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Chronique du tueur de roi, tome 1 : Le Nom du Vent
Titre : Le Nom du Vent (The name of the wind)
Cycle : Chronique du tueur de roi, tome 1
Auteur : Patrick Rothfuss
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2009 (2007 pour la version originale)Synopsis : J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon. J’ai suivi des pistes au clair de lune que personne n’ose évoquer durant le jour. J’ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels. J’ai été exclu de l’Université à un âge où l’on est encore trop jeune pour y entrer. J’y étais allé pour apprendre la magie, celle dont on parle dans les histoires. Je voulais apprendre le nom du vent. Mon nom est Kvothe. Vous avez dû entendre parler de moi.
Si c’est un valet, annonce un valet. Si c’est un pique, annonce un pique. Mais pour une putain, tu dois toujours dire une « dame ». Leur vie est déjà assez pénible, et la politesse n’a jamais tué personne.
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Chien du Heaume
Titre : Chien du Heaume
Auteur : Justine Niogret
Éditeur : Mnémos (Icares)
Date de publication : novembre 2009
Récompenses : Prix Imaginales 2010 du roman francophone ; Grand Prix de l’Imaginaire – Étonnants Voyageurs 2010 du roman francophone ; Prix Oriande 2010 du roman de féérieSynopsis : On l’appelle Chien du Heaume parce qu’elle n’a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d’une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l’épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre…
On l’appelle Chien du Heaume parce qu’à chaque bataille, c’est elle qu’on siffle.
Dans l’univers âpre et sans merci du haut Moyen Âge, loin de l’image idéalisée que l’on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu’elle a de plus cher, son passé et son identité.Il y a beau temps que je ne pense plus. Depuis des années, j’ai compris que la chose était trop compliquée et douloureuse pour avoir encore envie de m’y frotter. J’ai la chance d’avoir des convoitises de loup et des appétits de sang ; si la faim me serre, je mange ; si je veux tuer, je le fais. Je ne vois guère plus loin. Pas de questionnements là-dedans ; aucun. Pas plus que pour un animal.
Ma petite fan de fantasy préférée a encore frappé ! Et me voilà lancé à l’assaut de la courte, mais intense, bibliographie de Justine Niogret, une des nouvelles têtes de la fantasy française.
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Les Salauds Gentilshommes, tome 1 : Les mensonges de Locke Lamora
Titre : Les mensonges de Locke Lamora
Cycle : Les Salauds Gentilshommes, tome 1
Auteur : Scott Lynch
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2007Synopsis : On l’appelle la Ronce de Camorr. Un bretteur invincible, un maître voleur. La moitié de la ville le prend pour le héros des miséreux. L’autre moitié pense qu’il n’est qu’un mythe. Les deux moitiés n’ont pas tort. En effet, de corpulence modeste et sachant à peine manier l’épée, Locke Lamora est, à son grand dam, la fameuse Ronce. Les rumeurs sur ses exploits sont en fait des escroqueries de la pire espèce, et lorsque Locke vole aux riches, les pauvres n’en voient pas le moindre sou. Il garde tous ses gains pour lui et sa bande : les Salauds Gentilshommes. Mais voilà qu’une mystérieuse menace plane sur l’ancienne cité de Camorr. Une guerre clandestine risque de ravager les bas-fonds. Pris dans un jeu meurtrier, Locke et ses amis verront leur ruse et leur loyauté mises à rude épreuve. Rester en vie serait déjà une victoire… Entre Oliver Twist, Il était une fois en Amérique et Arsène Lupin, les aventures d’un audacieux criminel et de sa bande de fripouilles !
-Je ne vole que parce que ma chère vieille famille a besoin d’argent pour vivre, déclama Locke.
-Menteurs! entonnèrent-ils.
-Je ne vole que parce que le vilain monde ne me laisse pas mener d’honnêtes affaires! s’écria Calo en levant son verre.
-MENTEUR!
-Je ne vole que parce que je dois subvenir aux besoins de mon fainéant de frère jumeau, dont l’indolence a brisé le cœur de notre mère! dit Galdo en donnant un coup de coude à Calo.
-MENTEUR!
-Je ne vole que parce qu’en ce moment j’ai de mauvaises fréquentations, déclara Jean.
-MENTEUR!
-Je ne vole que parce que c’est trop marrant, hurla Moucheron.
-SALAUD! -
Gagner la guerre
Titre : Gagner la guerre
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2009
Récompenses : Prix Imaginales 2009 (meilleur roman français)Synopsis : Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier. » Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon.
La guerre doit payer la guerre : sans quoi même le vainqueur en sort navré et à merci de ses ennemis restés hors du pré.
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Le livre et l’épée, tome 1 : La voie de la colère
Titre : La voie de la colère
Cycle : Le Livre et l’Épée, tome 1
Auteur : Antoine Rouaud
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 31 octobre 2013Synopsis : An 10 de la République, dans la cité portuaire de Masalia. Dun-Cadal n’est plus que l’ombre de lui-même. Trahi par ses amis, celui qui fut le plus grand général de l’Empire passe désormais son temps à boire dans une taverne. Mais l’Histoire n’en a pas fini avec lui. Viola est une jeune historienne à la recherche de l’épée de l’Empereur, symbole de l’ancien régime. Elle sait que Dun-Cadal est la dernière personne à avoir été en possession de la précieuse relique, qu’il aurait cachée pendant les dernières heures de la révolution.
