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D’une famille à l’autre
Titre : D’une famille à l’autre
Scénario : Anne Muylaert et Marcelo Caetano
Réalisateur : Anna Muylaert
Acteurs principaux : Naomi Nero, Dani Nefussi, Matheus Nachtergaele, Luciana Paes, Daniel Botelho, Lais Dias
Date de sortie française : 20 juillet 2016Synopsis : Felipe profite de sa fin d’adolescence dans les fêtes branchées de São Paulo. Sa mère, qui l’élève seule avec sa jeune soeur, lui laisse une grande liberté. Sauf que leur mère n’est pas leur mère : un test ADN prouve qu’elle les a enlevés à la naissance. Séparés, les enfants sont précipités dans leur vraie famille. Les parents biologiques de Felipe, à sa recherche depuis 17 ans, se retrouvent face à un adolescent qui ne partage pas tout à fait leur conception de la vie…
Cela fait dix ans qu’on te cherche, Pierre.
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Viva
Titre : Viva
Scénario : Mark O’Halloran
Réalisateur : Paddy Breathnach
Acteurs principaux : Jorge Perugorria, Luis Alberto Garcia, Héctor Medina Valdés
Date de sortie française : 6 juillet 2016Synopsis : A Cuba, un jeune homme qui coiffe les perruques d’artistes travestis, rêve de chanter dans leur cabaret. Mais son père, qui sort de prison, a d’autres rêves pour lui…
Les gens rient de toi. Je veux que tu arrêtes !
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Alcoolique
Titre : Alcoolique
Scénariste : Jonathan Ames
Dessinateur : Dean Haspiel
Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
Date de publication : 2015Synopsis : Quand Jonathan A. se retrouve à l’arrière d’une voiture avec une petite vieille qui en a après son caleçon, il prend conscience qu’il a peut-être un problème avec l’alcool. Sa première cuite l’avait pourtant initié au charme éphémère de la bière : une potion magique qui rend plus beau, plus cool… mais le laisse sur le carreau. Un avertissement qui ne l’a pas empêché de mener une double vie pendant des années : premier de la classe la semaine, dernier des alcoolos le week-end. Sa vie sexuelle est tout aussi erratique, mettant à mal une amitié qu’il croyait indestructible. Puis surviennent les drames, et c’est désormais l’oubli que Jonathan cherche dans les ivresses : celle de l’alcool, bien sûr, mais aussi celles de l’amour et du manque. