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The Cape : 1969
Titre : The Cape : 1969
Scénaristes : Joe Hill et Jason Ciaramella
Dessinateur : Neslon Daniel
Éditeur : Milady Graphics
Date de publication : 2014 (juin)Synopsis : 1969, guerre du Vietnam. Gordon Chase est pilote d’hélicoptère d’évacuation médicale, sous le feu ennemi. Quand son hélicoptère est abattu par les soldats vietcong, s’engage alors un jeu du chat et de la souris au cœur de la jungle et des rizières. Mais son équipe et lui vont bientôt découvrir qu’il y a plus encore que les horreurs de la guerre en territoire hostile. Un graphic novel viscéral, qui retrace le destin poignant et fantastique du père des enfants découverts dans The Cape.
Ils sont morts… Tous morts… J’ai perdu pied. Je le sais bien. Je vaux mieux que ça, cette croisade ne me ressemble pas, mais je m’en fous. Ce putain de vieillard m’a fait quelque chose, il m’a changé. Il m’a donné ce … ce pouvoir. Quoi qu’il puisse être. La magie, le vaudou, ça existe donc vraiment. Moi qui croyait que la magie, ça se bornait aux foires ou à la télé.
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Garulfo, tome 1 : De mares en châteaux
Titre : De mares en châteaux
Série : Garulfo, tome 1
Scénariste : Alain Ayroles
Dessinateur : Bruno Maïorana
Éditeur : Delcourt (Terres de légendes)
Date de publication : 1995Synopsis : Garulfo la grenouille n’a qu’une idée en tête : dire adieu à sa condition de batracien pour se transformer en humain. Le doux baiser d’une princesse lui permettra d’exaucer son vœu et de devenir prince. Hélas, les humains étant ce qu’ils sont, il connaîtra vite la désillusion…
La nuit va vous tomber dessus comme la vérole sur le clergé.
Après dévoré les De Cape et de Crocs, l’envie me prit de parcourir davantage la bibliographie d’Alain Ayroles afin de voir ce qui avait bien pu le conduire à scénariser une telle série à succès.
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Maléfique
Titre : Maléfique
Conte original : D’après le conte de Charles Perrault « La belle au bois dormant ». Scénario de Linda Woolverton
Réalisateur : Robert Stromberg
Acteurs principaux : Angélina Jolie, Elle Fanning, Sam Riley, Sharlto Copley, Juno Temple, Imelda Staunton, Lesley Manville, Ella Purnell, Brenton Thwaites
Date de sortie française : 28 mai 2014
Budget : 200 000 000 $Synopsis : Maléfique est une belle jeune femme au cœur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son cœur pur en un cœur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore.
Quand Disney décide une relecture du conte de Charles Perrault, ça donne « Maléfique ». Et c’est bien vu. Car le film est un vrai plaisir pour nos mirettes. Dès les premières images, on est transporté dans un univers féerique magnifique peuplé de personnages étonnants. La magie opère. L’autre bonne idée du film, c’est de nous raconter l’histoire du point de vue de Maléfique. Un subtil mélange de blanc et de noir, de lumière et de ténèbres. Avec ce choix là, il fallait une actrice capable d’incarner cette ambigüité, Angélina Jolie en est l’incarnation parfaite. Son jeu subtil, sa présence méritent à eux seuls le détour. Elle est une Maléfique très convaincante, luttant sans cesse contre ses pulsions de vengeance et son empathie pour la douce Aurore. Toute en nuance, son interprétation est des plus réussies et apporte une vraie plus value au film.
Je partais avec un à priori pas forcément favorable vite balayer par la beauté formelle du film. La magie Disney opère de bien belle manière. Le conte est bon.
