• Archer & Armstrong, tome 1 : Le Michelangelo Code

    Archer & Armstrong 1 Le Michelangelo Code

    Titre : Le Michelangelo Code
    Série : Archer & Armstrong, tome 1
    Scénariste : Fred Van Lente
    Dessinateur : Clayton Henry
    Éditeur : Panini Comics (100% Fusion)
    Date de publication : 30 octobre 2013 (2012 en VO chez Valiant Comics)

    Synopsis : Obadiah Archer a passé les dix-huit premières années de sa vie à s’entraîner dans un parc d’attractions. Aujourd’hui, le moment est venu pour lui d’accomplir une mission sacrée pour la secte que dirigent ses parents. Obadiah doit se rendre dans la décadente New York pour éliminer Armstrong, un ivrogne épicurien immortel qui habite sur la planète depuis dix mille ans. Mais le candide tueur comprend vite que sa cible et lui sont les pions d’une machination qui perdure depuis des siècles. Ils unissent alors leurs forces pour repousser un danger qui pourrait éradiquer toute vie sur Terre !

    Note 4.0

    – Regarde à gauche ! J’ai tiré un coup dans cette ruelle à l’époque de Napoléon… Tu vois le cyber-café à ta droite ? C’était une taverne du temps de l’empereur Claudius… ils avaient un de ces vins… Et j’ai posé pour le « Moïse » de Michel-Ange dans son atelier là-bas ! (J’étais bien plus mince à l’époque…)
    – Tu as connu Michel-Ange ?
    – Connu ? C’était le meilleur pote de drague de la Renaissance ! Tu sais, les uniformes des Gardes suisses qu’il a créés ? J’avais parié avec lui vingt ducats que le Vatican accepterait le pire dessin qu’il ferait… et il a perdu ! Ha !

    Archer & Armstrong fait partie de ces séries atypiques qui, quoi qu’elles fassent, m’attirent irrésistiblement alors que je sais très bien qu’il ne faudrait pas céder. L’opération de Panini pour mettre en avant l’univers Valiant a fait son effet et parmi les cinq séries déjà lancées, c’est celle-ci que je vous conseille le plus vivement !

  • Daredevil par Frank Miller, tome 2

    Daredevil par Frank Miller, tome 2

    Titre : Daredevil par Frank Miller, tome 2
    Série : Daredevil par Frank Miller, tome 2
    Scénaristes : Frank Miller, Roger McKenzie et Denny O’Neil
    Dessinateurs : Frank Miller, Klaus Janson, David Mazzucchelli, John Buscema et Bill Sienkiewicz
    Éditeur : Panini Comics (Marvel Icons)
    Date de publication : 8 octobre 2014 (1981-1986 en VO chez Marvel Comics)

    Synopsis : La mort d’Elektra a bouleversé Daredevil. Pour l’Homme Sans Peur commence alors un sombre voyage. Il affronte de vieux ennemis, retrouve des alliés, Black Widow et le Punisher, et découvre enfin la vérité sur lui-même lors d’un dramatique face-à-face avec Bullseye. Frank Miller et Klaus Janson mettent un terme à leur mémorable prestation sur la série Daredevil. Des épisodes dessinés par David Mazzucchelli et un Graphic Novel peint par Bill Sienkiewicz complètent le sommaire.

    Note 3.0

    Parfois je bénis l’accident qui, en me rendant aveugle, a affiné mes autres sens. Il m’a ouvert un monde de sons et d’odeurs auquel je suis seul à accéder. Oui, je l’en remercie… parfois. Pas là.
    Je sens ses côtés brisées… sa colonne en miettes… J’entends son cœur hésiter… s’arrêter.

    Deuxième gros volume sur le mythique run de Frank Miller sur le personnage de Daredevil !

  • Daredevil par Frank Miller, tome 1

    Daredevil par Frank Miller, tome 1

    Titre : Daredevil par Frank Miller, tome 1
    Série : Daredevil par Frank Miller, tome 1
    Scénaristes : Frank Miller et Mike Barr
    Dessinateurs : Frank Miller et Herb Trimpe
    Éditeur : Panini Comics (Marvel Icons)
    Date de publication : 20 août 2014 (1979-1982 en VO chez Marvel Comics)

    Synopsis : Frank Miller et Daredevil, c’est l’histoire d’un auteur qui a rendu célèbre un personnage ou celle d’un personnage qui a rendu célèbre son auteur… Après la publication du premier run de Miller dans la collection Intégrale, Panini Comics présente les récits qui ont fait la réputation du scénariste, dans un magnifique et imposant recueil. Parmi eux : Daredevil – L’homme sans peur qui narre les origines du héros illustrées par le grand John Romita Jr et l’incontournable saga Renaissance sur laquelle l’accompagne David Mazzucchelli (Batman: Year One). Dans ce récit, Daredevil doit se relever après une terrible défaite contre le Caïd. Enfin le très rare Amour et guerre… un récit illustré par Bill Sienkiewicz. En résumé : un auteur culte, un héros culte, des récits cultes, un album culte !

