• The Walking Dead, tome 3 : La chute du Gouverneur

    La chute du gouverneur

    Titre : La chute du Gouverneur
    Cycle : Walking Dead, tome 3
    Auteur : Jay R. Bonansinga et Robert Kirkman
    Éditeur : Le livre de poche
    Date de publication : 2014 (juin)

    Synopsis : Woodbury, petite ville fortifiée qui résiste à l’invasion zombie… Le Gouverneur, son chef autoproclamé, commence à montrer des signes de pure démence, et ses actions plongent les habitants dans les ténèbres et la terreur. Woodbury a succombé à l’enfer. Au milieu de ce cauchemar post-apocalyptique, Rick, Michonne et Glenn, personnages phares de la bande dessinée éponyme, font enfin leur entrée. Les fans de la série The Walkind Dead auront la surprise de découvrir ces trois héros sous un jour nouveau.

    Note 2.5

    En cette époque brutale, prendre une revanche – instinct parmi les plus vils dans des circonstances ordinaires – semble désormais un acte inévitable, aussi naturel que d’abbatre un mort-vivant d’une balle dans le crâne ou voir un être cher se transformer en monstre. Dans cette horrible nouvelle société, les membres infectés sont amputés au plus vite et cautérisés. Les êtres malfaisants ne sont plus des créatures de légende ou l’affaire de la police. Dans ce monde nouveau, ils sont comme des têtes de bétail malades qu’il faut séparer du reste du troupeau.

  • Maléfique

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    Titre :
    Maléfique
    Conte original :
    D’après le conte de Charles Perrault « La belle au bois dormant ». Scénario de Linda Woolverton
    Réalisateur :
    Robert Stromberg
    Acteurs principaux :
    Angélina Jolie, Elle Fanning, Sam Riley, Sharlto Copley, Juno Temple, Imelda Staunton, Lesley Manville, Ella Purnell, Brenton Thwaites
    Date de sortie française :
    28 mai 2014
    Budget :
    200 000 000 $

    Synopsis : Maléfique est une belle jeune femme au cœur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son cœur pur en un cœur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore.

    Note 3.5
     
     

    Quand Disney décide une relecture du conte de Charles Perrault, ça donne « Maléfique ». Et c’est bien vu. Car le film est un vrai plaisir pour nos mirettes. Dès les premières images, on est transporté dans un univers féerique magnifique peuplé de personnages étonnants. La magie opère. L’autre bonne idée du film, c’est de nous raconter l’histoire du point de vue de Maléfique. Un subtil mélange de blanc et de noir, de lumière et de ténèbres. Avec ce choix là, il fallait une actrice capable d’incarner cette ambigüité, Angélina Jolie en est l’incarnation parfaite. Son jeu subtil, sa présence méritent à eux seuls le détour. Elle est une Maléfique très convaincante, luttant sans cesse contre ses pulsions de vengeance et son empathie pour la douce Aurore. Toute en nuance, son interprétation est des plus réussies et apporte une vraie plus value au film.

    Je partais avec un à priori pas forcément favorable vite balayer par la beauté formelle du film. La magie Disney opère de bien belle manière. Le conte est bon.

  • 100 Bullets, tome 1 : Première salve

    100 Bullets 1 Première salve

    Titre : Première salve
    Série : 100 Bullets, tome 1
    Scénariste : Brian Azzarello
    Dessinateur : Eduardo Risso
    Éditeur : Urban Comics (Vertigo Classiques)
    Date de publication : 9 mars 2012 (1999 en VO chez DC Comics – Vertigo)

    Synopsis : L’impassible Agent Graves a une proposition à vous faire : dans la mallette qu’il vous confie, la photo de votre pire ennemi et le nécessaire pour vous en débarrasser : une arme, 100 munitions totalement intraçables et l’assurance d’une totale immunité. Dizzy la délinquante, Dolan, barman sur le retour, et Chucky, joueur invétéré, vont-ils tour-à-tour saisir cette chance unique de rayer de l’équation la personne qui a fait de leur vie un enfer ?

