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La voie du cygne
Titre : La voie du cygne
Auteur : Laurent Kloetzer
Éditeur : Mnémos (Folio SF en poche)
Date de publication : 1999 (2001 pour la version poche)Synopsis : Pour Jeophras Denio, rien n’est impossible ! Tout le monde sait qu’il est le meilleur inventeur de la ville. Si seulement son engin volant arrivait à fonctionner… Mais quelle machine, quelle équation pourrait l’aider à conjurer le malheur de sa fille Carline ? Elle a été jetée en prison à la suite d’une réception au palais. Pour elle, c’est la potence, s’il ne parvient pas à l’innocenter du meurtre de Nerio de Lethys. Endosser le rôle d’un détective n’est pas une mince affaire, même avec l’aide d’un garçon débrouillard comme Alexis. Mais Jeophras ne pensait pas se faire piéger dans un tel engrenage… Dvern est une cité d’intrigues où les puissants jouent à des jeux dangereux. Lequel d’entre eux convoite le pouvoir ? Qui, à la cour, fomente ce complot ? Une séduisante comtesse, un maître d’armes, le prince en personne ? Jeophras ferait bien de se méfier, s’il ne veut pas tomber au fond du labyrinthe. Derrière cette affaire se cache un mystérieux secret, vieux de dix-huit ans… Mais pour le découvrir il vous faudra pratiquer le jeu de l’oie. Suivez donc Jeophras sur la Voie du Cygne…
Ils traversèrent Dvern figée en sa gangue de pierre, déserte et abandonnée à leur volonté. Nerio se sentait la force de devenir le maître de ce navire de roc, il se sentait la force d’affronter les fantômes et les dieux enfouis de cette cité millénaire. En cette nuit de tempête, la ville laissait apercevoir sa véritable nature, lavée de ses dorures et de ses fanfreluches atlanes… Elle apparaissait telle qu’elle était, une cité cruelle et sanglante, vénérée jusqu’à la mort, destinée à régner !
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Long John Silver, tome 4 : Guyanacapac
Titre : Guyanacapac
Série : Long John Silver, tome 4
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Mathieu Lauffray
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2013Synopsis : Long John Silver et les membres rescapés du Neptune découvrent enfin la mystérieuse cité de Guyanacapac. C’est ici qu’un trésor serait enfoui ; c’est ici aussi qu’un piège infernal va se refermer sur eux. Chacun va découvrir l’horrible secret de cette cité et la véritable personnalité de l’Indien Moxtechica. Quant à Vivian, enceinte, elle ne peut plus reculer ; elle va devoir surmonter cette ultime épreuve…
Cet homme, amoureux du présent et de la liberté, voulait marquer son temps et se survivre. A défaut de descendants, il lui fallait un témoin. A quoi bon être le plus grand des pirates ? A quoi bon triompher seul là où échouent les armées ? A quoi bon trouver le plus grand des trésors… si cette gloire se devait de finir dans l’oubli ?