Il y a une légende qui raconte qu’un seul homme fit face aux Salines et embrasa notre armée. Ce n’était pas une légende, je l’ai combattu… et j’ai fui comme les autres. Il nous fit plus de dégâts que lors de l’assaut du Guet d’Aëd par dix milles de ses hommes. Parce que lui, nous l’avons craint. S’il y eut un seul héros dans les Salines, ne retenez qu’un nom… Dun-Cadal Daermon.
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Le protectorat de l’ombrelle, tome 1 : Sans âme
Titre : Sans âme
Cycle : Le protectorat de l’ombrelle, tome 1
Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Orbit
Date de publication : 2011Synopsis : Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?
-Pourquoi faites-vous ça tout le temps ?
-Quoi donc, mademoiselle Tarabotti ?
-M’exclure comme si j’étais une enfant. Est-ce que vous réalisez que je pourrais vous être utile ?
-Vous voulez dire que vous pourrez causer des problèmes légalement au lieu de nous empoisonner tout le temps ? -
Wastburg
Titre : Wastburg
Auteur : Cédric Ferrand
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2011Synopsis : Wastburg, une cité acculée entre deux royaumes, comme un bout de bidoche solidement coincé entre deux chicots douteux. Une gloire fanée qui attend un retour de printemps qui ne viendra jamais. Dans ses rues crapoteuses, les membres de la Garde battent le pavé. Simple gardoche en train de coincer la bulle, prévôt faisant la tournée des grands ducs ou bien échevin embourbé dans les politicailleries, la loi leur colle aux doigts comme une confiture tenace. La Garde finit toujours par mettre le groin dans tous les coups foireux de la cité. Et justement, quelqu’un à Wastburg est en train de tricoter un joli tracassin taillé sur mesure. Et toute la ville attend en se demandant au nez de qui ça va péter.
J’ai toujours pensé que Wastburg s’est construite entre les deux bras du fleuve, tu vois. Et si c’était l’inverse ? Si c’était le fleuve qui s’écartait en arrivant sur la cité, comme pour l’éviter ? Il se fendrait en deux comme s’il trouvait Wastburg trop pouilleuse, trop infréquentable. Le fleuve nous contournerait pour échapper à notre médiocrité.
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La Zone du Dehors
Titre : La Zone du Dehors
Auteur : Alain Damasio
Éditeur : La Volte (Folio SF en poche)
Date de publication : 2007 (2009 pour la version poche)Synopsis : 2084. Orwell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Laquelle ? La nôtre. Souriez, vous êtes gérés ! Le citoyen ne s’opprime plus : il se fabrique. À la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu’on forme, tout simplement. Au cœur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte. Le Dehors est leur pays, subvertir leur seule arme. Emmenés par Capt, philosophe et stratège, le peintre Kamio et le fulgurant Slift que rien ne bloque ni ne borne, ils iront au bout de leur volution – et même au-delà, jusqu’à construire cette vie de partage, rouge, que personne ne pourra plus leur délaver.
Épingler chacun à sa personnalité. A sa biographie archivée. A son identité claire et classée. Que l’on prend soin de prélever tout au long de notre vie. Sans violence mais sans fléchir. Voilà qui permet de fixer les têtes, n’est-ce pas. De les arrimer à elles-mêmes comme on visse le fou à sa folie. Confisquer le rapport à soi dans l’épaisseur d’un dossier jamais clos. Vous dire qui vous avez été, comment vous êtes, et qui vous devez être. Non pas mutiler, non pas opprimer ou réprimer l’individu comme on le crie si naïvement : le fabriquer. Le produire de toute pièce. Même pas ex nihilo : à partir de vous-mêmes, de vos goûts, désirs et plaisirs ! Copie qu’on forme, tout simplement.
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La triste histoire des frères Grossbart
Titre : La triste histoire des frères Grossbart
Auteur : Jesse Bullington
Éditeur : Panini (collection Eclipse)
Date de publication : 2013Synopsis : « On n’est pas des voleurs, on n’est pas des assassins ; on est juste des gens de bien à qui on a fait du mal… » Nous sommes en 1364. Dans les sombres forêts de l’Europe du Moyen Âge, où toutes les horreurs sont présentes, aucune sorcière, aucun démon ne rivalise avec les jumeaux Hegel et Manfried Grossbart. Voici la triste histoire des frères Grossbart, triste, mais véritable. Dans ce récit, Jesse Bullington entraine les frères Grossbart dans une quête vers la lointaine Égypte et ses tombes emplies de richesses. Pieux, mais horriblement cruels, les frères meurtriers entament un macabre pélerinage sur les routes médiévales de l’Europe. En chemin, ils vont croiser brigands, sorciers et prêtres défroqués, volant et tuant selon leurs besoins. Vous ne trouverez point d’antihéros poignant chez nos Grossbart, mais des meurtriers sans âme. Accrochez-vous, ce roman n’est pas à mettre entre toutes les mains !
Alors soyons des démons, hurla-t-il. Soyons la pestilence qui s’abat sur ceux qui supportent pareilles cruautés ! Semons le carnage et la désolation parmi les serviteurs de ce Dieu qui a réussi à mystifier le monde entier pour être vénéré. La vengeance sera notre nom et notre mission. Vengeance pour chaque enfant assassiné, pour chaque femme violée, pour chaque âme qui trime et souffre avec pour seule fin de voir ceux qu’elle a aimés pâlir et dépérir, souffrir et mourir. Pas d’absolution ! Pas de confession ! Pas de derniers sacrements ! Grossbart, nous venons vous chercher !