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Les métamorphoses, tome 1 : Vita nostra
Titre : Vita nostra
Cycle/Série : Les métamorphoses, tome 1
Auteur : Marina et Sergueï Diatchenko
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2019 (octobre)Synopsis : C’est dans le bourg paumé de Torpa que Sacha entonnera l’hymne des étudiants, à l’« Institut des technologies spéciales ». Pour y apprendre quoi ? Allez savoir. Dans quel but et en vue de quelle carrière ? Mystère encore. Il faut dire que son inscription ne relève pas exactement d’un choix : on la lui a imposée… Comment s’étonner dès lors de l’apparente absurdité de l’enseignement, de l’arbitraire despotisme des professeurs et de l’inquiétante bizarrerie des étudiants ? A-t-on affaire, avec Vita nostra, à un roman d’initiation à la magie ? Oui et non. On évoque irrésistiblement la saga d’Harry Potter et plus encore Les Magiciens de Lev Grossman. Mêmes jeunes esprits en formation, même apprentissage semé d’obstacles. Mais c’est sur une autre terre et dans une autre culture, slaves celles-là, que reposent les fondations d’un livre qui nous rappellera que le Verbe se veut à l’origine du monde. Les lecteurs de fantasy occidentale saturés d’aspirations à l’héroïsme tous azimuts en seront tourneboulés.
Vous êtes face à un choix : soit errer à jamais entre des rêves effrayants et une réalité cauchemardesque, soit vous prendre en main, accomplir sereinement ce qui vous est demandé et poursuivre une vie normale.
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Entends la nuit
Titre : Entends la nuit
Auteur : Catherine Dufour
Éditeur : L’Atlante
Date de publication : 2018 (octobre)Synopsis : La chair et la pierre sont de vieilles compagnes. Depuis des millénaires, la chair modèle la pierre, la pierre abrite la chair. Elle prend la forme de ses désirs, protège ses nuits, célèbre ses dieux, accueille ses morts. Toute l’histoire de l’humanité est liée à la pierre. Quand on a 25 ans, un master en communication, une mère à charge et un père aux abonnés absents, on ne fait pas la difficile quand un boulot se présente. Myriame a été embauchée pour faire de la veille réseaux dans une entreprise du côté de Bercy, et elle découvre une organisation hiérarchique qui la fait grincer des dents : locaux délabrés, logiciel de surveillance installé sur les ordinateurs, supérieurs très supérieurs dans le style british vieille école. Mais quand un de ces supérieurs s’intéresse à elle via Internet au point de lui obtenir un CDI et lui trouver un logement, elle accepte, semi-révoltée, semi-séduite… Mauvaise idée ? Pas pire que le secret qu’elle porte. Myriame est abonnée aux jeux dangereux dans tous les cas, et sa relation avec Duncan Algernon Vane-Tempest, comte d’Angus, décédé il y a un siècle et demi, est à sa mesure. Du moins le croit-elle.
Je le perds dans la foule et la fumée. Le cœur me tire aussitôt : ma solitude commence à deux mètres de lui. La laisse est courte. Ce n’est plus de l’amour, c’est de l’insuffisance cardiaque !
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Swing Time
Titre : Swing Time
Auteur : Zadie Smith
Éditeur : Gallimard (collection Du monde entier) Trad. de l’anglais par Emmanuelle et Philippe Aronson
Date de publication : 16 août 2018Synopsis : Deux petites filles métisses d’un quartier populaire de Londres se rencontrent lors d’un cours de danse. Entre deux entrechats, une relation fusionnelle se noue entre elles. Devant les pas virtuoses de Fred Astaire et de Jeni LeGon sur leur magnétoscope, elles se rêvent danseuses. Tracey est la plus douée, la plus audacieuse mais aussi la plus excessive. Alors qu’elle intègre une école de danse, la narratrice, elle, poursuit une scolarité classique au lycée puis à l’université, et toutes deux se perdent de vue. La plus sage devient l’assistante personnelle d’Aimee, une chanteuse mondialement célèbre. Elle parcourt le monde, passe une partie de l’année à New York et participe au projet philanthropique d’Aimee : la construction d’une école pour filles dans un village d’Afrique. Pendant ce temps, la carrière de Tracey démarre, puis stagne, tandis que progresse son instabilité psychologique. Après une série d’événements choquants, les deux amies se retrouveront pour un dernier pas de danse.
Personne n’est plus ingénieux qu’un pauvre, quel que soit l’endroit où il vit. Quand on est pauvre, il faut penser à chaque étape. La richesse, c’est le contraire. Avec la richesse, on a tendance à ne pas réfléchir.
Dans ce cinquième roman, Zadie Smith conte l’histoire de deux jeunes métisses londoniennes (Tracey et la narratrice que Smith ne nomme jamais) et de leur amitié naissante à travers leur passion commune pour la danse et les comédies musicales (celles des grandes heures hollywoodienne). Et, comme souvent en amitié, des parcours qui s’éloignent pour mieux se rejoindre.
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Mes vrais enfants
Titre : Mes vrais enfants
Auteur : Jo Walton
Éditeur : Denoël
Date de publication : 2017Synopsis : Née en 1926, Patricia Cowan finit ses jours dans une maison de retraite. Très âgée, très confuse, elle se souvient de ses deux vies. Dans l’une de ces existences, elle a épousé Mark, avec qui elle avait partagé une liaison épistolaire et platonique, un homme qui n’a pas tardé à montrer son véritable visage. Dans son autre vie, elle a enchaîné les succès professionnels, a rencontré Béatrice et a vécu heureuse avec cette dernière pendant plusieurs décennies. Dans chacune de ces vies, elle a eu des enfants. Elle les aime tous… Mais lesquels sont ses vrais enfants : ceux de l’âge nucléaire ou ceux de l’âge du progrès ? Car Patricia ne se souvient pas seulement de ses vies distinctes, elle se souvient de deux mondes où l’Histoire a bifurqué en même temps que son histoire personnelle.
Dans le jargon philosophique il y avait un nom pour ce qu’elle éprouvait : pathetic fallacy. L’attribution à la nature de sentiments humains. Comment pouvait-il y avoir du soleil et des canetons quand tout son mariage lui apparaissait maintenant comme une vaste supercherie ? Des torrents de pluie, voilà ce qu’il aurait fallu !
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Zapping ciné avril 2017 (ter)
Si vous ne partez pas vous ressourcer entre ce deuxième tour présidentiel rude pour nos nerfs, évadez-vous au cinéma ! Voici quelques avis de votre serviteur.
Les initiés
Un sujet tabou, l’homosexualité en Afrique du Sud, est le fil conducteur de ce premier film. Une réflexion aussi sur la place de l’homme dans une société qui refuse toute autre sexualité que celle d’être hétéro. Trengove filme les rapports au plus près des corps avec une forme de brutalité comme si, malgré leur désir, l’acte se devait d’être viril, sans la moindre tendresse. Remarquablement dirigé, « Les initiés » propose une réflexion intéressante sur la place des homosexuels dans une société repliée sur la « normalité » hétéro. Jusqu’à une fin violente et radicale. Après « Moonlight » un nouveau film fort et prenant.
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Noces
Titre : Noces
Scénario : Stephan Streker
Réalisateur : Stephan Streker
Acteurs principaux : Lina El Arabi, Sébastien Houbani, Banak Karimi, Alice De Lencquesaing, Olivier Gourmet, Zacharie Chassereaud, Aurora Marion, Neena Kulkarni
Date de sortie française : 22 février 2017
Récompenses : Prix du Jury Etudiant Festival International du Film d’Histoire – Pessac 2016, Prix du public et Prix des lycéens Arte Mare – Festival du Film Méditerranée de Bastia 2016Synopsis : Noces : Zahira, dix-huit ans, jeune belge d’origine pakistanaise, doit se conformer à la tradition, en épousant un homme choisi par ses parents. Amir, son frère, tente de lui venir en aide…
-C’est injuste. -Évidemment que c’est injuste. On est des femmes, qu’est-ce que tu crois.
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Dangerous Women, volume 2
Titre : Dangerous Women, volume 2
Anthologistes : G. R. R. Martin et Gardner Dozois
Auteurs/Nouvelles : Megan Abbott (« Soit moi cœur est gelé ») ; Cecelia Holland (« La chanson de Nora ») ; Mélinda Snodgrass (« Les mains qui n’y sont pas ») ; Carrie Vaughan (« Raisa Stepanova ») ; Megan Lindholm (« Les voisines ») ; Sharon Kay Penman (« Une reine en exil ») ; Nancy Kress (« Deuxième arabesque, très lentement ») ; Diana Rowland (« La ville Lazare ») ; Diana Gabaldon (« Novices ») ; Sherrilyn Kenyon (« L’enfer n’a pire furie ») ; Pat Cadigan (« Les aides-soignantes ») ; Caroline Spector (« Les mensonges que me racontait ma mère »)
Éditeur : J’ai lu
Date de publication : 2017 (janvier)Synopsis : Dans cette anthologie, George R.R. Martin a convoqué les plus belles plumes féminines de la scène imaginaire. Cet ensemble de nouvelles célèbre les femmes : mères de famille ou séductrices, princesses ou roturières, innocentes ou coupables, riches héritières ou pilotes émérites, toutes ces héroïnes ont un incroyable destin qui ne demande qu’à s’accomplir !
Il ne lui restait plus un seul allié, plus personne ne se rappelait qui elle avait été. Les gens qui l’aimaient le plus étaient ceux qui représentaient le plus grand danger pour elle. (Megan Lindholm, Les voisines)
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Mes vrais enfants
Titre : Mes vrais enfants (My Real Children)
Auteur : Jo Walton
Éditeur : Denoël (Lunes d’Encre) [fiche officielle]
Date de publication : 19 janvier 2017 (2014 en VO)Synopsis : Née en 1926, Patricia Cowan finit ses jours dans une maison de retraite. Très âgée, très confuse, elle se souvient de ses deux vies. Dans l’une de ces existences, elle a épousé Mark, avec qui elle avait partagé une liaison épistolaire et platonique, un homme qui n’a pas tardé à montrer son véritable visage. Dans son autre vie, elle a enchaîné les succès professionnels, a rencontré Béatrice et a vécu heureuse avec cette dernière pendant plusieurs décennies. Dans chacune de ces vies, elle a eu des enfants. Elle les aime tous… Mais lesquels sont ses vrais enfants : ceux de l’âge nucléaire ou ceux de l’âge du progrès? Car Patricia ne se souvient pas seulement de ses vies distinctes, elle se souvient de deux mondes où l’Histoire a bifurqué en même temps que son histoire personnelle.
Petit à petit, elle commença à se faire des amis. Ses engelures l’y aidèrent ; comme tout le monde en avait ou connaissait quelqu’un qui en souffrait, on lui suggérait des remèdes. Les engelures annihilaient plutôt efficacement les barrières sociales.
Jo Walton a d’ores et déjà une belle bibliographie et la collection Lunes d’Encre des éditions Denoël a largement misé sur ses publications. Ainsi, après Morwenna et la trilogie du Subtil Changement (Le Cercle de Farthing, Hamlet au paradis, Une demi-couronne), nous est proposé Mes vrais enfants !
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Marina Bellezza
Titre : Marina Bellezza
Auteur : Silvia Avallone traduit de l’italien par Françoise Brun
Éditeur : Liana Levi / J’ai lu
Date de publication : 2014 (août) / 2017 (janvier)Synopsis : L’avenir est à réinventer dans cette vallée coincée entre des montagnes de granit. Une départementale bordée par les carcasses des filatures abandonnées mène à des villages silencieux, un no man’s land aux confins de l’Italie. Pour Marina, vingt-deux ans, un corps et une voix de déesse, le futur se joue résolument ailleurs. Sur les plateaux de télé qui métamorphosent les starlettes de province en divas. Pour Andrea, fils d’une famille de notables, l’Eldorado est à portée de main. Dans la ferme d’alpage de son grand-père. Mais les rêves de ces deux héros contemporains se cognent à l’amour impossible qui les unit depuis l’adolescence.
Ce n’est pas vrai que ce qui compte, c’est où on arrive. Ce qui compte, c’est d’où on vient.
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Tamara
Titre : Tamara
Scénario : Alexandre Castagnetti, d’après la bande dessinée de Christian Darasse et Zidrou
Réalisateur : Alexandre Castagnetti
Acteurs principaux : Héloïse Martin, Sylvie Testud, Cyril Gueï,Rayane Bensetti, Oulaya Amamra, Blanche Gardin, Bruno Salomone, Jimmt Labeeu, François Rollin
Date de sortie française : 26 octobre 2016Synopsis : Tamara, 15 ans, complexée par ses rondeurs, décide à son entrée en seconde de se débarrasser de son étiquette de « grosse ». Pour clouer le bec des mauvaises langues, elle fait le pari avec sa meilleure amie de sortir avec le premier garçon qui passera la porte de la classe. Manque de bol, ce garçon s’avère être Diego, le plus beau mec du lycée. Le pari se complique pour Tamara…. Entre les sales coups des garces du lycée, une mère poule, les conseils « drague » de sa petite sœur, Tamara va vivre une année mémorable !
Bon c’est bon, je suis grosse pas débile.