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Les héritiers d’Homère
Titre : Les héritiers d’Homère
Anthologiste : Nathalie Dau
Auteurs : Franck Ferric (« La Bouteille, le barbu et le sens du monde ») ; Marie-Catherine Daniel (« La caverne des centaures mâles ») ; Claire Jacquet (« La mort d’Héraclès ») ; Jess Kaan (« Le syndrome de Midas) ; Sophie Dabat (« Le pacte d’Hécate ») ; Eliane Aberdam (« Aube ») ; Nadège Capouillez (« Cet éternel orgueil ») ; Tarik Ladlani (« Prisonnier de son image ») ; Jeanne-A Debats (« Mayday ») ; Olivier Boile (« L’esprit de l’Hellespont ») ; Fabrice Chotin (« Nyctate de Samothrace ») ; Charlotte Bousquet (« Le chêne et le tilleul ») ; Yan Marchand (« L’hospitalier ») ; Anthony Boulanger (« La descente aux Enfers d’Orphée et Eurydice ») ; Nicholas Eustache (« Pierce’s track : the Maid and the highway ») ; Romain Lucazeau (« Les sept derniers païens ») ; Philippe Guillaut (« Sémélé ») ; Céline Brenne (« Firestarter »)
Éditeur : Argemmios
Date de publication : 2009Synopsis : La mythologie grecque, ses dieux et ses héros nous sont souvent familiers, eux qui hantent même notre vocabulaire : nous sommes narcissiques, érotiques, nous avons parfois la beauté d’Apollon, la ruse d’Ulysse, nous tombons dans les bras de Morphée… Jusqu’à nos ordinateurs que tentent d’infiltrer des chevaux de Troie ! Qualifiés de classiques, les mythes grecs n’ont cessé d’inspirer les modernes. Aujourd’hui, ce sont 18 plumes francophones qui ont interrogé les Muses afin de vous offrir la quintessence de leurs rêves. Fantasy, fantastique, et même un peu de science-fiction… Les genres de l’Imaginaire se sont vêtus pour vous des couleurs de l’Olympe. Véritables aèdes du XXIème siècle, nos auteurs se sont fait tragiques, satiriques ou lyriques. Leurs récits vous entraîneront depuis les temps de l’Âge d’Or jusqu’aux étoiles de demain.
Des sommets de l’Olympe aux profondeurs des Enfers, une rumeur se hâte. Dieux et héros des anciens temps, nymphes, satyres, esprits des eaux, centaures… tous y prêtent attention, tous s’en font le relais. Oui, en ce début de XXIe siècle, il existe encore des aèdes capables de les chanter, capables d’écrire à leur sujet. Cela les émerveille. Cela les surprend. Et cela les intrigue. Comment certains secrets, soigneusement enfouis jadis, ont-ils pu parvenir à l’oreille des hommes? Comment ces mêmes hommes ont-ils su voir derrière les masques dont s’affublent aujourd’hui, ceux qui gambadaient librement sous le soleil de l’Age d’Or?
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Kaamelott, tome 2 : Les Sièges de transport
Titre : Les Sièges de transport
Série : Kaamelott, tome 2
Scénariste : Alexandre Astier
Dessinateur : Steven Dupré
Éditeur : Casterman
Date de publication : 15 décembre 2007Synopsis : Le péril s’abat à nouveau sur Kaamelott. De puissants objets magiques ressurgissent des profondeurs de l’oubli et menacent de tomber entre les mains d’un dangereux Chef Viking. Qui gagnera la course pour Les Sièges De Transport ? La troupe d’élite de Kaamelott, les Seigneurs Perceval et Karadoc ? Ou Haki, dont la proue du Drakkar menace de fendre le sable des plages du Royaume de Bretagne ?
Léodagan : Je reprends mon souffle, parce qu’en ce moment, pour vous débusquer dans les locaux, il faut drôlement de l’endurance !
Arthur : Faut surtout pas avoir grand-chose à fiche !
Léodagan : J’ai à fiche qu’il y a du boulot urgent ! Seulement quand je me pointe à votre bureau, c’est plus votre bureau !
Arthur : J’ai pas le temps, on verra demain !
Léodagan : Mais demain, vous aurez encore fait la malle !
Arthur : Et ben vous me chercherez ! Ça vous fera de l’exercice !
Léodagan : Je vais faire renifler vos calebards à une meute de chiens de chasse, c’est à vous que ça fera de l’exercice !Ce deuxième tome de la série Kaamelott sur Les Sièges de Transport nous envoie valdinguer dans cet univers pittoresque entre scènes de ménage et aventures historico-fantasy !
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Blanche neige
Titre : Blanche neige
Scénariste : Maxe L’Hermenier
Dessinateur : Looky
Éditeur : Ankama
Date de publication : 2012Synopsis : Le Royaume des Neiges se meurt. Figé dans les glaces éternelles, il subit le joug maléfique d’une reine aussi belle qu’impitoyable. Alors que s’étend le voile sombre de la sorcellerie, porté par les rites nécromanciens de la perfide souveraine, l’espoir renaît en la personne de la pure Blanche Neige, l’héritière légitime du trône que tout le monde croyait disparue à jamais. Des profondeurs de la forêt où siège le conseil des nains cannibales aux portes du palais, le destin de la jeune fille va enfin s’accomplir…
Les messagers du royaume se répandirent pour annoncer la triste nouvelle, la mort du souverain des neiges, allant jusqu’aux confins des frontières connues. Peu en revinrent vivants. Mais nul suzerain ni gueux ne pouvait désormais ignorer le visage de la nouvelle souveraine. Ainsi débuta la tyrannie de celle que tous plus tard appelèrent la reine sorcière.
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La Fille-Sortilège
Titre : La Fille-Sortilège
Auteur : Marie Pavlenko
Éditeur : Le Pré-aux-Clercs (Pandore)
Date de publication : 14 mars 2013Synopsis : Six Clans dirigent la Cité. Chacun possède une Magie qui commande aux éléments ou aux êtres vivants. De leur union dépend l’équilibre. C’est pourquoi durant la Fête des Échanges, les adolescents sont soumis à des épreuves, en vue d’être initiés. Parce qu’elle a échoué, la jeune Érine est bannie, loin de sa famille et de son Clan. Condamnée à survivre dans la zone d’exil, elle va bientôt découvrir le sombre secret de la Cité. Et le terrible complot qui menace de la détruire.
Je suis une orkla, sans foi ni loi, je connais ma place : celle que je prends, jamais celle qu’on me donne.
Après avoir récemment beaucoup consommé de littérature plutôt adulte et sombre à souhait, le choc fut rude en abordant cette Fille-Sortilège qui joue davantage dans la catégorie littérature jeunesse, ou au moins « young adult ». Mais bon, qu’à cela ne tienne, ne misons pas sur les étiquettes ou les catégories et plongeons-nous dans le monde plus ou moins merveilleux de la Cité des Six !
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Sortilèges, livre II
Titre : Sortilèges
Série : Sortilèges, livre II
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : José Luis Munuera
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2013Synopsis : Dans ce deuxième tome de Sortilèges, Dufaux et Munuera marient les contraires : les ténèbres et la blancheur, Maldoror, le démon de haut rang et Blanche, la princesse courageuse, protectrice de son peuple. Tous deux ont été rejetés, bannis de leur royaume par leur propre famille. Mais leur union nest pas que stratégique .
Mais pour lutter contre vous, contre l’ennemi avec lequel vous avez pactisé, je reconnais que mes forces sont insuffisantes. Je me trouvais dans la lumière, la justice, la foi. Ce n’est pas assez. Il me faut chercher d’autres alliés, trouver en moi d’autres forces. Comprendre que je ne dois pas reculer devant le blasphème si je veux vaincre !
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Où on va, papa ?
Titre : Où on va, papa ?
Auteur : Jean-Louis Fournier
Éditeur : Stock (La Bleue)
Date de publication : 20 août 2008 (puis 2010 au Livre de Poche)
Récompenses : Prix Femina 2008Synopsis : « Cher Mathieu, cher Thomas,
Quand vous étiez petits, j’ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois.
Je ne l’ai jamais fait. Ce n’était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu’à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures… »
Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ?
Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? »
Aujourd’hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre.
Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange.
Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement.
Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement ce que ce serait : rien.
Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.« Il n’y a rien de plus difficile que de faire quelque chose qui ne ressemble à rien. »
Mes enfants ne ressemblent à personne. Moi qui voulais toujours ne pas faire comme les autres, je devrais être content.Mais c’est vrai, où va-t-on, au fond ? Comment envisager l’avenir, le bout du chemin, quand on débute sa paternité par deux enfants lourdement handicapés ? C’est, en substance, ce questionne Jean-Louis Fournier.