    Note 3.0

    Les rues sont pas à nous. Y a que le sang qui y coule qui est à nous.

    Vous n’avez rien demandé à personne, mais vous vous êtes fait avoir quand même ? Un mystérieux personnage encravaté vous offre la possibilité de vous venger, arme intraçable à l’appui avec 100 balles utilisables selon votre bon vouloir. Que faites-vous ? Vous vous vengez directement, vous laissez couler ou bien vous tentez de rétablir les choses de manière plus ou moins pacifique ?

  • Maps to the Stars

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    Titre : Maps to the Stars
    Scénario : Bruce Wagner
    Réalisateur : David Cronenberg
    Acteurs principaux : Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, Olivia Williams, Evan Bird, John Cusack, Sarah Gadon, Carrie Fisher, Niamh Wilson, Amanda Brugel
    Date de sortie française : 21 mai 2014
    Récompenses : Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2014 pour Julianne Moore

    Synopsis : A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice.
    La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité.
    Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.

    Note 1.0
     

    Alors que visiblement la presse semble favorable au film de Cronenberg, et bien pour moi c’est une grosse déception. Hollywood nous est présenté comme un immense asile psychiatrique, ce qui est peut-être vrai. Mais ou est passé le David Cronenberg de « La mouche » ou de « The end of violence » ?

  • Joe

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    Titre : Joe
    Réalisateur : David Gordon Green
    Acteurs principaux : Nicolas Cage, Tie Sheridan, Gary Poulter, Adriene Mishler, Aaron Spivey-Sorrells
    Date de sortie française : 30 avril 2014
    Livre original : Joe de l’écrivain américain Larry Brown (1991)

    Note 1.5
     

    Dans une petite ville du Texas, l’ex-taulard Joe Ransom essaie d’oublier son passé en ayant la vie de monsieur tout-le-monde : le jour, il travaille pour une société d’abattage de bois. La nuit, il boit. Mais le jour où Gary, un gamin de 15 ans arrive en ville, cherchant désespérément un travail pour faire vivre sa famille, Joe voit là l’occasion d’expier ses péchés et de devenir, pour une fois dans sa vie, important pour quelqu’un. Cherchant la rédemption, il va prendre Gary sous son aile…

    Bon par ou commencer. Un film encensé par la critique, le retour en grâce de Nicolas Cage (si, si c‘est possible), un sujet fort. Autant de voyants au vert.

    Et bien, ce film m’a laissé bien amer, déçu, mis mal à l’aise. On est ici dans affreux, sales et méchants, on peut même y rajouter violents et décérébrés. Pas un personnage pour racheter l’autre. Pourquoi pas me direz-vous ? Oui mais alors pourquoi cette complaisance, alors que ce sont tous de beaux salopards ? David Gordon Green filme (assez mal d’ailleurs) ça avec une bienveillance qui m’a écœuré.
    Quand au personnage de Cage, ancien taulard qui voit remonter sa violence et sa haine sous le prétexte qu’il prend sous aile un ado, il est à la limite du grotesque.

    Cage éructe, tousse comme un tuberculeux, picole comme un trou mais surtout cabotine un max. Moi qui croyait au retour du bon acteur qu’il a été (si, si c‘est possible) , un peu à la Travolta quand has been, il croisa la route de Tarantino pour le génial Pulp fiction, c’est raté. Quand aux femmes, seul le rôle de putain semble être droit de citer dans cet univers. Grande classe. Seul le jeu du jeune Tye Sheridan déjà remarqué dans l’excellent Mud arrive à nous arracher un semblant de compassion. On voit arriver la fin sans surprise mais avec soulagement tant ces deux heures sont nauséabondes.

    Au final, l’addition est bien lourde et le plaisir évanoui depuis belle lurette.

