les habitants de l’Oise se retrouvent plongés dans l’angoisse et la terreur : un maniaque sévit prenant pour cibles des jeunes femmes. Après avoir tenté d’en renverser plusieurs au volant de sa voiture, il finit par blesser et tuer des auto-stoppeuses choisies au hasard. L’homme est partout et nulle part, échappant aux pièges des enquêteurs et aux barrages. Il en réchappe d’autant plus facilement qu’il est en réalité un jeune et timide gendarme qui mène une vie banale et sans histoires au sein de sa brigade. Gendarme modèle, il est chargé d’enquêter sur ses propres crimes jusqu’à ce que les cartes de son périple meurtrier lui échappent.
Autant le dire tout de suite, le troisième film de Cédric Anger ne laisse pas indifférent, tant son atmosphère est glaçante, implacable, sans espoir. La double personnalité de ce gendarme assassin qui défraya la chronique à la fin des années 70 et provoqua une psychose évidente est remarquablement restitué. Cédric Anger braque constamment sa caméra sur Guillaume Canet pour mieux observer la folie meurtrière de cet homme, à la fois monstre et malade. Guillaume Canet est une nouvelle fois remarquable, après son personnage de Maurice Agnelet dans le Téchiné il y a quelques mois, il casse de façon impressionnante l’image de gentil garçon que les médias n’ont cessée de lui coller. Entre douleur et folie implacable, enfermé dans une prison mentale effroyable, son jeu mérite toutes les louanges.
Un film qu’il faut digérer tant il nous dérange mais qui risque de rester dans un coin de notre tête un bon bout de temps.
L’enfer est sur terre, le film d’Anger en est une parfaite illustration.
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Dionysos
Imberbe comme ça, Guillaume Canet peut faire des personnages de 20 à 50 ans, c’est son avantage. Froid et implacable, il est ici juste flippant et touchant à la fois.
Dionysos
Ça me fait penser à ses interprétations de rôles légèrement proches dans Ne le dis à personne ou dans Vidocq. Et dire que certains trouvent encore qu’il fait lisse et trop propre sur lui… Tsss.
Anna
Pai aimé ce film. Ennuyant, long et trop fatigant. Scénario pauvre est cliché, pau d’atténtion aux autres roles…Canet n’a rien d’incroyable. Pour être sincère, il est trop forcé, pas naturel. Alors, pas convaincant. Ce film était lucky de n’a pas eu aucune concurrence au B.O dans sa sortie.
Carre
Comme quoi les gouts et les couleurs, je vous trouve dure envers Canet qui tient son meilleur rôle à mon avis
Anna
Son meilleur role parce qu’il est un tueur et tout le monde était surprise avec um personnage trop différent dans sa carrière, c’est ça. Les acteurs qui n’ont aucun role remarkable et faisent des personnages villains géneralement sont aimés par le public. Je suis desolée mais Canet est trop forcé, comme dans tous les roles qu’il interprete. Pour moi c’ets la presse qui veut donner autre César a lui après plusieurs échecs.