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States of Grace
Titre : States of Grace
Réalisateur/Scénariste : Destin Cretton
Acteurs principaux : Brie Larson, John Gallagher Jr, Kaitlyn Dever, Rami Malek, Keith Stanfield, Kevin Hernandez
Date de sortie française : 23 avril 2014
Récompenses : Mention spécial du jury à Destin Cretton et Prix de la meilleure interprétation féminine à Brie Larson au Festival de Locarno 2013, Meilleur montage au Independent Spirit Awards 2014 pour Nat SandersSynopsis : Sensible et déterminée, Grace est à la tête d’un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.
Grace travaille dans un centre d’ados en difficulté avec notamment Mason son compagnon. Jeune femme déterminée et sensible, elle-même victime de violences à l’adolescence, dirige l’équipe pédagogique avec détermination. Un jour, une jeune fille en souffrance débarque au centre, son histoire ressemble à celle de Grace. Un torrent d’émotion submerge la jeune femme.
Destin Cretton nous offre un premier film poignant avec une justesse de ton époustouflante. Grace lutte avec ses propres démons, mais découvre enfin l’apaisement et l’amour dans les bras de Mason. Mais l’arrivée de Jayden, la ramène à ses traumatismes, Pourra-t-elle envisager un avenir à deux ? On pourrait se croire dans un documentaire tant l’intensité des scènes est forte. D’un réalisme bluffant, à fleur de peau, , ces héros ordinaires sont continuellement sur le fil tendu de l’émotion. Tout y est juste, bouleversant, déchirant. Grand coup de cœur à la formidable Brie Larson et à l’ensemble de la distribution en tout point remarquable.
Destin Cretton un nom à retenir. Préparez vos mouchoirs.
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Je, François Villon
Titre : Je, François Villon
Auteur : Jean Teulé
Éditeur : Julliard / Pocket
Date de publication : 2 mars 2006Synopsis : Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d’Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a appris le grec et le latin à l’université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les étudiants, les curés, les protituées, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Des plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu’un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l’histoire de son temps et a disparu un matin sur la route d’Orléans. Il a donné au monde des poèmes puissants et mystérieux, et ouvert cette voie somptueuse qu’emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l’absolue liberté.
-« Un voleur est un « vendangeur », « un bleffeur » truande au jeu, un « envoyeur » est un meurtrier. Faudra que tu choisisses ta spécialité.
-Poète.
-Ah oui, c’est vrai. Toi, c’est particulier… »Le plus grand poète du moyen-âge aura brulé sa vie à toute vitesse.
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Le chien Iodok
Titre : Le chien Iodok
Auteur : Aleksej Meshkov
Éditeur : L’Arbre vengeur (Selva Selvaggia)
Date de publication : 16 février 2012Synopsis : Sous la fourrure du chien Iodok se cache un homme qui, pour fuir ses congénères, se retrouve au milieu d’eux. Incapable de supporter le troupeau humain, il a choisi de leur échapper en devenant un animal, une bête attentive et patiente qui lèche la main de son nouveau maître, le directeur de la clinique vétérinaire. Iodok parle et s’inquiète : peut-on échapper longtemps aux limiers qui traquent la différence et la déviance au nom du Zoo, cette organisation totalitaire qui contrôle tout ?
Hommage à cette littérature qu’engendrèrent les pires dictatures, fable philosophique qui interroge l’animalité de l’homme, Le chien Iodok est d’abord un roman étrange qui parvient à conjuguer comique et cruauté pour raconter les errements d’un monde dévoyé. Dérangeant, excessif et complexe, Le chien Iodok est surtout un livre mordant, d’une race exceptionnelle.La plupart du temps, je préfère tuer le mâle et épargner la femelle. Je suis cruel, je le sais, mais j’aime les entendre gémir quand j’étouffe leur compagnon. Je perçois leur angoisse, au moment où le mâle se laisse aller à la mort.
Le sang des écureuils a un goût de cèdre, un parfum de résine de pin, une odeur de feuilles et de vent. C’est agréable de les tuer et c’est par pur divertissement que je le fais. En tout cas pas par faim.Il était où le gentil ti Iodok ? Il était où, heiiiin, le Iodok ? Et où il est le pépère au ouah ouah ? Gotainer sort de mon corps et de ce roman légèrement science-fictionesque !