     

    Autres critiques : Cachou (Les Lectures de Cachou)

  • Sin City, tome 4 : Cet enfant de salaud

    Sin City 4 Cet enfant de salaud

    Titre : Cet enfant de salaud (That Yellow Bastard)
    Série : Sin City, tome 4
    Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
    Éditeur : Rackham
    Date de publication : 18 mars 2014 (1996 en VO chez Dark Horse Comics)

    Synopsis : Hartigan, vieux flic brisé par le sénateur Roark, est libéré après huit ans de prison et se bat jusqu’à la mort pour sauver Nancy Callahan des griffes d’un violeur et tueur en série, qui n’est rien d’autre que le fils du tout puissant Roark.
    Corruption, dépravation mais aussi exaltation du sacrifice, sont au centre de Cet enfant de salaud, où Miller revient aux registres narratifs de The Hard Goodbye tout en déployant un effort particulier dans la construction de la psychologie du personnage. Pour la première fois, l’auteur utilise la couleur dans une série jusqu’là rigoureusement en noir en blanc.

    Note 4.0

    Le pouvoir, ça ne vient pas d’un badge ou d’un flingue. Le pouvoir, ça vient du mensonge, du gros mensonge et de faire en sorte que le monde entier collabore avec toi une fois que tout le monde s’est mis d’accord sur des choses qu’au fond d’eux-mêmes ils savent fausses, alors c’est dans la poche. T’es le patron. Tu peux déformer la réalité autant que tu veux et ils t’y encourageront.

    John Hartigan est le troisième personnage principal de l’univers de Sin City. Dans Cet enfant de salaud, lui, le flic pré-retraité qui lutte contre la corruption et les abus sexuels, affronte en deux temps le fils du puissant Roark.

  • Sin City, tome 3 : Le grand carnage

    Sin City 3 Le grand carnage

    Titre : Le grand carnage (The Big Fat Kill)
    Série : Sin City, tome 3
    Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
    Éditeur : Rackham
    Date de publication : 18 mars 2014 (1995 en VO chez Dark Horse Comics)

    Synopsis : La vieille ville de Sin City est une forteresse bien gardée dont les belles de nuit ont fait leur quartier général. A la différence de bien des quartiers chauds connus à travers le monde, ici il n’y a pas besoin de souteneurs. Les filles sont armées jusqu’aux dents et ce sont elles qui font régner « la loi ». Alors, quand un flic ripou armé de mauvaises intentions pénètre dans la vieille ville pour malmener l’une d’elles, il ne sait pas qu’il va y perdre la tête et déclencher un grand carnage ! L’épisode permet de retrouver Dwight (J’ai tué pour elle) et surtout la « prostituée-acrobate-Ninja », Miho.

    Note 4.0

    On doit défendre ses amis. Parfois, ça signifie mourir. Parfois, ça signifie tuer un paquet de gens.

    Dwight, le héros de J’ai tué pour Elle, est de retour et il a du pain sur la planche. Sa nouvelle copine s’est faite sauvagement aborder par Jack, son ex particulièrement violent, et ses potes. Basin City recèle une nouvelle histoire louche, glauque et sale où la violence est quotidienne et où défourailler est un sport national.

  • Bande-annonce de Sin City : A Dame to Kill For !

    Affiche Sin City A Dame to Kill For

    Après s’être longuement fait attendre, le nouvel opus de la franchise Sin City, A Dame to Kill For (J’ai tué pour Elle), de Frank Miller et Robert Rodriguez se prépare à arriver pour l’été 2014. La première vraie bande-annonce est enfin là !

    Synopsis : Dans les ruelles obscures de Sin City, Dwight cherche à se venger de la femme qui l’a trahi, Ava Lord, tandis que Nancy tente de se remettre de la mort de Hartigan.

  • Barjot !

