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La trilogie de Shiva, tome 1 : Les Immortels de Meluha
Titre : Les Immortels de Meluha
Cycle/Série : La trilogie de Shiva, tome 1
Auteur : Amish Tripathi
Éditeur : Fleuve (Outre fleuve)
Date de publication : 2018 (juin)Synopsis : Shiva ! Le Mahadev. Le Dieu des Dieux. Destructeur du Mal. Au fil des siècles, aucun étranger ayant foulé notre sol n’a cru possible qu’un être aussi exceptionnel ait pu réellement exister. Et si nous nous trompions ? Et si le Seigneur Shiva n’était pas le produit d’une imagination débordante, mais un homme qui s’est élevé jusqu’à devenir l’égal d’un dieu, grâce à son karma ? Le riche et idyllique empire de Meluha est menacé. Pour renforcer ses rangs, l’empereur a envoyé des émissaires inviter les tribus voisines à rejoindre son royaume et jouir de son opulence en échange de leur allégeance. C’est ainsi que les Gunas, menés par leur jeune chef impétueux, Shiva, arrivent à la ville frontière de Srinagar, capitale du Kashmir. Après avoir absorbé une mystérieuse boisson médicinale, Shiva voit sa gorge luire d’un bleu iridescent. Il est le Neelkanth, le sauveur tant attendu…
Les gens font ce pourquoi la société les récompense. Si la société récompense la confiance, les gens feront confiance.
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Mes vrais enfants
Titre : Mes vrais enfants
Auteur : Jo Walton
Éditeur : Denoël
Date de publication : 2017Synopsis : Née en 1926, Patricia Cowan finit ses jours dans une maison de retraite. Très âgée, très confuse, elle se souvient de ses deux vies. Dans l’une de ces existences, elle a épousé Mark, avec qui elle avait partagé une liaison épistolaire et platonique, un homme qui n’a pas tardé à montrer son véritable visage. Dans son autre vie, elle a enchaîné les succès professionnels, a rencontré Béatrice et a vécu heureuse avec cette dernière pendant plusieurs décennies. Dans chacune de ces vies, elle a eu des enfants. Elle les aime tous… Mais lesquels sont ses vrais enfants : ceux de l’âge nucléaire ou ceux de l’âge du progrès ? Car Patricia ne se souvient pas seulement de ses vies distinctes, elle se souvient de deux mondes où l’Histoire a bifurqué en même temps que son histoire personnelle.
Dans le jargon philosophique il y avait un nom pour ce qu’elle éprouvait : pathetic fallacy. L’attribution à la nature de sentiments humains. Comment pouvait-il y avoir du soleil et des canetons quand tout son mariage lui apparaissait maintenant comme une vaste supercherie ? Des torrents de pluie, voilà ce qu’il aurait fallu !
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Le livre que je ne voulais pas écrire
Titre : Le livre que je ne voulais pas écrire
Auteur : Erwan Larher
Éditeur : Quidam Editeur
Date de publication : 24 Aout 2017Synopsis : « Je suis romancier. J’invente des histoires. Des intrigues. Des personnages. Et, je l’espère, une langue. Pour dire et questionner le monde, l’humain. Il m’est arrivé une mésaventure, qui est une tuile pour le romancier qui partage ma vie: je me suis trouvé un soir parisien de novembre au mauvais endroit au mauvais moment; donc lui aussi. »
Voilà quelques années que tu as décidé de dire que tu les aimes à ceux que tu aimes, de dire quand c’est bien, quand c’est beau, quand c’est touchant. D’exprimer tes sentiments. D’essayer d’être gentil et bienveillant contre le cynisme ambiant et ton fond fier et égoïste. Ça change tout. L’amour autour, en donner, en recevoir, ça change tout. Tant pis pour les pisse-froid.
