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Le Paris des Merveilles, tome 2 : L’élixir d’oubli
Titre : L’élixir d’oubli
Cycle : Le Paris des Merveilles, tome 2
Auteur : Pierre Pevel
Éditeur : Le Pré-aux-clercs / Bragelonne
Date de publication : 2004 / 2015
Récompenses : Prix Imaginales 2005 (meilleur roman français)Synopsis : En 1909, enquêtant sur le meurtre d’un antiquaire apparemment sans histoire, le mage Louis Denizart Hippolyte Griffont découvre que ce dernier pourrait bien avoir été la victime d’un ambitieux sorcier, Giacomo Nero. Ses investigations le ramènent à l’époque de la Régence. Jeune mage et gentilhomme libertin, il s’apprêtait alors à combattre une puissante société secrète, l’Éridan, en compagnie d’une nouvelle venue appelée à devenir son amie de cœur et complice, la déjà très mystérieuse et fantasque baronne Isabel de Saint-Gil. Les intrigues de l’Éridan et les menées de Nero seraient-elles liées, malgré le temps passé ? Griffont et Isabel, en s’opposant aux plans du sorcier en 1909, parachèveront une affaire qu’ils croyaient résolue depuis un siècle. Mais ce faisant, ils pourraient bien lever le voile sur un secret d’État susceptible de déclencher une nouvelle guerre, sur Terre comme dans l’Outre-Monde…
A présent imaginez… Imaginez des nuées d’oiseaux multicolores nichés parmi les gargouilles de Notre-Dame; imaginez que, sur les Champs-Élysées, le feuillage des arbres diffuse à la nuit une douce lumière mordorée; imaginez des sirènes dans la Seine ; imaginez une ondine pour chaque fontaine, une dryade pour chaque square; imaginez des saules rieurs qui s’esclaffent ; imaginez des chats ailés, un rien pédants, discutant philosophie ; imaginez le bois de Vincennes peuplé de farfadets cachés sous les dolmens; imaginez la tour Eiffel bâtie dans un bois blanc qui chante à la lune; imaginez de minuscules dragons bigarrés chassant les insectes au ras des pelouses du Luxembourg; imaginez des chênes centenaires, et sages et bavards; imaginez une licorne dans le parc des Buttes-Chaumont. […] Imaginez tout cela, et vous commencerez à vous faire une petite idée du Paris des Merveilles..
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La voie des oracles, tome 1 : Thya
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p style= »text-align:center; »>Titre : Thya
Cycle : La voie des oracles, tome 1
Auteur : Estelle Faye
Éditeur : Scrinéo
Date de publication : 2014
Récompenses : Prix Elbakin (meilleur roman fantasy français jeunesse)Synopsis : La Gaule, Ve siècle après Jésus-Christ. Cerné par les barbares, miné par les intrigues internes et les jeux du pouvoir, l’Empire romain, devenu chrétien depuis peu, décline lentement. Les vieilles croyances sont mises au rebut, les anciens dieux se terrent au fond des bois, des montagnes et des grottes, les devins sont pourchassés par la nouvelle Église. Thya, fille de l’illustre général romain Gnaeus Sertor, a toujours su qu’elle était une Oracle. Il lui faut vivre loin de Rome, presque cachée, en Aquitania, perdue au milieu des forêts. Que faire alors, quand son père, son protecteur, tombe sous les coups d’assassins à la solde de son propre fils ? Il faut fuir, courir derrière la seule Chance qu’elle a de le sauver… Se fier à ses visions et aller vers Brog, dans les montagnes du nord, là où, autrefois, Gnaeus a vaincu les Vandales. Et peut-être, le long de ce chemin pavé d’embûches et d’incroyables rencontres, voir le passé refaire surface, et réécrire l’Histoire…
Le faune se souvenait avec nostalgie des temps anciens, où des prêtres-loups les priaient en grand pompe, lui et ses semblables, à chaque fin d’hiver. Depuis, il avait vu les sylvains, les naïades, les centaures… tout son peuple surnaturel reculer au fond des forêts, dans les recoins obscurs des cavernes et des combes. Ils avaient laissé les chrétiens prendre le pas sur eux, pénétrer dans les clairières interdites, piétiner les cercles des fées, arracher les arbres et briser les branches des buissons… Des moines en haillons répandaient la nouvelle foi dans tout l’Empire, prônaient un monde sans magie, en prêchant sous les yeux de bronze des statues de Cybèle et Diane.
