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L’accroissement mathématique du plaisir
Titre : L’accroissement mathématique du plaisir
Auteur : Catherine Dufour
Nouvelles : Je ne suis pas une légende ; Le sourire cruel des trois petits cochons ; L’immaculée conception ; Vergiss mein nicht ; La lumière des elfes ; Rhume des foins ; Le jardin de Charlith ; Mater Clamorosum ; Confession d’un mort ; Valaam ; Le cygne de Bukowski ; Kurt Cobain contre Dr No ; Une troll d’histoire ; La perruque du juge ; Le poème au carré ; L’accroissement mathématique du plaisir ; La liste des souffrances autorisées ; L’amour au temps de l’hormonothérapie génique ; Un soleil fauve sur l’oreiller ; Mémoires mortes ; Un temps chaud et lourd comme une paire de seins
Éditeur : Le Bélial / Folio SF
Date de publication : 2008 / 2011
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire pour « L’immaculée conception » (catégorie nouvelle)Synopsis : Science-fiction, fantastique et fantasy… Catherine Dufour aborde l’ensemble de ces domaines avec un égal bonheur et s’affirme ici comme une nouvelliste de tout premier plan. Au programme: des préfaces signées Richard Comballot et Brian Stableford, vingt récits dont sept inédits, une postface de Catherine Dufour, un entretien, une bibliographie exhaustive.
C’est marrant, plus on est pauvre, plus on doit se farcir d’incitation à dépenser. Ne jamais subir de pub est un signe extérieur de richesse. (Mémoires mortes)
De Catherine Dufour, je n’avais jusqu’à présent expérimenté que deux ou trois nouvelles disséminées ici et là dans quelques anthologies. L’auteur a pourtant su s’imposer depuis plusieurs années, au point de figurer aujourd’hui parmi les auteurs incontournables des littératures de l’imaginaire. J’ai donc entrepris il y a peu de combler mon ignorance grâce à cet « Accroissement mathématique du plaisir », et quelle lecture !
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Locke & Key, tome 4 : Les clés du royaume
Titre : Les clés du royaume
Série : Locke & Key, tome 4
Scénariste : Joe Hill
Dessinateur : Gabriel Rodriguez
Éditeur : Milady Graphics
Date de publication : 2013Synopsis : Le manoir Keyhouse se fait champ de bataille. Les enfants Locke découvrent toujours plus de clés magiques dissimulées dans leur ancienne demeure, attisant sans relâche la convoitise du sinistre Lucas Caravaggio. Et si la vie semble malgré tout continuer à Lovecraft, un fantôme du passé ne va pas tarder à réveiller de vieux souvenirs familiaux. Le mystère qui entoure leur père pourrait bien être enfin dévoilé. Si les forces démoniaques ne s’y opposent pas.
J’adore ça, j’ai l’impression de voler, d’être un fantôme. J’ai été un fantôme, tu sais ? La mort me manque, parfois. C’était super marrant.
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Locke & Key, tome 3 : La couronne des ombres
Titre : La couronne des ombres
Série : Locke & Key, tome 3
Scénariste : Joe Hill
Dessinateur : Gabriel Rodriguez
Éditeur : Milady Graphics
Date de publication : 2013Synopsis : Les Ténèbres se referment sur Keyhouse. Dodge poursuit son insatiable quête des mystérieuses clés de pouvoir et est prêt à tout pour les obtenir. Assiégés et isolés, les enfants Locke doivent livrer un combat désespéré, dans un monde où la nuit même est leur ennemie.
N’aie jamais d’enfants, Tyler, sauf si tu es prêt à vivre dans la peur, pour le restant de tes jours.
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Locke & Key, tome 2 : Casse-tête
Titre : Casse-tête
Série : Locke & Key, tome 2
Scénariste : Joe Hill
Dessinateur : Gabriel Rodriguez
Éditeur : Milady Graphics
Date de publication : 2011Synopsis : Après la mort brutale de leur père, Kinsey et Tyler Locke cherchent du réconfort auprès de leur nouvel ami. Ils sont loin d’imaginer les noirs secrets de son cœur. Pendant ce temps, leur petit frère Bode cherche à élucider les mystères que recèle le manoir et s’apprête à franchir le seuil de portes dérobées.