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Wonder Woman Rebirth, tome 1 : Année Un
Titre : Année Un
Série : Wonder Woman Rebirth, tome 1
Auteur : Greg Rucka
Dessinateur : Nicola Scott
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 2017 (juin)Synopsis : Il y a cinq ans, le monde a découvert les premiers super-héros avec Batman et Superman, mais rien ne les préparait à l’arrivée de Diana, la princesse amazone de Themyscira ! Ayant accompagné l’agent de l’A.R.G.U.S. Steve Trevor dans ce qu’elle appelle « le monde des hommes », elle se voit attribuée le pseudonyme de Wonder Woman et rencontre ses premiers ennemis
Le lieutenant commandant Michaelis a partagé votre debriefing, il a parlé d’une île de femmes sorties d’un film de gladiateurs dotées d’une technologie qu’on verrait dans une série de science-fiction
Ce n’est un secret pour personne, Wonder Woman est actuellement plus sous le feu des projecteurs que jamais avec la sortie du film éponyme, nouvelle étape dans le DC Comics Cinematographic Universe. Le choix de rebooter à nouveau l’univers DC avec le calendrier des sorties cinéma de la firme n’est évidemment pas une coïncidence. Mais n’y a-t-il pas un risque à vouloir trop en faire en même temps ? J’ai l’avantage de me lancer dans Wonder Woman avec un oeil profane. Je ne me suis que très rarement frotté aux aventures de la princesse des Amazones. C’est ainsi l’occasion de s’assurer que Rebirth s’adresse autant aux débutants qu’aux lecteurs chevronnés. On peut le dire tout de go, Wonder Woman est de ce point de vue une réussite. Nul besoin de connaître la mythologie façon DC, pas plus que la mythologie grecque d’ailleurs.
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Mes vrais enfants
Titre : Mes vrais enfants (My Real Children)
Auteur : Jo Walton
Éditeur : Denoël (Lunes d’Encre) [fiche officielle]
Date de publication : 19 janvier 2017 (2014 en VO)Synopsis : Née en 1926, Patricia Cowan finit ses jours dans une maison de retraite. Très âgée, très confuse, elle se souvient de ses deux vies. Dans l’une de ces existences, elle a épousé Mark, avec qui elle avait partagé une liaison épistolaire et platonique, un homme qui n’a pas tardé à montrer son véritable visage. Dans son autre vie, elle a enchaîné les succès professionnels, a rencontré Béatrice et a vécu heureuse avec cette dernière pendant plusieurs décennies. Dans chacune de ces vies, elle a eu des enfants. Elle les aime tous… Mais lesquels sont ses vrais enfants : ceux de l’âge nucléaire ou ceux de l’âge du progrès? Car Patricia ne se souvient pas seulement de ses vies distinctes, elle se souvient de deux mondes où l’Histoire a bifurqué en même temps que son histoire personnelle.
Petit à petit, elle commença à se faire des amis. Ses engelures l’y aidèrent ; comme tout le monde en avait ou connaissait quelqu’un qui en souffrait, on lui suggérait des remèdes. Les engelures annihilaient plutôt efficacement les barrières sociales.
Jo Walton a d’ores et déjà une belle bibliographie et la collection Lunes d’Encre des éditions Denoël a largement misé sur ses publications. Ainsi, après Morwenna et la trilogie du Subtil Changement (Le Cercle de Farthing, Hamlet au paradis, Une demi-couronne), nous est proposé Mes vrais enfants !
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À la fin le silence
Titre : À la fin le silence
Auteur : Laurence Tardieu
Éditeur : Le Seuil (Cadre Rouge)
Date de publication : 18 août 2016Synopsis : Décembre 2014. Depuis plusieurs semaines, la narratrice sait qu’elle va devoir vendre la maison de son enfance. Lieu des origines et de l’ancrage, de la mémoire familiale et de sa propre mémoire. Face à ce chagrin intime, écrire un livre lui semble la seule chose encore possible : trouver les mots pour, peut-être, sauver un peu de la maison avant qu’elle ne disparaisse de sa vie, lui restituer une part d’éternité.
