Daredevil, tome 23 : Reborn
Titre : Reborn
Série : Daredevil, tome 23
Scénariste : Andy Diggle
Dessinateur : Davide Gianfelice
Éditeur : Panini Comics (100% Marvel)
Date de publication : 11 janvier 2012 (2011 en VO chez Marvel Comics)
Synopsis : Après les événements de Shadowland, Matt Murdock a quitté New York et a tourné le dos à Daredevil. Mais lorsqu’il se retrouve dans une petite ville du désert où les plus hauts représentants de la loi sont corrompus, Matt repense à son passé et prend une décision qui pourrait bouleverser son destin…
Des semaines que je marche. Toujours vers le sud sud-ouest, m’orientant à la chaleur du soleil sur mon visage.
J’ai pris le bus aussi longtemps que j’ai pu supporter le bruit et la puanteur.
Mais dans ce désert, il n’y a rien. Et c’est ce que je veux. Rien.
Rien d’autre que le sifflement du vent dans les fétuques et le claquement hypnotique de mes bottes sur le bitume poussiéreux.
Rien à craindre.
Je ne pense pas à ce que je fuis. Je ne pense à rien du tout. Je marche.
C’est tout.
Pour moi qui voulais enfin lire du Daredevil, je tombe de haut ! La « renaissance » de Matt Murdoch en Daredevil, qui sert ici de lien entre deux grands volets de sa carrière, manque cruellement d’intérêt ! L’intrigue est basique, l’action restreinte, les sentiments transparents. Et les dessins ne sont pas là pour arranger ce constat, bien au contraire ! En effet, l’ambiance, déjà, ne s’y fait plus urbaine et le dessin doit évoluer en conséquence et ce n’est pas du tout ça…
Un comics trop simple, trop facile, où juste une réflexion du petit garçon sur les petites villes délaissées par les super-héros et les « stigmates christiques » de Daredevil au beau du récit me semblent intéressantes. Bien amer constat ! Car finalement on nous sert un super-héros en pleine déchéance mais ça ne nous touche pas une seconde.
Andy Diggle et Davide Gianfelice devront faire bien mieux pour tenter de palier le souvenir excellent des Daredevil de Brian Michael Bendis, Frank Miller ou Ed Brubaker, au boulot !