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La nuit du prédateur
Titre : La nuit du prédateur
Auteurs : Steven Brust et Megan Lindholm
Éditeur : Mnémos / Pocket
Date de publication : 2006 / 2009Synopsis : Cigâny est le Gitan. Il arpente la ville de Lakota dans un nuage de magie. Stepovitch est un flic endurci, qui passe son temps à découvrir des victimes assassinées dans le sillage du Gitan. La Belle Dame règne sur le Monde d’en bas. Elle tisse sa toile autour des habitants pour les emprisonner dans son réseau mortel… jusqu’à ce que les souvenirs oubliés du Gitan se dressent entre la ville bien-aimée de Stepovitch et les sombres desseins de la Dame. Un roman étonnant où se mêlent musique, magie et combats mortels. Un policier désabusé et un gitan doté de pouvoirs magiques font équipe pour combattre les sinistres projets du Monde d’en bas et sauver la ville.
Il y a trois mondes, et chacun d’entre eux est maintenu à sa place par un arbre. La Belle Dame vient du monde d’en bas, qu’elle a recouvert de ténèbres, car Elle veut être la seule lumière au monde. A certains, Elle offre des cadeaux dans l’espoir qu’ils La serviront. Les autres, Elle les soumet par la peur ou en plongeant leur esprit dans les ténèbres, de sorte qu’Elle demeure la seule chose qu’ils voient avec clarté. Je suis celui qui a fait le serment de rendre la lumière à Son monde ; mais d’abord elle doit être bannie du Vôtre. Elle est Luci, la séductrice, celle qui apporte le fléau dévastateur.
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Faut-il aller voir… Maléfique ?
La Belle au bois dormant s’apprête à revivre au cinéma, mais cette fois en prises de vue réelles, le 28 mai 2014 dans Maléfique (Maleficient).
Synopsis : Maléfique est une belle jeune femme au cœur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son cœur pur en un cœur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. Mais lorsque l’enfant grandit, Maléfique se rend compte que la petite princesse détient la clé de la paix du royaume, et peut-être aussi celle de sa propre rédemption…
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Morwenna
Titre : Morwenna (Among others)
Auteur : Jo Walton
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2014 (avril)
Récompenses : Prix Nebula 2011 (meilleur roman) ; Prix Hugo 2012 (meilleur roman)Synopsis : Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghust, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privé à jamais de sa sœur jumelle, Morganna. Loin de son pays de Galles natal, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres, notamment des livres de science-fiction. Samuel Delany, Roger Zelazny, James Tiptree Jr, Ursula K. Le Guin et Robert Silverberg peuplent ses journées, la passionnent. Alors qu’elle commence à reprendre du poil de la bête, elle reçoit une lettre de sa folle de mère : une photo sur laquelle Morganna est visible et sa silhouette à elle brûlée. Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est sa mère. Elle peut chercher dans les livres le courage de se battre.
Je n’ai pas fini de dire ce que je voulais à propos de Tolkien. Le lire, c’est comme être transporté dans son monde. C’est comme trouver une source magique dans un désert. Il a tout. C’est une oasis pour l’âme. Même maintenant, je peux toujours me retirer dans la Terre du Milieu et être heureuse.
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Une première bande-annonce pour la série Constantine !
Après le Gotham de la Fox, c’est au tour du Constantine de NBC de dégainer sa toute première bande-annonce peu de temps après avoir vu son pilote et sa première saison confirmés.