Janvier 2015. La vague d’attentats qui frappe la France la laisse sans mots, avec le sentiment d’avoir été dépossédée du monde tel qu’elle le connaissait. En elle, l’urgence s’est déplacée : que faire d’autre qu’écrire, pour tenter de faire face à l’innommable ? Au fil des semaines, sa vie va se jouer dans un va-et-vient entre ce sentiment de fissuration du monde extérieur, que les attentats de novembre ne vont qu’intensifier, et celui de dépossession de son monde intime. Jamais le dehors et le dedans ne lui ont paru à ce point liés. Contrepoint paradoxal, insensé, de cet effondrement généralisé : tout au long de ces mois elle a porté un enfant, puis elle l’a mis au monde.J’avance à tâtons, j’aimerais trouver de la lumière, faire surgir du sens, j’aimerais retrouver le monde d’avant midi dix le mercredi 7 janvier, l’instant où j’ai appris que quelque chose d’irrémédiable venait de se produire, que le monde dans lequel nous vivions avait basculé, devenant un monde dans lequel deux hommes pouvaient pénétrer dans un immeuble, gravir un escalier et décimer à la Kalachnikov une équipe de rédaction, le monde d’avant le soit de septembre où j’ai su à la fin du dîner auquel nous prenions part mon père, ma sœur, mon frère et moi, au moment du dessert précisément, alors que je servais une mousse au chocolat préparée la veille avec un sourd pressentiment au creux du ventre, que nous allions devoir vendre la maison de notre enfance, j’aimerais anéantir ces deux douleurs, les faire disparaître, les renvoyer au néant, j’aimerais retrouver le monde d’avant, un monde qui tenait, c’est pour cette raison chimérique que chaque matin depuis le 8 janvier je me mets à ma table de travail et tente de me frayer un chemin à travers les mots.
À l’occasion d’un partenariat avec PriceMinister, la possibilité a été offerte de découvrir certaines sorties de la rentrée littéraire 2016. À la fin le silence, de Laurence Tardieu, m’a attiré par son sujet lié à la vente de la maison familiale qui serait comme un déracinement, l’allusion de la quatrième de couverture aux attentats de Charlie Hebdo ne m’a pas plus parlé que ça.
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Nocturama
Titre : Nocturama
Scénario : Bertrand Bonello
Réalisateur : Bertrand Bonello
Acteurs principaux : Finnegan Oldfield, Vincent Rottiers, Hamza Meziani, Manal Issa, Martin Guyot, Rabah Naît Oufella, Laure Valentinelli, Martin Guyot, Jamil McCraven, Ilias Le Doré, Luis Rego
Date de sortie française : 31 août 2016Synopsis : Paris, un matin. Une poignée de jeunes, de milieux différents. Chacun de leur côté, ils entament un ballet étrange dans les dédales du métro et les rues de la capitale. Ils semblent suivre un plan. Leurs gestes sont précis, presque dangereux. Ils convergent vers un même point, un Grand Magasin, au moment où il ferme ses portes. La nuit commence.
Tu crois qu’on va se faire choper ?
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Baad
Titre : Baad
Auteur : Cédric Bannel
Éditeur : Robert Laffont collection La bête noire
Date de publication : 4 mai 2016Synopsis : « BAAD » : Homme mauvais, violent, cruel avec les femmes. BARBARIE Des jolies petites filles, vêtues de tenues d’apparat, apprêtées pour des noces de sang. ABOMINATION Deux femmes, deux mères. À Kaboul, Nahid se bat pour empêcher le mariage de sa fille, dix ans, avec un riche Occidental. À Paris, les enfants de Nicole, ex-agent des services secrets, ont été enlevés. Pour les récupérer, elle doit retrouver un chimiste en fuite, inventeur d’une nouvelle drogue de synthèse. AFFRONTEMENT Il se croit protégé par ses réseaux et sa fortune, par l’impunité qui règne en Afghanistan. Mais il reste encore dans ce pays des policiers déterminés à rendre la justice, comme l’incorruptible chef de la brigade criminelle, le qomaandaan Kandar. DÉFLAGRATION Nicole et Nahid aiguisent leurs armes. Pour triompher, elles mentiront, tortureront et tueront. Car une mère aimante est une lionne qui peut se faire bourreau.
Les talibans refusaient ainsi les rasoirs et le papier toilette car le Coran n’en faisait mention nulle part, mais ils utilisaient sans vergogne explosifs, fusils d’assaut et missiles modernes. Ils critiquaient la liberté d’expression tout en inondant Internet de leurs vidéos afin de diffuser le plus largement possible leur propagande anti-occidentale. C’était kafkaïen et incompréhensible.
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Bruxelles… capitale de l’imaginaire
Après le 11 septembre 2001, Madrid, Londres, Tunis, Paris… Bruxelles. La liste de villes martyres ne cesse de s’allonger. Depuis le 22 mars 2016, c’est le monde de l’imaginaire qui est touché à l’heure où saigne sa capitale. Les plus initiés ergoteront sans doute ce principe. Ils auront raison d’évoquer le Paris des Merveilles de Pierre Pevel, où la Grande-Bretagne comme mère patrie de la fantasy… et pourtant, ils se trompent.
Avez-vous déjà eu l’occasion de visiter Bruxelles, d’aller admirer la Grande place, d’en rester pantois au point de savourer une petite mousse, avant de passer aux moules frites dans une ambiance d’un autre temps et d’un autre monde ? Avez-vous déjà arpenté les quartiers sympathiques, tels que le Sablon, les galeries de Saint-Hubert, le quartier royal ? A cette longue liste, volontairement réduite, il faut encore rajouter, le Palais de Justice, l’Hôtel des Monnaies, tant et plus de musées, de places, de jardins et tant d’autres joyaux…
Tintin, Francis Blake, Victor Sackville, Lady S., Ric Hochet, Spirou et Fantasio figurent en bonne place parmi une liste d’hôtes de passage qui ont laissé leur marque. Bien d’autres sont encore passés : Rémi Georges, Morris, Franquin, Peyo, Roba, Jean Van Hamme, les de Groot père et fils, William Wance, Philippe Francq, Edgard P. Jacobs,… Marcher sur leurs traces, dans une capitale qui reste à taille humaine : ça n’a pas de prix.
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Catharsis
Titre : Catharsis
Scénariste et Dessinateur : Luz
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2015 (mai)Synopsis : Le 7 janvier 2015, le dessinateur Luz a perdu dans l’attentat commis à Charlie Hebdo, des amis, mais aussi l’envie de dessiner. Alors que la France s’est révélée « Charlie », Luz redevient auteur. Au début, il y a le drame, la douleur, la rage, la perte. Et puis, petit à petit, il y a le besoin de dessiner qui revient, l’envie non pas de témoigner, mais de se mettre à nu, de se libérer. Alors naît Catharsis. Un livre thérapeutique où Luz nous livre par petites nouvelles ses pensées, son quotidien depuis ce jour qui a bouleversé sa vie, et à une autre échelle, celle de millions d’êtres humains.
Puisque je suis toujours censé être Charb, je vais te lire l’éloge funèbre qu’il aurait fait à ta place… « Luz, toi qui préférais la musique à Delerm, je t’offre malgré tout ce poème : et je peux dire qu’en 25 ans tu n’as appris le respect ni du public ni des puissants mais celui dû aux canidés, ces petits êtres gambadant la queue en l’air et la rondelle au vent qui se reniflent le derrière et s’enfilent tendrement, jamais en reste pour soulager un chihuahua, un fox-terrier, quand bien même un berger allemand, tu resteras au firmament des zoophiles les plus marrants, Luz, mon wouah-wouah, mon amant. »
Publié dans les mois qui ont suivi les terribles événements terroristes de janvier 2015 au siège du journal satyrique Charlie Hebdo, Catharsis est l’œuvre de Luz, l’un des auteurs-stars de ce dernier qui a, par pur hasard, survécu au drame.