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La Trêve
Titre : La Trêve
Réalisateur : Matthieu Donck
Scénaristes : Benjamin d’Aoust, Stéphane Bergmans, Matthieu Donck
Acteurs principaux : Yoann Blanc, Guillaume Kerbusch, Jasmina Douieb, Jean-Henri Compère, Anne Coesens, Catherine Salée
Chaîne : RTBF / La Une (Belgique) (fiche officielle)
Date de publication : février – mars 2016Synopsis : Driss, un jeune footballeur d’origine africaine, est retrouvé mort dans la Semois, à Heiderfeld. Une analyse superficielle conduit la police locale de cette commune tranquille et reculée à rapidement conclure à un suicide. Yoann Peeters, un policier bruxellois récemment muté, rassemble toutefois des indices qui le conduisent à supposer un meurtre. Ses conclusions, ses méthodes et sa réputation dérangent, mais pour tenter de classer rapidement l’affaire, un marginal de la région, Jeff Lequais, est arrêté et avoue le meurtre.
Dans le même temps, les propriétaires, riverains de la Semois, sont encouragés par les autorités communales à se défaire de leurs terres, en vue de la construction du barrage qui les inondera. La bourgmestre défend dynamiquement le projet appelé à créer une cinquantaine d’emplois, mais rencontre une certaine opposition.– Mais qu’est-ce que vous avez dans ce putain de village ?
– On pensait qu’il avait changé.
– Changé ? Quand est-ce que vous allez comprendre que les gens ne changent pas, jamais ?La Trêve est un polar belge au générique lancinant (The Man who owns the Place, de Balthazar), une enquête de campagne avec finalement beaucoup de personnages, et c’est le premier point agréable. Pas de grandes stars du cinéma ici, peut-être avez-vous croisé Jean-Henri Compère et Catherine Salée dans Les Chevaliers blancs, mais sinon ce sont surtout des acteurs belges de théâtre qui gagneront à être connus.
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La stratégie des as
Titre : La stratégie des as
Auteur : Damien Snyers
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2016 (février)Synopsis : Pour vivre, certains choisissent la facilité. Un boulot peinard, un quotidien pépère. Humains, elfes, demis… Tous les mêmes. Mais très peu pour moi. Alors quand on m’a proposé ce contrat juteux, je n’avais aucune raison de refuser. Même si je me doutais que ce n’était pas qu’une simple pierre précieuse à dérober. Même si le montant de la récompense était plus que louche. Même si le bracelet qu’on m’a gentiment offert de force risque bien de m’éparpiller dans toute la ville. Comme un bleu, j’ai sauté à pieds joints dans le piège. L’amour du risque, je vous dis. Enfin… c’est pas tout ça, mais j’ai une vie à sauver. La mienne.
Le troll était là, devant moi, inaccessible. Personne ne pouvait l’avoir. Enfin, personne à part moi, évidemment. En temps normal, défier un troll dans un concours de bière relevait de la stupidité. Sa masse le dotait d’une résistance à l’alcool bien plus grande que la mienne, ou que celle d’un humain. Il n’existe que deux manières de battre un troll dans un jeu de boisson ; être compétent dans le domaine magique, ou être de mèche avec lui. Et je n’avais rien d’un magicien.
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Interview de Stefan Platteau aux Utopiales 2015
Outre Jean-Laurent del Socorro et Xavier Mauméjean, nous avons profité du festival des Utopiales 2015 pour glaner une interview de Stefan Platteau, l’auteur de « Manesh » (premier tome des « Sentiers des Astres ») et de « Dévoreur », deux ouvrages parus dernièrement chez Les Moutons Électriques et qui ont été pour nous de véritables coups de cœur.
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I comb Jesus
Titre : I comb Jesus
Scénariste / Dessinateur: Jean-Philippe Stassen
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2015Synopsis : De juillet 2007 à septembre 2013, Jean-Philippe Stassen a réalisé cinq reportages regroupés et présentés dans I comb Jesus. Ces reportages ont été effectués au Rwanda, au Congo, en Belgique, en Espagne, au Maroc, en France et en Afrique du Sud. Dans tous ces reportages, Jean-Philippe Stassen écoute et dialogue avec d’anciens enfants soldats de la région du Kivu, des rescapés du génocide rwandais, des Congolais et Rwandais de Bruxelles, des migrants à Gibraltar ou encore, à Johannesburg, avec le peintre et dessinateur sud-africain Anton Kannemeyer. Il ne prétend pas à l’objectivité, il n’hésite pas à donner son point de vue, mais il le fait sans fard, sans ostentation, sans posture. Il ne se prend pas non plus pour Tintin. Hergé, écrit Jean-Philippe Stassen, « plaquait les clichés de son époque sur un pays qu’il n’avait jamais visité. » Lui réfute d’emblée les clichés pour raconter les pays qu’il connaît, notamment ceux de l’Afrique des Grands Lacs.
Merde ! Ce sont toujours les mêmes questions que posent les étrangers. Pourquoi les Blancs d’Afrique du sud devraient-ils être plus attentifs et se sentir davantage concernés par les problèmes et l’histoire des Noirs de leur pays ? Pourquoi le devraient-ils plus que les Européens par rapport aux ressortissants de leurs anciennes colonies ?
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Kanopé
Titre : Kanope
Scénariste : Louise Joor
Dessinateur : Louise Joor
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2014
Récompenses : Mention spéciale du jury des Utopiales 2014Synopsis : Histoire d’amour et récit d’anticipation sur fond de crise écologique, Kanopé révèle le talent d’une jeune auteure complète, qui n’a pas fini de vous étonner. 2137. La surpopulation a entraîné de graves modifications de l’écosystème. La quasi-totalité des espèces animales et végétales a disparu, excepté dans une partie de l’Amazonie mise en quarantaine depuis un accident nucléaire. Dans ce dernier bastion du monde sauvage survivent dans l’ignorance générale d’anciens révolutionnaires surnommés les « éco-martyrs ». Parmi eux, Kanopé, une orpheline débrouillarde, que le destin met sur la route de Jean, un hacker poursuivi par les autorités.