    Note 4.0

    Super. Ils ont le meilleur tueur au monde sous la main et ils s’en servent de coursier ! Tu parles de bouffons !

    Après le Spider-Man de Joe Michael Straczynski, Panini Comics s’attaque à la réédition du run de Frank Miller sur Daredevil dans une collection Marvel Icons qui rappelle évidemment les DC Signatures de chez Urban Comics !

  • X-O Manowar, tome 1 : L’armure de Shanhara

    X-O Manowar 1 L'armure de Shanhara

    Titre : L’armure de Shanhara
    Série : X-O Manowar, tome 1
    Scénariste : Peter Venditti
    Dessinateur : Cary Nord
    Éditeur : Panini Comics (100% Fusion)
    Date de publication : 25 septembre 2013 (2012 en VO chez Valiant Comics

    Synopsis : Découvrez les origines d’Aric de Dacia, héritier du trône des Visigoths, qui se retrouve prisonnier d’un monde qu’il ne comprend pas. Pour retrouver sa famille et les sauver de l’esclavage, il va devoir voler une arme extrêmement puissante et devenir X-O Manowar.

    Note 3.0

    Rome. Tu as prospéré pendant mon absence. Tes viles armes ont conquis plus de terres. Mais Aric de Dacia n’est plus le même guerrier wisigoth que par le passé. J’ai mieux qu’une épée. Tes hauts murs n’y pourront rien. Ton peuple appelle cet endroit « la Cité éternelle ». Cela va changer.

    À l’occasion de la franche baisse des prix de la collection Valiant chez Panini Comics, je me lance à bras le corps dans la lecture des tomes 1 déjà parus (tous à 5€ à partir du 3 septembre 2014 !). X-O Manowar avait démarré la publication du tout nouvel univers super-héroïque Valiant, complètement relancé en 2012.

  • Mort à La Fenice

    Mort à La Fenice

    Titre : Mort à la Fenice (Death at The Fenice)
    Cycle : Les aventures du commissaire Brunetti, tome 1
    Auteur : Donna Leon
    Éditeur : Points (Policier) [auparavant chez Calmann-Lévy]
    Date de publication : 1992 en VO chez Chapmans Publishers (RU) et HarperCollins (EU), à partir de 1997 en France

    Synopsis : Les amateurs d’opéra sont réunis à la Fenice de Venise où ce soir-là, Wellauer, le célébrissime chef d’orchestre allemand, dirige La Traviata. La sonnerie annonçant la fin de l’entracte retentit, les spectateurs regagnent leur place, les musiciens s’installent, les brouhahas cessent, tout le monde attend le retour du maestro. Les minutes passent, le silence devient pesant, Wellauer n’est toujours pas là… il gît dans sa loge, mort. Le commissaire Guido Brunetti, aussitôt dépêché sur les lieux, conclut rapidement à un empoisonnement au cyanure. Le très respecté musicien avait-il des ennemis ? Dans les coulisses de l’opéra, Guido Brunetti découvre l’envers du décor.

    Note 3.5

    – On dirait que vous cherchez à l’excuser, observa la vice-questeur. Est-elle jolie ? »
    Brunetti comprit que Patta devait avoir compris la différence d’âge qui existait entre Wellauer et sa veuve.
    « Oui, à condition d’aimer les grandes blondes.
    – Vous ne les aimez pas ?
    – Ma femme ne m’y autorise pas, monsieur. »

    Pour découvrir Donna Leon et les aventures du commissaire Brunetti, autant débuter par la toute première enquête publiée en 1992, Mort à La Fenice !

  • Sin City, tome 5 : Valeurs familiales

    Sin City 5 Valeurs familiales

    Titre : Valeurs familiales
    Série : Sin City, tome 5
    Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
    Éditeur : Rackham (fiche officielle)
    Date de publication : 21 août 2014 (1997 en VO chez Dark Horse Comics)

