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Les Sentiers des Astres, tome 3 : Meijo
Titre : Meijo
Cycle/Série : Sentiers des Astres (Les), tome 3
Auteur : Stefan Platteau
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2018 (mai)Synopsis : Pour avoir mis à mort la Croque-Carcasse, l’ourse sacrée du Lempio, la jeune Nisu s’est vue bannie de son île natale, il y a près de dix ans. Pourchassée par une ombre, hantée par l’Outre-songe, elle s’embarquait vers l’Héritage, en compagnie de son amant Meijo.Par quels caprices du destin l’apprentie chamane est-elle devenue la Courtisane Shakti ? Pour le savoir, le Barde Fintan et ses compagnons devront patienter un peu. Car le répit offert par les Teules, propice aux bons récits, aura bientôt vécu : déjà les flammes rugissent, la forêt boréale résonne d’abois fauves et de cors démoniaques. Il est temps de reprendre la quête du Roi-diseur, de marcher dans les pas des géants ! Et puisqu’il faut déjouer la traque, l’heure est peut-être venue d’emprunter enfin les Sentiers des Astres.
Bien sûr, suis-je gourde ! J’aurais dû le quitter sur-le-champ ! Poursuivre ma route seule, avec mon enfant – en admettant qu’il me la laisse, ce qui n’aurait rien eu d’évident. Et savez-vous ce que devient une femme seule, dans les villes de l’Héritage, sans famille, sans amis ni appuis, avec un bébé à nourrir ? Une putain, tout simplement. On n’échappe pas si facilement à sa condition quand on est née fendue, pas vrai ? Allez, maître Fintan, contez donc cela dans vos lais !
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Le Livre des fantômes
Titre : Le Livre des fantômes
Auteur : Jean Ray
Éditeur : Alma [site officiel]
Date de publication : 22 mars 2018 (1947 pour la 1re édition)Synopsis : « Les histoires de fantômes, qu’on imagine avoir inventées d’un bout à l’autre, peuvent enclore une réalité » confie Jean Ray à ses lecteurs. Ajoutant : « Ceux qui les écrivent peuvent être en quelque sorte des chargés de mission d’un monde caché qui essaie de se révéler à nous, nous obligeant à réfléchir… »
En témoigne ce Livre des fantômes paru en 1947 que ses éditeurs successifs ont parfois malmené faute de respecter la profonde cohérence des textes où Jean Ray traite d’une façon à nouveau très personnelle ces « univers intercalaires » que peuplent les fantômes. Dans ce monde où vivants et morts s’entrecroisent, c’est apparemment la réalité qui s’impose : cet univers bourgeois, provincial et volontiers casanier que Jean Ray décrit avec un humour tout flamand. Ici, les fantômes peuvent se glisser dans une fabuleuse choucroute, dans une excellente liqueur digestive ou dans le décor cossu d’une maison. Certes, la Mort elle-même entre dans la danse mais avec une bonne vieille faux et une jovialité de bon aloi. Le narrateur nous a prévenus : « Non seulement ceci n’est pas un conte, mais c’est un document »…L’idée de notre heure suprême n’est pénible que parce qu’elle fait cesser toutes les fonctions qui nous mettent en rapport avec ce qui nous entoure. C’est la privation de ces fonctions qui sème l’épouvante et l’effroi sur le bord de notre tombe.
Publié en 1947, Le Livre des fantômes est un recueil de nouvelles de Jean Ray, le fameux écrivain belge d’histoires fantastiques à tendance horrifique.
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Persepolis : Intégrale
Titre : Persepolis
Auteur : Marjane Satrapi
Éditeur : L’Association (Ciboulette)
Date de publication : mai 2007 (après une publication en 4 tomes entre 2000 et 2003)Synopsis : L’édition en un volume du Persepolis de Marjane Satrapi a été publiée à l’occasion de la sortie de son adaptation en film d’animation. Co-réalisé par Winshluss et Marjane elle-même, Persepolis au cinéma fut l’un des événements de l’année 2007, primé au 60e Festival de Cannes et nominé pour les Oscars à Hollywood. Quant à ce Monovolume, vendu à plus de 140 000 exemplaires, il prouve que la magie du conte de fées Persepolis n’est pas terminée!