    Barjot Oppel

    Titre : Barjot !
    Auteur : Jean-Hugues Oppel
    Éditeur : Rivages (Rivages/Noir)
    Date de publication : 2011 (1ère édition chez Gallimard en 1987)

    Synopsis : D’habitude, une crevaison, ça vous envoie dans le décor. Jérôme-Dieudonné Salgan, lui, ça lui a sauvé la vie : grâce à ce retard providentiel provoqué par un chauffard, il évite le massacre en règle de toute sa famille et des amis qui l’attendaient chez lui. Lorsqu’il recroise la même voiture un peu plus tard, il se persuade vite qu’elle a quelque chose à voir avec ce crime. Mais en remontant la piste de ses bourreaux, il se heurte à une police parallèle qui étouffe l’affaire, sacrément gênante pour elle : ces exécutions constituaient une bavure, les exécuteurs s’étaient trompés de cibles.
    Entre parodie, manipulation et délire de vengeance, Jean-Hugues Oppel, lauréat de nombreux prix (notamment le Prix mystère de la critique et le Grand Prix de littérature policière), s’attaque, dans ce premier roman écrit en solo et enfin réédité, à ce qui restera l’un de ses thèmes fétiches : la raison d’État et l’impunité des puissants.

    Note 4.0

    Alors elle est plantée dans son encoignure, stoïque. Au risque de se faire emballer. Ça vaut mieux que de perdre une occasion de remplir sa bourse en vidant celles d’une âme en peine de coït.

  • La Porte des Enfers

    La Porte des Enfers

    Titre : La Porte des Enfers
    Auteur : Laurent Gaudé
    Éditeur : Actes Sud (Domaine français)
    Date de publication : 15 août 2008 (réédités plusieurs fois en poche)

    Synopsis : 2002, dans un restaurant de Naples, Filippo Scalfaro accomplit sa vengeance : il poignarde au ventre un client puis, le couteau sur la gorge, il le force à l’accompagner dehors, le fait monter dans une voiture, prend la direction du cimetière. Parvenu là, il le traîne jusqu’à une tombe et lui en fait déchiffrer l’inscription. Puis il lui tranche les doigts des mains et le laisse là, saignant et gémissant.
    1980, dans les rues encombrées de Naples, Matteo tire par la main son fils et se hâte vers l’école. A un carrefour, soudain éclate une fusillade. Matteo s’est jeté à terre, couchant contre lui son petit garçon. Quand il se relève, il est baigné du sang de l’enfant, atteint par une balle perdue.

    Note 3.5

    Je te maudis, Matteo. Comme les autres. Car tu ne vaux pas mieux. Le monde est lâche qui laisse les enfants mourir et les pères trembler. Je te maudis parce que tu n’as pas tiré. Qu’est-ce qui t’a fait hésiter ? Un bruit inattendu ? La silhouette d’un passant au loin ? Le regard suppliant de Cullaccio ? Tu as dû réfléchir alors qu’il fallait te faire sourd à tout ce qui t’entourait. Les balles ne pensent pas, Matteo. Tu avais accepté d’être ma balle. Je te maudis car durant toutes ces années tu t’es tenu à mes côtés avec discrétion et constance – mais tu n’as rien pu empêcher, ni rien réparé. A quoi sers-tu, Matteo ? Je comptais sur ta force. Le jour de l’enterrement, tu me tenais serrée pour que je ne flanche pas. Tu as toujours pensé qu’il y avait une sorte de gloire à traverser les moments de douleur avec stoïcisme et retenue. Moi pas, Matteo. Cela m’était égal. Le plus juste aurait été que je me jette sur le cercueil et que j’en arrache les planches avec mes doigts. Le plus juste aurait été que mes jambes se dérobent et que je me vide de toute l’eau de mon corps en pleurant, en crachant, en reniflant comme une bête. Tu m’as empêchée de faire cela parce qu’il y a là quelque chose que tu ne peux pas comprendre et qui te semble inconvenant. Seule la mort de Pippo est inconvenante.
    Je te maudis, Matteo, car tu n’es capable de rien.

    Ouvrez La Porte des Enfers à la suite de Matteo ! Comme dans Le Soleil des Scorta, Laurent Gaudé nous fait visiter la région de Naples tout en mettant en scène la violence et le drame familial.