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Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, tome 2 : Avant le déluge
Titre : Avant le déluge
Cycle : Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, tome 2
Auteur : Raphaël Albert
Éditeur : Mnémos (Dédales)
Date de publication : 2012Synopsis : Comme dans Rue Farfadet, Raphaël Albert nous projette dans Panam, un Paris du 19ème siècle décalé : la Révolution française n’a pas eu lieu mais elle couve, les manifestations d’ouvriers sont nombreuses, la ville est la capitale d’un Royaume multiracial où les humains dominent des nains vaincus et des elfes réfugiés au sein de forêts impénétrables. Les centaures-taxis côtoient coches et motos à vapeur. La magie très codifiée par des mages académiciens sert à la vie de tous les jours. Dans ce deuxième roman, Raphaël Albert reprend ses personnages là où il les a laissés. Les voilà célèbres, installés et les poches remplies. Pourtant, ils vont devoir affronter des entreprises encore plus dangereuses et malfaisantes.

Le Quatrième Duc. Merde. S’il y avait un personnage auquel nous ne souhaitions pas être confronté, auquel personne ne désirait avoir à faire, c’était bien lui ! Son nom était certes revenu régulièrement au cours de notre enquête mais de loin en loin, une ombre inquiétante en bordure de chemin, une présence malveillante mais distante. Jamais encore de façon aussi franche. La menace devenait salement réelle, tout à coup. Pixel résuma la situation avec son optimisme habituel : « On va tous mourir. » Tobias rit, prenant peut-être pour un trait d’humour noir ce qui était, dans la bouche du pillywiggin, un constat frappé au coin du bon sens.
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La Saison de la sorcière
Titre : La Saison de la sorcière
Auteur : Roland C. Wagner
Éditeur : J’ai lu (Millénaires) / Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque)
Date de publication : 15 octobre 2003 / 3 novembre 2017
Récompenses : Prix Bob-Morane 2004, Prix Rosny-aîné (roman) 2004Synopsis : Une vague d’attentats tout aussi déroutants qu’inexplicables ébranle les symboles de puissance des nations les plus industrialisées. L’Europe est particulièrement touchée par cette nouvelle forme de terrorisme à nulle autre pareille, qui fait usage de forces surnaturelles mais épargne les vies humaines. Pour les États-Unis, puissance tutélaire et parangon impérial(iste) du monde occidental, la lutte contre les « sorciers du tiers monde » est une priorité absolue, voire une mission sacrée. Qui ne s’embarrasse d’aucune demi-mesure : recrutement à tour de bras de bataillons de mages soldats, invasion de la France et d’une partie de l’Europe sous prétexte de « protéger » le Vieux Continent… La tension internationale est à son comble. C’est dans ce contexte global de lutte acharnée contre les « forces du Mal » que Fric, jeune zonard français fraîchement sorti de prison, doit entamer sa réinsertion…
À l’heure où la seconde guerre « préventive » d’Irak est encore dans toutes les mémoires, voici à n’en pas douter un roman de politique-fiction qui fera date ! La saison de la Sorcière est en effet une satire virulente et féroce d’une sombre acuité sur le monde de l’après-11 septembre 2001. Un monde où ne cesse de grandir le fossé entre les champions d’un ultralibéralisme sauvage, mondialiste et dérégulateur, et les laissés-pour-compte d’un tiers monde traditionaliste. Un livre choc qui, sous couvert d’un de ces récits déjantés et rock’n’roll dont seul Roland C. Wagner a le secret, est un cruel miroir tendu aux dérives de nos sociétés du troisième millénaire.
C’était une bonne chose, songea l’Opérateur, que ces enquiquineurs de mangeurs de grenouilles se mettent enfin au diapason. Leur laxisme légendaire était l’une des raisons pour lesquelles le gouvernement de leur pays s’était retrouvé désavoué après le premier attentat sorcier. Certes, ils avaient fait des progrès depuis le début du siècle en démantelant leur foutu « service public », en renonçant peu à peu à une protection sociale surdimensionnée qui n’était qu’une incitation à la paresse, ou en multipliant par cinq ou six le nombre de détenus. Mais ils avaient encore pas mal de chemin à parcourir s’ils voulaient atteindre le haut niveau de civilisation des USA, où la place de chacun dans la société dépendait de son mérite, et non d’aides coûteuses prélevées sur les impôts. Rétablir le châtiment suprême représentait à cet égard un grand pas en avant : plus question, désormais, d’entretenir pendant des lustres meurtriers et terroristes aux frais des contribuables.