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Morflam (nouvelle)
Titre : Morflam (nouvelle)
Auteur : Pierre Bordage
Éditeur : Mnémos (dans l’anthologie Reines et Dragons)
Date de publication : juin 2012Synopsis : D’un univers à l’autre, de l’exaltation aventureuse à la retenue intimiste, tout l’éventail de la Fantasy se déploie, porté par sa créature la plus légendaire et par sa figure la plus complexe. Drégonjon et son Elfrie, Chuchoteurs du dragon, Reines protectrices ou vengeresses, Sœurs de la Tarasque, Éveilleuse entre deux mondes, Déesse aux deux visages : vivez les frissons de l’épopée et de l’émotion, assistez à la confrontation de ces Reines et Dragons ! Réalisée en partenariat avec les Imaginales, le festival d’Épinal où le meilleur des auteurs de la fantasy française et mondiale se retrouve chaque année, l’anthologie « Reines et dragons » s’inscrit dans la lignée de « Rois et capitaines », « Magiciennes et sorciers » et « Victimes et bourreaux ».
– Dans ton âme, reine, il ne peut rien pousser.
– Nous ne parlons pas de mon âme, dragon, mais de cette terre qui nourrit mes sujets.
– Ton âme et cette terre sont liées. Pour que la terre soit fertile, ton âme doit être irriguée. -
Sorcières ! Le sombre grimoire du féminin
Titre : Sorcières ! Le sombre grimoire du féminin
Auteur : Julie Proust Tanguy
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2015Synopsis : Autour du chaudron fumant, trois silhouettes s’activent : les sorcières font frémir à petit feu des mystères parsemés de poils de chat noir. Des cris d’horreur, des frissons enfantins et de sensuelles silhouettes féminines bouillonnent dans leur potion verdâtre. Leurs voix fredonnent des noms familiers : Baba Yaga, Morgane, Médée, Carrie, Esmé Ciredutemps… Leur sabbat fait danser, depuis des siècles, une litanie de clichés : crapaud, balai, chapeau pointu… Mais qui sont ces envoûteuses dont les doigts crochus lacèrent la toile du temps ? Sont-elles les fiancées du Diable ou de simples révélatrices d’une sombre Histoire du féminin ? Après Pirates !, Julie Proust Tanguy explore une des autres ombres de notre imaginaire : la sorcière.
Il est désormais impossible de sauver la sorcière : il faut allumer sous elle les bûchers. « Tu ne laisseras point vivre la sorcière. », ni sur Terre ni à travers la fiction, susurre le spectre grimaçant d’une Église qui a pris le contrôle de l’imaginaire et profite de la magie de l’imprimerie pour diffuser de manière accrue son intolérance nauséabonde.
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L’Homme aux semelles de foudre
Titre : L’Homme aux semelles de foudre
Auteur : Yal Ayerdhal
Éditeur : Les Moutons électriques (Hélios) (fiche officielle)
Date de publication : 4 juin 2015 (1ère édition en 2000 chez Flammarion, Quark Noir)Synopsis : Voir son frère de cœur devenir ennemi public n°1, il y a de quoi vous saper le moral. Se voir chargé de l’arrêter pour le livrer à qui de droit, ça tourne carrément au cauchemar.
