Aimé Césaire : Un volcan nommé poésie
Titre : Aimé Césaire : Un volcan nommé poésie
Auteurs : Bruno Doucey et Christian Epanya
Éditeur : À dos d’âne (Des graines et des guides)
Date de publication : septembre 2014
Synopsis : Originaire de Basse-Pointe, en Martinique, Aimé Césaire fera des études brillantes à Paris. Ami de Senghor et de Damas, il inventera avec eux la négritude ; défense des valeurs des peuples noirs. Grand poète, Aimé Césaire sera aussi député et maire de Fort-de-France au cours d’une vie où poétique et politique ne feront plus qu’un.
Ce matin-là, sur les bancs de l’école, Aimé est assis à côté d’un garçon plongé dans un livre. « Que lis-tu ? » lui demande-t-il. « Un livre sur nos ancêtres les Gaulois, répond le petit enfant nègre. Tu sais qu’ils avaient les cheveux blonds et les yeux bleus ? » Aimé, en colère, lui arrache le livre des mains : « Pauvre crétin ! Va te voir dans une glace ! »
Décidément, cette collection Des graines et des guides est bien faite chez les éditions À dos d’âne ! Cet opus consacré à Aimé Césaire, « Un volcan nommé poésie », ne trahit pas l’impression déjà laissée par les ouvrages sur Jacques Brel, Albert Einstein et Sitting Bull, par exemple.
Ainsi, Bruno Doucey et Christian Epanya s’associent pour rendre hommage à l’un des trois fers de lance de la négritude. La biographie d’Aimé Césaire est parcourue, à grands traits certes, mais de façon à élaborer une trame thématique simple et compréhensible : une enfance très scolaire, une âme de poète, les études parisiennes, le retour au pays et l’engagement politique. Progressivement, le contenu ne fait pas mentir le quatrième de couverture : la poésie et la politique ne font qu’un pour Aimé Césaire. Depuis la Martinique de sa jeunesse à la vie politique française des années 2000, la négritude n’a jamais cessé d’être au centre de sa réflexion, de son engagement, comme au centre de l’intégration liée aux anciennes colonies françaises. En bien peu de mots fort peu compliqués, à l’aide de quelques scènes clés de la vie d’Aimé Césaire, on peut saisir le début de la complexité attachée à la notion de négritude, c’est donc que l’essentiel est atteint.
Ce petit ouvrage est, encore une fois pour cette collection, intéressant pour les 8-12 ans par son aspect pédagogique, mais également agréable pour les 12 ans et plus par simple intérêt pour une petite biographie bien sentie.
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zeb
J’ai bien plus de 12 ans, mais je suis tentée 🙂
Dionysos
Je ne veux pas faire non plus de la publicité mal placée ou mensongère, mais c’est vrai que cette collection de biographies est simple et bien foutue. 🙂