Dans chaque religion, vous trouvez les mêmes extrémistes.
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Destinations
Titre : Destinations
Anthologiste : Stéphanie Nicot
Auteurs/Nouvelles : Aurélie Wellenstein (« Bucéphale au cœur des ombres ») ; G. D. Arthur (« Ivresses et profondeurs ») ; Grégory Da Rosa (« FIN ») ; Charlotte Bousquet (« La Voix des renards pâles ») ; Victor Dixen (« La Source ») ; François Rouiller (« L’Aiguillon de l’amour ») ; Jean-François Tomas (« Chakrouar III ») ; Adrien Tomas (« La voix des profondeurs ») ; Stefan Platteau (« Le Roi Cornu ») ; Pierre Bordage (« Sans destination ») ; Loïc Henry (« Essaimage ») ; Estelle Faye (« Hoorn ») ; Fabien Cerutti (« Jehan de Mandeville, Le livre des merveilles du monde ») ; Lionel Davoust (« Une forme de démence »)
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2017 (mai)Synopsis : Autour du thème des Imaginales 2017, Destinations, l’anthologie officielle du festival, offre ses multiples feux, entre lieux étranges et voyages initiatiques, espaces lointains et abysses glacés, îles englouties et messages de la Voie lactée. Bienvenue au pays de tous les imaginaires !
Ceux que tu nommes les elfes étaient réputés pour leurs sciences, merveilles et innovations ; leurs arbalètes tiraient dix traits, coup sur coup, ils possédaient des nefs capables de glisser sur les alizés, des maisons-arbres avec lesquelles leur cœur vivait en symbiose, ils tissaient des masques qui autorisaient les êtres de surface à respirer sous les flots, inventaient des jeux élaborés et subtils, et maîtrisaient l’art du Qi, grâce auquel ils avaient offert aux navigateurs les premières boussoles. (Fabien Cerutti, Jeahan de Mandeville, Le livre des merveilles du monde)
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La Croisière des ombres
Titre : La Croisière des ombres
Auteur : Jean Ray
Éditeur : Alma (Jean Ray) (fiche officielle)
Date de publication : 10 novembre 2016 (1929 à 1935 pour les premières éditions de chaque nouvelle)Synopsis : Des histoires hantées, de terre et de mer. Jean Ray publie La croisière des ombres en 1931. Il doit se reconstruire au sortir de la prison. Et c’est un éblouissement. Coup sur coup, une série de chefs-d’œuvre. Un voyage extrême aimanté par l’infini de l’inconnu.
En février 1929, Jean Ray sort de prison. Il y sera resté près de trois ans. Dans la légende – qu’il entretiendra – cette mise à l’ombre serait la sanction de ses complicités avec la contrebande d’alcool sur le « rumrow », l’avenue du Rhum, aux frontières des États-Unis, alors en proie à la prohibition. En fait, il avait été sanctionné pour une escroquerie financière dans sa ville natale de Gand. Qu’importe !
Cet admirateur et ami de Blaise Cendrars se rêve une autre vie et d’autres amarrages dans ce recueil fulgurant de récits et de contes nés de ses hantises : la mer, les bouges, les nuits de lune, les vaisseaux fantômes, les trafiquants, les ruelles obscures… La croisière des ombres sort fin 1931. Jean Ray a 44 ans. Si le fou est celui qui a tout perdu sauf la raison, Jean Ray se montre ici bien fou, c’est-à-dire radicalement raisonnable. Il met au service de l’étrange la rigueur et la clarté d’un imperturbable rationalisme. Efficace, ramassé, il fait naître des mondes en quelques lignes : la « croisière des ombres » commence au large de Manhattan et s’achève sous l’égide d’un psautier imprimé à Mayence au XVe siècle, boussole insensée d’un navire hauturier. Le virtuose du « réalisme panique » fait son entrée dans le tripot de la littérature.
Comme beaucoup de livres de Jean Ray, La croisière des ombres a souffert de rééditions infidèles et tronquées. La Collection Jean Ray l’offre à nouveau dans sa splendeur et son énergies premières, tel que l’écrivain l’avait conçu. On y découvrira, en prime, une dizaine de textes inédits, écrits entre 1929 et 1932.
N’avoir personne à qui parler par une nuit d’octobre, à cent pas de la mer qui meugle, et des fanfares d’oies sauvages, pour toutes voix vivantes autour de soi, c’est bien le pire châtiment pour un homme honorable.
[Le dernier voyageur]
Après avoir découvert La Cité de l’indicible peur, je poursuis l’œuvre rééditée de Jean Ray aux éditions Alma avec La Croisière des ombres. Toujours sous la direction d’Arnaud Huftier, sont réunis ici des textes de différentes origines, écrits entre 1929 et 1935, avec d’un côté La Croisière des ombres, recueil de textes autour de la mer, des ports et des monstres de tout poil, et de l’autre quelques textes parfois très courts qui complètent cette thématique.
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Les Sentiers des Astres, tome 2 : Shakti
Titre : Shakti
Cycle : Les Sentiers des Astres, tome 2
Auteur : Stefan Platteau
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2016 (mai)Synopsis : Sept hommes, une femme et une enfant. Ce sont les derniers compagnons qu’il reste au barde Fintan Calathynn pour mener à bien la quête du Roi-diseur, à travers une forêt boréale plus menaçante que jamais. Neuf survivants aux abois, retranchés dans la grotte des Teules, encerclés par l’ennemi. À l’heure où la gabarre livre ses derniers secrets, et où les arbres tremblent de la colère des géants, les fugitifs devront jouer cartes sur table et révéler les ombres issues de leur passé. À commencer par l’énigmatique Shakti… Poursuivant l’exploration entamée avec Manesh (prix Imaginales 2015), le deuxième volet des Sentiers des Astres mêle une fois encore expédition épique dans un Nord fantastique et récit de vie intimiste de l’un des personnages. Un deuxième tome au féminin.
Croque, craque, mords et ronge !
Griffes d’ébène et crocs de fer,
Parfum de tombe et patte en pierre,
A l’heure où les ombres s’allongent.Souffle, racle, grogne et gronde !
Gueule saisit, mâchoire enserre,
S’offre la chair au croque-cerf
La mort qui rôde dessous l’onde.Je plie bliaux sur mes genoux
J’incline front, et ploie le cou
Pour saluer comme il se doit
L’ourse seigneur de ce bois. -
Bruxelles… capitale de l’imaginaire
Après le 11 septembre 2001, Madrid, Londres, Tunis, Paris… Bruxelles. La liste de villes martyres ne cesse de s’allonger. Depuis le 22 mars 2016, c’est le monde de l’imaginaire qui est touché à l’heure où saigne sa capitale. Les plus initiés ergoteront sans doute ce principe. Ils auront raison d’évoquer le Paris des Merveilles de Pierre Pevel, où la Grande-Bretagne comme mère patrie de la fantasy… et pourtant, ils se trompent.
Avez-vous déjà eu l’occasion de visiter Bruxelles, d’aller admirer la Grande place, d’en rester pantois au point de savourer une petite mousse, avant de passer aux moules frites dans une ambiance d’un autre temps et d’un autre monde ? Avez-vous déjà arpenté les quartiers sympathiques, tels que le Sablon, les galeries de Saint-Hubert, le quartier royal ? A cette longue liste, volontairement réduite, il faut encore rajouter, le Palais de Justice, l’Hôtel des Monnaies, tant et plus de musées, de places, de jardins et tant d’autres joyaux…
Tintin, Francis Blake, Victor Sackville, Lady S., Ric Hochet, Spirou et Fantasio figurent en bonne place parmi une liste d’hôtes de passage qui ont laissé leur marque. Bien d’autres sont encore passés : Rémi Georges, Morris, Franquin, Peyo, Roba, Jean Van Hamme, les de Groot père et fils, William Wance, Philippe Francq, Edgard P. Jacobs,… Marcher sur leurs traces, dans une capitale qui reste à taille humaine : ça n’a pas de prix.