Un cauchemar bien réel pour Mark Sidzik : Markus Weinmar, son ami et son frère, l’apôtre de l’éthique des énergies, s’est transformé en machine à tuer. Et lui seul peut le retrouver. Faire couler le sang des pollueurs ne relève déjà plus de l’écologie. Mais comment expliquer que les foudres de Markus s’abattent, de préférence, sur les champions de l’énergie propre ? À ce stade, ce n’est pas la folie qu’il convient d’invoquer. C’est une manipulation géante…
Ayerdhal est l’un des grands auteurs contemporains de thriller et de science-fiction. Il a signé des chef-d’œuvre tels que Transparences, Demain une oasis ou Bastards. Avec un imaginaire qui se situe le plus souvent entre le rythme des thrillers les plus haletants et une science-fiction des plus spéculatives, et qui dans cette intrigue mêlant polar et écologie est plus pertinente que jamais — et même : impertinente, dans la manière dont elle aborde certains sujets.On continue à crever de faim au Biafra, comme on crève de faim en Erythrée, et des dictateurs de pacotille s’en mettent plein les comptes en Suisse en refilant des concessions aux multinationales pour que celles-ci vendent aux nations riches de l’essence vaguement moins polluante ! Ou alors on pollue le golfe de Guinée pour que les bagnoles roulent plus propre à Paris, à Londres ou à New York ! Le tout en interdisant aux nations en voie de développement de polluer la précieuse planète des pays industrialisés.
Encore un Hélios dans la poche ! Les Moutons électriques, dans cette collection partagée entre les Indés de l’Imaginaire (ActuSF, Mnémos et donc les Moutons électriques), nous proposent une réédition en poche (et donc en Hélios Noir) d’un thriller de Yal Ayerdhal paru en 2000 chez Flammarion (dans la collection Quark Noir), L’Homme aux semelles de foudre.
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L’Homme-Singe à la mode d’Épinal (nouvelle)
Titre : L’Homme-Singe à la mode d’Épinal
Cycle : Les Futures Mystères de Paris
Auteur : Roland C. Wagner
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2003Synopsis : Pour cette troisième édition de la Décade de l’Imaginaire, laissez-vous envoûter par les textes courts des auteurs que nous publions.
Il existe une théorie selon laquelle les légendes au sujet des ogres seraient le souvenir considérablement dégradé des rencontres entre les néandertaliens et nos ancêtres. Rares sont les scientifiques qui lui accordent un quelconque crédit – la plupart estiment que la tradition orale, même déformée, ne saurait se perpétuer pendant plusieurs dizaines de millénaires. (Ses yeux brillaient d’excitation.) Personnellement, je la trouve assez esthétique et pleine de bon sens pour ne pas l’écarter de but en blanc.
Pour représenter Roland C. Wagner au sein de la Décade de l’Imaginaire 2015 des éditions L’Atalante, il est bien difficile de lui demander une nouvelle récente car cet auteur nous a quittés en 2012 lors d’un tragique accident. C’est pourquoi les éditions L’Atalante ont ressorti un texte de 2003, « Un Homme-Singe à la mode d’Épinal », que j’ai eu bien du mal à cerner.
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Le Dernier survivant sur Terre (nouvelle)
Titre : Le Dernier survivant sur Terre
Auteur : Jean-Marc Ligny
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2010Synopsis : Pour cette troisième édition de la Décade de l’Imaginaire, laissez-vous envoûter par les textes courts des auteurs que nous publions.
Mon vieux, il faudrait vous découper en morceaux et vous disperser aux quatre vents pour vous déclarer officiellement mort – et encore : je ne suis pas certain que ces foutus gènes ne feraient pas ramper vos morceaux l’un vers l’autre pour vous reconstituer.
Autre nouvelle numérique proposée gratuitement par L’Atalante lors de la Décade de l’Imaginaire 2015, Le Dernier survivant sur Terre, de Jean-Marc Ligny, avait d’abord été publiée dans la revue Galaxies n°37 en 2005.
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Je crois que chevalerie y sera (nouvelle)
Titre : Je crois que chevalerie y sera
Auteur : Anne Fakhouri
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2014Synopsis : Pour cette troisième édition de la Décade de l’Imaginaire, laissez-vous envoûter par les textes courts des auteurs que nous publions.