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La Porte des Enfers
Titre : La Porte des Enfers
Auteur : Laurent Gaudé
Éditeur : Actes Sud (Domaine français)
Date de publication : 15 août 2008 (réédités plusieurs fois en poche)Synopsis : 2002, dans un restaurant de Naples, Filippo Scalfaro accomplit sa vengeance : il poignarde au ventre un client puis, le couteau sur la gorge, il le force à l’accompagner dehors, le fait monter dans une voiture, prend la direction du cimetière. Parvenu là, il le traîne jusqu’à une tombe et lui en fait déchiffrer l’inscription. Puis il lui tranche les doigts des mains et le laisse là, saignant et gémissant.
1980, dans les rues encombrées de Naples, Matteo tire par la main son fils et se hâte vers l’école. A un carrefour, soudain éclate une fusillade. Matteo s’est jeté à terre, couchant contre lui son petit garçon. Quand il se relève, il est baigné du sang de l’enfant, atteint par une balle perdue.Je te maudis, Matteo. Comme les autres. Car tu ne vaux pas mieux. Le monde est lâche qui laisse les enfants mourir et les pères trembler. Je te maudis parce que tu n’as pas tiré. Qu’est-ce qui t’a fait hésiter ? Un bruit inattendu ? La silhouette d’un passant au loin ? Le regard suppliant de Cullaccio ? Tu as dû réfléchir alors qu’il fallait te faire sourd à tout ce qui t’entourait. Les balles ne pensent pas, Matteo. Tu avais accepté d’être ma balle. Je te maudis car durant toutes ces années tu t’es tenu à mes côtés avec discrétion et constance – mais tu n’as rien pu empêcher, ni rien réparé. A quoi sers-tu, Matteo ? Je comptais sur ta force. Le jour de l’enterrement, tu me tenais serrée pour que je ne flanche pas. Tu as toujours pensé qu’il y avait une sorte de gloire à traverser les moments de douleur avec stoïcisme et retenue. Moi pas, Matteo. Cela m’était égal. Le plus juste aurait été que je me jette sur le cercueil et que j’en arrache les planches avec mes doigts. Le plus juste aurait été que mes jambes se dérobent et que je me vide de toute l’eau de mon corps en pleurant, en crachant, en reniflant comme une bête. Tu m’as empêchée de faire cela parce qu’il y a là quelque chose que tu ne peux pas comprendre et qui te semble inconvenant. Seule la mort de Pippo est inconvenante.
Je te maudis, Matteo, car tu n’es capable de rien.Ouvrez La Porte des Enfers à la suite de Matteo ! Comme dans Le Soleil des Scorta, Laurent Gaudé nous fait visiter la région de Naples tout en mettant en scène la violence et le drame familial.
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Où on va, papa ?
Titre : Où on va, papa ?
Auteur : Jean-Louis Fournier
Éditeur : Stock (La Bleue)
Date de publication : 20 août 2008 (puis 2010 au Livre de Poche)
Récompenses : Prix Femina 2008Synopsis : « Cher Mathieu, cher Thomas,
Quand vous étiez petits, j’ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois.
Je ne l’ai jamais fait. Ce n’était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu’à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures… »
Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ?
Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? »
Aujourd’hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre.
Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange.
Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement.
Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement ce que ce serait : rien.
Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.« Il n’y a rien de plus difficile que de faire quelque chose qui ne ressemble à rien. »
Mes enfants ne ressemblent à personne. Moi qui voulais toujours ne pas faire comme les autres, je devrais être content.Mais c’est vrai, où va-t-on, au fond ? Comment envisager l’avenir, le bout du chemin, quand on débute sa paternité par deux enfants lourdement handicapés ? C’est, en substance, ce questionne Jean-Louis Fournier.