Synopsis : L’expérimenté chasseur de démons et maître de l’occulte John Constantine a pour spécialité de faire vivre un enfer à… l’enfer. Armé de sa connaissance féroce des arts sombres et d’un esprit malicieusement mauvais, il se bat pour la bonne cause – du moins, il l’a fait. Son âme étant déjà promise à l’enfer, il a décidé d’abandonner sa vie passée, mais quand des démons ciblent Liv, la fille de l’un de ses plus anciens amis, il retourne à contrecœur dans la mêlée – et fait tout pour la sauver. Très rapidement, il est révélé que le don de seconde vue de Liv – une capacité qui permet de voir les mondes derrière notre monde et de prédire les événements surnaturels – est une menace pour une nouvelle force maléfique qui émerge dans l’ombre…
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Locke & Key, tome 6 : Alpha & Oméga
Titre : Alpha & Oméga
Série : Locke & Key, tome 6
Scénariste : Joe Hill
Dessinateur : Gabriel Rodriguez
Éditeur : Milday Graphics
Date de publication : 2014 (avril)Synopsis : La conclusion de la formidable saga de Joe Hill et Gabriel Rodriguez. Plus de 220 pages extraordinaires, qui laisseront les lecteurs sans voix ! Trouvez la dernière clé, ouvrez la dernière porte, et plongez dans les ténèbres…
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Les Sentiers des Astres, tome 1 : Manesh
Titre : Manesh
Cycle : Les sentiers des astres, tome 1
Auteur : Stefan Platteau
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2014 (avril)
Récompenses : Prix Imaginales 2015 (meilleur roman francophone)Synopsis : Quelque part dans la nordique forêt du Vyanthryr, les gabarres du capitaine Rana remontent le fleuve vers les sources sacrées où réside le Roi-diseur, l’oracle dont le savoir pourrait inverser le cours de la guerre civile. À bord, une poignée de guerriers prêts à tout pour sauver leur patrie. Mais qui, parmi eux, connaît vraiment le dessein du capitaine ? Même le Barde, son homme de confiance, n’a pas exploré tous les replis de son âme. Et lorsque les bateliers recueillent un moribond qui dérive au fil de l’eau, à des milles et des milles de toute civilisation, de nouvelles questions surgissent. Qui est Le Bâtard ? Que faisait-il dans la forêt ? Est-il un danger potentiel, ou au contraire le formidable allié qui pourrait sauver l’expédition de l’anéantissement pur et simple ?
Nous avons quitté Yvachrir sur le lac, dernière communauté au nord du monde, trois bonnes semaines après la fonte des neiges, à bord des deux gabarres turquoises rachetées aux pêcheurs freyanthi. Dans mon souvenir, ce ne sont que de longs chalands vaguement rectangulaires qui traînent leur coque plate à contre-courant ; mais je sais que Varagwynn, et d’autres compagnons, n’en reparleraient pas ainsi. Ils diraient : « c’était les meilleurs bateaux que l’on puisse trouver pour remonter le Framar vers sa source. Leurs flancs étaient bardés d’esprits protecteurs, des poissons ors accompagnaient leur course, les ondines et les nixes chevauchaient leur sillage. Leurs girouettes étaient d’ivoire finement ajouré, et dans ces girouettes, le vent chantait des mantras. » Qui suis-je pour les contredire ?
Dépeint comme un savant mélange entre Robin Hobb et Robert Holdstock, et vanté par Justine Niogret ou encore Jean-Philippe Jaworski comme une véritable révélation, c’est dire comme ce premier tome de la trilogie « Les sentiers des astres » signé Stefan Platteau était attendu ! Et si on aurait habituellement raison de se méfier de ces compliments entre auteurs souvent hasardeux et trompeurs, le terme de pépite ne me paraît pour une fois pas usurpé dans le cas de « Manesh ».
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Les annales de la Compagnie noire, tome 4 : Jeux d’ombres
Titre : Jeux d’ombres
Cycle : Les annales de la Compagnie noire, tome 4
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai Lu
Date de publication : 2001 / 2009Synopsis : Il n’en reste plus que sept : Toubib, Gobelin, Qu’un-Œil, Otto, Hagop, Murgen et la Dame, rebaptisée Madame. Jamais dans l’histoire de la légendaire Compagnie noire les effectifs n’étaient tombés si bas. Toubib, archiviste aujourd’hui capitaine, entreprend un retour aux sources, à Kathovar, mythique berceau de la Compagnie. Mais des milliers de kilomètres de jungle et de régions inexplorées la séparent de cet endroit où elle n’a pas mis les pieds depuis des siècles. Pourtant, on ne l’a pas oubliée. Nombreux – et dangereux – sont ceux qui l’y attendent…
C’est la fin et pourtant je continuerai à tenir ces annales, ne serait-ce que par la force d’une habitude enracinée par vingt-cinq ans de pratique. Et qui sait? peut-être ceux à qui je dois les ramener trouveront-ils quelque intérêt à ces notes. Le cœur ne bat plus mais les spasmes agitent encore les membres. La Compagnie est morte de fait, mais son nom survit. Et nous, ô dieux impitoyables, nous restons pour mesurer le pouvoir des noms.