Étrange ? Mais n’est-ce pas ce que Lancelot préfère, s’installer dans le cœur de ceux qui l’aiment au premier regard puis repartir ? Et leur laisser la froideur de la pierre et de l’attente…
Pour mettre en avant les auteurs qu’ils publient depuis un certain temps, les éditions L’Atalante profitent de leur opération annuelle de la Décade de l’Imaginaire pour proposer des nouvelles numériques gratuites, pas forcément issues de leur propre catalogue. Ainsi, Je crois que chevalerie y sera est une bonne façon d’aborder l’écriture d’Anne Fakhouri, même si cette nouvelle a d’abord été publiée dans l’anthologie Lancelot de chez les éditions ActuSF.
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Des deux côtés du miroir
Titre : Des deux côtés du miroir
Auteur : Jean-Marie Bloch
Éditeur : Le cherche midi éditeur collection documents
Date de publication : 19 mars 2015
Info : Itinéraire d’un flic pas comme les autres Avec la collaboration de : Rémi Champseix Préface : Arnaud Poivre D’ArvorSynopsis : Mais qu’est-ce que je vais faire de vous ? Telle est la question du « patron » du commissariat de Montreuil quand il voit débarquer ce jeune policier stagiaire, encombré d’un pistolet dont, visiblement, il ne sait pas se servir. Nous sommes en 1970 et le jeune flic restera près de quarante ans dans la police, gravissant tous les échelons jusqu’aux postes les plus élevés de la hiérarchie. Jean-Marc Bloch croit aux vertus d’une police républicaine au service des citoyens : plutôt que l’« ordre public », elle est là pour assurer la « paix publique ». Et, pendant toutes ces années, il est resté un flic passionné par le terrain, convaincu que ce métier est, avant tout, une histoire de relations humaines.
Je constatai aussi que l’ouverture de la police aux femmes avait une conséquence imprévue: quand elles étaient présentes, les hommes de l’équipe étaient aussitôt moins alcoolisés, moins brutaux et moins grossiers … excellent bénéfice collatéral.
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Rois du monde, tome 2 : Chasse royale (partie 1)
Titre : Chasse royale
Cycle : Rois du monde, tome 2
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2015 (mai)Synopsis : Voici neuf ans que le haut roi Ambigat m’a admis à la cour du Gué d’Avara. Voici neuf ans que j’ai trouvé ma place parmi les héros biturige. Toutefois, quoiqu’il demeure redoutable, le souverain vieillit. Sa force vitale s’épuise et les royaumes de la Celtique déclinent. Nos troupeaux sont malades. Nos blés pourrissent sur pied. Les jeunes fils du souverain meurent… La disette et le mécontentement grondent au sein des tribus. Si les dieux se sont détournés du haut roi, que feront les chefs des nations clientes ? Certains ne rêvent-ils pas de renverser Ambigat, de s’emparer du pouvoir, de restaurer la prospérité ? Et moi, Bellovèse ! Moi qu’Ambigat a jadis privé de son père et de son royaume ! Moi qu’Ambigat a naguère voué à la mort ! Moi qu’Ambigat a fini par admettre parmi les siens ! Quel parti épouserai-je ? Deviendrai-je un chasseur de roi ? Ou serai-je le jeune roi traqué par la meute ?
Car c’est la guerre qui se rue derrière le cerf. Cette fringale carnassière pousse sur ses voies les pires tueurs du Gué d’Avara. Coude à coude se pressent des vieux et des jeunes, des gros et des maigres, des vifs et des forts. Mais tous, nous arborons la prestance tape-à–l’œil des guerriers. Les fibules qui accrochent nos sayons, les torques qui ceignent nos cous, les bracelets qui galbent nos muscles valent plus que dix vies d’hommes : ils publient notre mépris du danger. Des tatouages bleus s’enroulent sur nos bras et cyanosent nos mufles ; sabrés qui sur la joue, qui sur le nez, qui dans l’orbite par de méchantes balafres, nos faciès de guède et de coutures grimacent la cruauté.