2137. La Terre est peuplée par 10 milliards d’êtres humaines, les ressources naturelles se sont taries et les voyages dans l’espace n’ont donné aucune échappatoire. Si de nouvelles ressources ne sont pas découvertes, l’humanité tout entière est condamnée à disparaître. Lentement, la végétation s’est éteinte, les animaux ont disparu et les zones encore vierges ont été avalées par les mégalopoles. Pourtant, il existe un endroit qui résiste encore à l’invasion des hommes…
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Les Tuniques bleues, tome 1 : Un chariot dans l’Ouest
Titre : Un chariot dans l’Ouest
Série : Les Tuniques bleues, tome 1
Scénariste : Raoul Cauvin
Dessinateurs : Louis Salvérius et Willy Lambil
Éditeur : Dupuis
Date de publication : 1970Synopsis : Un messager blessé parvient à atteindre le camp de Fort Bow. Il appartient à la garnison de Fort Defiance. Les soldats y subissent le siège des Indiens. Mais ils sont à bout de forces et à court de munitions. Il faut faire vite ! C’est donc un sergent Chesterfield déterminé, flanqué de son inséparable caporal Blutch et de leurs compagnons qui volent au secours des leurs. Pas facile de se déplacer sans encombre avec un chariot bourré de munitions, dans une zone infestée par les Indiens.
Apprenez, Bryan, qu’un sergent de la cavalerie des États-Unis ne pense jamais ! Il agit !
Humour au Far West, du franco-belge chez les cowboys : ça vous dit quelque chose ? Les Tuniques bleues m’intriguaient par l’intérêt qu’ils attiraient auprès de tant d’amateurs de bande dessinée.
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Les Sentiers des Astres, tome 1 : Manesh
Titre : Manesh
Cycle : Les sentiers des astres, tome 1
Auteur : Stefan Platteau
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2014 (avril)
Récompenses : Prix Imaginales 2015 (meilleur roman francophone)Synopsis : Quelque part dans la nordique forêt du Vyanthryr, les gabarres du capitaine Rana remontent le fleuve vers les sources sacrées où réside le Roi-diseur, l’oracle dont le savoir pourrait inverser le cours de la guerre civile. À bord, une poignée de guerriers prêts à tout pour sauver leur patrie. Mais qui, parmi eux, connaît vraiment le dessein du capitaine ? Même le Barde, son homme de confiance, n’a pas exploré tous les replis de son âme. Et lorsque les bateliers recueillent un moribond qui dérive au fil de l’eau, à des milles et des milles de toute civilisation, de nouvelles questions surgissent. Qui est Le Bâtard ? Que faisait-il dans la forêt ? Est-il un danger potentiel, ou au contraire le formidable allié qui pourrait sauver l’expédition de l’anéantissement pur et simple ?
Nous avons quitté Yvachrir sur le lac, dernière communauté au nord du monde, trois bonnes semaines après la fonte des neiges, à bord des deux gabarres turquoises rachetées aux pêcheurs freyanthi. Dans mon souvenir, ce ne sont que de longs chalands vaguement rectangulaires qui traînent leur coque plate à contre-courant ; mais je sais que Varagwynn, et d’autres compagnons, n’en reparleraient pas ainsi. Ils diraient : « c’était les meilleurs bateaux que l’on puisse trouver pour remonter le Framar vers sa source. Leurs flancs étaient bardés d’esprits protecteurs, des poissons ors accompagnaient leur course, les ondines et les nixes chevauchaient leur sillage. Leurs girouettes étaient d’ivoire finement ajouré, et dans ces girouettes, le vent chantait des mantras. » Qui suis-je pour les contredire ?
Dépeint comme un savant mélange entre Robin Hobb et Robert Holdstock, et vanté par Justine Niogret ou encore Jean-Philippe Jaworski comme une véritable révélation, c’est dire comme ce premier tome de la trilogie « Les sentiers des astres » signé Stefan Platteau était attendu ! Et si on aurait habituellement raison de se méfier de ces compliments entre auteurs souvent hasardeux et trompeurs, le terme de pépite ne me paraît pour une fois pas usurpé dans le cas de « Manesh ».
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Joseph Carey Merrick
Titre : Joseph Carey Merrick
Scénaristes : Denis Van Pottelberghe et Serge Perrotin
Dessinateur et coloriste : Denis Van Pottelberghe et Thierry Faymonville
Éditeur : Sandawe
Date de publication : 2013Synopsis : La première biographie en bande dessinée d’un personnage hors du commun. Une histoire authentique, basée sur une documentation précise et rigoureuse : voici la véritable histoire de Elephant Man.
Peu importe la chair. Si en tant que spécimen humain, Joseph Merrick était ignoble, son esprit était d’une beauté que peu possèdent… et qu’auraient pu lui envier tous ceux qui l’ont méprisé…
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Ça bulle fort : les sorties BD marquantes de mars 2014
En mars, les BD aussi vont tenter de délester un maximum notre porte-feuilles. Ce premier récapitulatif ne présentera sûrement pas toute la foisonnante production en la matière, mais juste de faire un panorama.
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Mort du dessinateur Philippe Delaby, auteur de Murena
Le dessinateur belge Philippe Delaby est décédé le 28 janvier 2014, comme l’annonce son principal éditeur, Dargaud.