    Synopsis : Sin City, comme toutes les villes où règne le crime et la violence, a une pègre et cette pègre a un parrain, don Giacco Magliozzi. Comme tous ses semblables, il a un code d’honneur et des valeurs, la famille par-dessus tout, avec lesquels il ne badine pas du tout. Un soir, à la sortie d’un restaurant un petit truand filngue un indic’ et sa copine, qui n’est autre que la nièce de Magliozzi. Le malheureux petit truand va devoir faire face à la vengeance du parrain. Une traque impitoyable démarre aussitôt… mais les choses se compliquent quand une balle perdue tue une fille de la Vieille Ville. Miho, la terrible petite tueuse, reprend du service… la pègre de Sin City va en faire les frais.
    Valeurs familiales est le seul tome de la série Sin City a ne pas avoir été préalablement publié sous forme de comics. À l’occasion du vingtième anniversaire de la publication du premier épisode de Sin City, Rackham réédite l’intégralité de la série dans un nouveau format et avec de nouvelles couvertures, spécialement dessinées par Frank Miller. Couverture cartonné, dos rond, tranche-fil rouge… tout pour en faire un collector.

    Note 3.0

    – Vous me passerez les menottes ! Et puis vous me donnerez la fessée en m’appelant « Belinda » ! C’est ce que me fait Douglas !
    – Ah, la vache ! J’ai le chic pour les trouver.

    Les éditions Rackham poursuivent leur réédition complète de la série Sin City de Frank Miller dans un style immaculé et avec des couvertures toute neuves signées de l’auteur lui-même, toujours à la fois scénariste et dessinateur sur sa franchise phare.

  • Une histoire populaire de l’Empire américain

    Une histoire populaire de l'empire américain

    Titre : Une histoire populaire de l’Empire américain
    Auteur : Howard Zinn
    Scénariste : Paul Buhle
    Dessinateur : Mike Konopacki
    Éditeur : Delcourt
    Date de publication : 2014 (juillet)

    Synopsis : En tant qu’intellectuel, Howard Zinn part de ce postulat : le point de vue traditionnellement adopté par les ouvrages d’histoire est assez limité. Ainsi, il décide de rédiger un ouvrage sur l’Histoire des États-Unis afin d’en offrir une perspective différente : c’est la naissance d’Une histoire populaire des États-Unis. Ce livre dépeint les luttes qui opposèrent les Indiens d’Amérique aux Européens, l’expansion des États-Unis, les révoltes des esclaves contre le système qui les oppressait, les oppositions entre syndicalistes – ou simples travailleurs – et capitalistes, les combats des femmes contre le patriarcat, le mouvement mené par les Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, et d’autres parties de l’Histoire américaine qui n’apparaissent pas dans les livres. Cette adaptation en bande dessinée est remarquable par sa puissance synthétique, qui réussit à n’édulcorer en rien le propos de Zinn ; son découpage et son rythme parviennent à insuffler une vie à ce qui pourrait n’apparaître que comme une somme historique.

    Note 5.0
     
    Coup de coeur

    Il y a des années, j’ai admis ma parenté avec tous les êtres vivants et j’ai résolu que je n’étais pas meilleur une once que la plus pauvre des personnes sur Terre. Tant qu’il y a une classe inférieure, j’en suis. Tant qu’il y a une classe criminelle, j’en fais partie. Tant qu’il y a une âme en prison, je ne suis pas libre. (Eugène Debs, syndicaliste et socialiste. Discours prononcé au moment de sa condamnation en 1919 pour s’être manifesté contre l’entrée en guerre des États-Unis)

     

    Ah, l’Amérique ! Pays de la démocratie et de la liberté, véritable eldorado où tout devient possible pour n’importe qui, puissance mondiale inégalable dictant sa loi sur tous les continents… Il se prend une sacrée claque, le pays de l’oncle Sam, dans cet ouvrage adapté du best-seller de l’historien et politologue américain Howard Zinn intitulé « Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours ». Un ouvrage devenu culte aux États-Unis et dans lequel l’auteur analyse les grandes lignes de la politique expansionniste menée par son pays depuis le XIXe siècle, sans ne rien omettre ou édulcorer. Et le résultat fait froid dans le dos !

  • Green Arrow, tome 2 : La guerre des Outsiders

    Green Arrow 2 La guerre des Outsiders

    Titre : La guerre des Outsiders
    Série : Green Arrow, tome 2
    Scénariste : Jeff Lemire
    Dessinateur : Andrea Sorrentino
    Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
    Date de publication : 31 octobre 2014 (2014 en VO chez DC Comics)

    Synopsis : Oliver Queen est désormais au courant du passé de son père et de la destinée qui lui incombe. Pris dans une guerre entre les différents clans d’Outsiders, il va devoir surmonter sa plus grande crainte : retourner sur l’île qui a tout changé à son existence.

    Note 4.0

    La faim peut faire des miracles sur une personne. Ça vous pousse à accomplir des choses que vous n’auriez jamais crues possibles… Cela vous consume entièrement. Tout le reste disparaît. Tout ce qui compte, c’est trouver à manger. Pour que ça s’arrête.