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Locke & Key, tome 1 : Bienvenue à Lovecraft
Titre : Bienvenue à Lovecraft
Série : Locke & Key, tome 1
Scénariste : Joe Hill
Dessinateur : Gabriel Rodriguez
Éditeur : Milady Graphics
Date de publication : 2010
Récompenses : British Fantasy Award du meilleur comics en 2009Synopsis : La famille Locke est déchirée. Après le meurtre brutal du père par un étudiant déséquilibré, tous emménagent dans la vieille demeure familiale. Mais quand une île s appelle Lovecraft, la prudence est de mise ! Derrière les portes closes se dissimulent des secrets dangereux. Une intrigue captivante, des coups de théâtre imprévisibles, servis par le dessin impeccable de Gabriel Rodriguez.
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L’oeil du purgatoire
Titre : L’œil du purgatoire
Auteur : Jacques Spitz
Éditeur : L’Arbre Vengeur
Date de publication : 24 octobre 2008 (1ère édition en 1945)Synopsis : Vous connaissez le passé, imaginez le futur, redoutez le présent: il vous reste à découvrir le «présent vieilli», ce temps inédit inventé par Jacques Spitz dans un roman phénoménal considéré comme un des classiques du roman d’anticipation français.
Son héros, un peintre raté résolu au suicide, va vivre une expérience hors du commun qui le conduira où nul n’est allé: inoculé par un savant fou, un bacille s’est attaqué à sa vue et lui permet de voir le monde et les êtres tels qu’ils seront dans un futur proche. Mais ce qui n’était qu’une étrange expérience devient une aventure effarante lorsqu’il réalise que le temps se dilate et qu’il «voit» de plus en plus en avant.
Livre haletant sur le cauchemar d’un homme seul au milieu d’un univers en déréliction, L’œil du purgatoire est un roman unique qui réussit à pousser une logique jusqu’à son extrême limite avec une audace et une intelligence qui ont laissé pantois ses admirateurs. Il était impensable de ne pas le proposer de nouveau à ceux qui croient que la littérature, mieux que n’importe quel art, doit nous permettre d’explorer les confins et les mystères de notre imaginaire.Je suis mort, et il n’y a rien de changé dans l’univers : dirai-je que c’est un peu décevant ?
Comme promis, voici comment j’ai abordé les éditions L’Arbre Vengeur, par l’entremise notamment de la chère Verdorie. Et c’est en complet novice de Jacques Spitz comme de son œuvre que j’attaquais ce court roman au titre énigmatique et mystérieux, L’œil du purgatoire.
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La Tartine du Dimanche matin #1 : La Faucheuse guette nos chers auteurs de l’Imaginaire
Pour ce premier billet « hors-série » du dimanche, histoire de vous en tartiner une bonne pour débuter ce nouveau rendez-vous dominical, que j’espère régulier, partons joyeusement, puisque c’est l’heure de la messe, d’un constat mortifère. Amen !
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Avant toi
Titre : Avant toi (Me Before You)
Auteur : Jojo Moyes
Éditeur : Milady
Date de publication : 22 mars 2013 (2012 en VO chez Penguin)Synopsis : Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.
Dites-moi quelque chose qui fait du bien.
Un roman d’amour, je n’y suis pas habitué ; Jojo Moyes, je ne connais pas ; de la littérature anglaise, je suis loin d’être contre. C’est donc la curiosité qui m’a, avant tout, porté vers la lecture d’Avant Toi. Merci évidemment à Babelio, via ses opérations Masse Critique, et aux éditions Bragelonne (dont j’adore particulièrement les publications de fantasy), via leur label Midaly, de m’avoir permis de découvrir les épreuves non corrigées de ce roman salué par les critiques outre-Manche.
Autant le dire tout de suite : je n’ai pas accroché. Et j’ai réfléchi longtemps avant de me convaincre de publier cette critique négative.