Récit contemporain

Lulu, femme nue [film, 2014]

Lulu Femme Nue

Titre : Lulu, femme nue
Réalisateur : Solveig Anspach
Acteurs principaux : Karin Viard, Bouli Lanners, Claude Gensac, Pascal Demolon, Philippe Rebbot, Marie Payen, Solène Rigot, Nina Meurisse, Corinne Masiero
Date de sortie française : 22 janvier 2014
Livre original : Lulu, femme nue (2 tomes, puis Intégrale), bande dessinée d’Etienne Davodeau

Note 2.5
 

Synopsis : À la suite d’un entretien d’embauche qui se passe mal, Lulu décide de ne pas rentrer chez elle et part en laissant son mari et ses trois enfants. Elle n’a rien prémédité, ça se passe très simplement. Elle s’octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que d’en profiter pleinement et sans culpabilité. En chemin, elle va croiser des gens qui sont, eux aussi, au bord du monde : un drôle d’oiseau couvé par ses frères, une vieille qui s’ennuie à mourir et une employée harcelée par sa patronne… Trois rencontres décisives qui vont aider Lulu à retrouver une ancienne connaissance qu’elle a perdu de vue : elle-même.

Et bien, j’attendais franchement mieux pour cette adaptation de la BD d’Etienne Davodeau par la réalisatrice Solveig Anspach. Le portrait de cette femme mariée, mère de trois enfants qui après une nouvelle désillusion décide de penser enfin à elle, s’accordant quelques jours loin d’un mari autoritaire qui l’étouffe, semble être un sujet à la mode après « Elle s’en va » d’Emmanuelle Bercot ou encore « Les beaux jours » de Marion Vernoux racontant aussi la fuite en avant de femmes mal dans leur vie. Sujet intéressant dans une époque ou un moment de faiblesse suscite l’incompréhension ou pire encore, le mépris.

Karin Viard, encensée par des critiques flatteuses m’a bizarrement plus souvent irrité qu’ému. Pourtant c’est une actrice que j’aime particulièrement. Le côté emprunté et naïf du personnage y est à mon avis pour beaucoup dans ma nuance sur son jeu. Au contraire des trois frangins (Bouli Lanners, Philippe Rebbot, Pascal Demolon) rencontrés par Lulu, sorte de pieds nickelés truculents et décalés ou encore des belles scènes pleine de tendresse et d’émotion entre Karin Viard et une grand-mère incarnée avec délice par Claude Gensac. C’est pour moi, les meilleurs moments du film. Le film balance constamment entre comédie burlesque et cinéma plus intimiste et c’est pour moi son défaut.

Une comédie sympathique, plutôt agréable au final mais bien loin de l’envie suscitée. A vous de voir !

Livrovore passionné de lecture, de cinéma, de théâtre et en règle générale par tout ce qui a trait à la culture, sans prétention.

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