    Après un premier tome qui remettait tout à plat dans la continuité de Green Arrow en nous proposant une toute nouvelle mythologie du personne, Jeff Lemire et Andrea Sorrentino poursuivent leur run salué par tous et salvateur pour Oliver Queen.

  • Le vieil homme et la mer [Bande dessinée]

    Le vieil homme et la mer

    Titre : Le vieil homme et la mer [Bande dessinée]
    Scénariste et dessinateur : Thierry Murat
    Éditeur : Futuropolis
    Date de publication : 2014 (octobre)

    Synopsis : Cuba. Début des années 1950. Santiago, un vieux pêcheur rentre une fois encore la barque vide. 84 jours qu’aucun poisson ne mord sa ligne. Tout le monde le pense trop vieux et devenu piètre marin. Seul Manolin, petit garçon, continue de croire en lui et veut l’accompagner dans ses sorties en mer. Mais ses parents l’obligent à regagner un navire plus chanceux, et l’enfant continuera le soir à visiter le vieil homme dans sa cabane. Le 85e jour, Santiago décide d’aller pêcher loin dans le golfe. Il est confronté à un espadon, poisson énorme et fort. La lutte homérique entre le vieil homme et le poisson prédateur durera trois jours et trois nuits ; à son retour sur la terre ferme, le vieil homme aura regagné sa dignité après une bataille courageuse.

    Note 3.5

    Peut-être bien qu’on est pareils, tous les deux… Mais tu sais, poisson, même si t’es mon frère, t’es tellement extraordinaire qu’il faut que j’te tue. Heureusement qu’on est pas obligé de touer toutes les choses extraordinaires… Heureusement qu’on n’est pas obligé de tuer les étoiles ou la lune pour leur prendre la lumière ! Peut-être bien qu’un jour, les hommes se mettront en tête d’aller tuer le soleil… Qui sait ?

  • Marvel Zombies, tome 3 : Le goût de la mort

    Marvel Zombies 3 Le goût de la mort

    Titre : Le goût de la mort
    Série : Marvel Zombies, tome 3
    Scénariste : Robert Kirkman
    Dessinateur : Sean Phillips
    Éditeur : Panini Comics (100% Marvel)
    Date de publication : 9 octobre 2008 (2008 en VO chez Marvel Comics)

    Synopsis : Quarante ans ont passé. Les anciens héros qui ont survécu à la tourmente reviennent sur Terre après avoir décimé l’univers. Mais que reste-t-il sur la planète ? Et sil y a encore de la vie, ces créatures cannibales parviendront-elles à s’entendre pour que chacun puisse manger à sa faim, ou sont elles vouées à s’entretuer ?

    C’est la guerre ouverte entre les zombies dans ce volume accueillant la mini-série complète Marvel Zombies 2 écrite par Robert Kirkman et illustrée par Sean Phillips. Ces mêmes auteurs signent le prologue Le Goût de la mort tandis que les couvertures d’Arthur Suydam complètent ce très alléchant programme.

    Note 4.5

    [Après 40 ans de voyages dévastateurs dans l’espace]
    Luke Cage zombifié – Et pourquoi tu plaisantes encore après tout ce temps ? Tu sais que ça énerve. Ça t’amuse ?
    Spider-Man zombifié – C’est mon truc, Luke. Quand j’ai démarré, et jusqu’à ce que je sois mordu, je me rassurais comme ça. Si le Dr Octopus ou le Bouffon Vert avaient su comme j’angoissais, je ne les aurais jamais battus. Ça me servait bien. C’était une façon de dire « moi, je m’amuse même quand vous vous concentrez pour me démolir ». Tu piges ?
    Luke Cage zombifié – Oui, c’est comme mon look. « Comment il peut rester aussi beau en combattant le mal ? » Ça distrait. Mais on ne croise plus beaucoup de criminels depuis quelques décennies, et tu plaisantes toujours.
    Spider-Man zombifié – Oui. C’est différent. Maintenant, c’est pour cacher toutes les horreurs qu’on commet. Me convaincre que je suis encore un type bien. Si je pense à tous les mondes qu’on a engloutis. Toutes les vies qu’on a coupées net. J’ai peur de devenir un animal sans remords. J’ai changé, je le sais, comme nous tous. Mais je dois continuer, même si je n’arrive plus à me contrôler. Ce qu’on fait est mal. Si on l’oublie, on n’est que des monstres. On ne vaudra pas mieux que tous ceux qu’on a affrontés.

    Robert Kirkman remet ça sur les super-héros Marvel en morts-vivants et signe magnifiquement !