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Divergences 001
Titre : Divergences 001
Anthologiste : Alain Grousset
Auteurs/Nouvelles : Pierre Pelot (« Après le déluge »), Jean-Marc Ligny (« Exode »), Fabrice Colin (« Le serpent qui changea le monde »), Michel Pagel (« Le petit coup d’épée de Maurevert »), Johan Héliot (« Pax Bonapartia »), Laurent Genefort (« L’affaire Marie Curie »), Xavier Mauméjean (« Reich Zone »), Roland C. Wagner (« De la part de Staline »), Paul J. McAuley (« Une histoire très britannique »)
Éditeur : Flammarion
Date de publication : 2008Synopsis : Et si Noé n’avait pas été le seul homme à survivre au Déluge ? Et si Hitler avait gagné la Seconde guerre mondiale ? Autant de questions qui nous montrent que l’Histoire n’est pas figée, qu’il suffit d’un moment, d’une divergence, pour changer le cours du Temps. Neuf grands auteurs de science-fiction ont accepté, l’instant d’une nouvelle, de devenir les maîtres du Temps. Ukronie : quand l’histoire se raconte autrement…
Napoléon Bonaparte, empereur des Amériques, fêta ses soixante-dix ans en 1839. Pour beaucoup, ç’aurait été le couronnement d’une carrière d’exception, d’un destin digne des plus grands : Alexandre, César ou Charlemagne. Mais Napoléon ne voulait pas être l’égal d’un de ces trois là. Il voulait être plus, beaucoup plus, et laisser dans l’Histoire un souvenir qui éclipse le leur à jamais. Il finit par y parvenir en conquérant le monde, comme chacun le sait. (J. Héliot, Pax Bonapartia)
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Corto Maltese, tome 13 : Sous le soleil de minuit
Titre : Sous le soleil de minuit
Série : Corto Maltese, tome 13
Scénariste : Juan Diaz Canales
Dessinateur : Ruben Pellejero
Éditeur : Casterman (site officiel)
Date de publication : 30 septembre 2015Synopsis : 1915. Tout juste arrivé à Panama aux côtés de Raspoutine, après ses aventures dans le Pacifique et en Amérique du Sud, Corto Maltese est déjà sur le départ ! Cap sur San Francisco et son Exposition internationale, où il espère retrouver un ami de longue date, l’écrivain Jack London. Las ! L’auteur mélancolique de L’Appel de la forêt a déjà mis les voiles pour Mexico, afin de couvrir la révolution de Pancho Villa. Il a néanmoins laissé derrière lui un dernier message, priant Corto de remettre une lettre à une certaine Waka Yamada, ancienne star de saloon à Dawson City, durant la ruée vers l’or, reconvertie en militante contre la traite des blanches en Alaska. Voilà l’aventurier en route pour un long périple dans les étendues glacées et sauvages du Grand Nord, un voyage semé de périls et de menaces sans nom. Car sous le soleil de minuit rôdent bien d’autres prédateurs que les loups et les ours…
Une enfance difficile n’accorde aucun droit sur la vie et la mort des autres.
Cela faisait longtemps que les fameux albums de Corto Maltese de Hugo Pratt m’intriguaient, mais c’est la reprise de la série à l’occasion du numéro 13 qui m’a été gentiment offerte.
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Petit Piment
Titre : Petit Piment
Auteur : Alain Mabanckou
Éditeur : Le Seuil (Fiction & Cie) (fiche officielle)
Date de publication : août 2015Synopsis : Jeune orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une institution placée sous l’autorité abusive et corrompue de Dieudonné Ngoulmoumako. Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont redistribuées. L’aventure commence. Elle le conduira notamment chez Maman Fiat 500 et ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaité quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de services. Jusqu’à ce que ce bonheur s’écroule. Petit Piment finit par perdre la tête, mais pas le nord : il sait qu’il a une vengeance à prendre contre celui qui a brisé son destin.
Dans ce roman envoûté et envoûtant, l’auteur renoue avec le territoire de son enfance, et sait parfaitement allier la naïveté et la lucidité pour nous faire épouser le point de vue de ses personnages.Je ne me retiendrai pas de citer les paroles judicieuses de Jomo Kenyatta, le grand militant et président du Kenya, un pays frère : Lorsque les Blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés : lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient la terre et nous la Bible.
Je n’ai toujours entendu que du bien d’Alain Mabanckou. J’ai toujours apprécié l’écouter dans des conférences. J’ai donc toujours été curieux de découvrir enfin son écriture alléchante et ses histoires truculentes. J’en sûrement fais une erreur en attaquant son œuvre par son livre paru en 2015, Petit Piment.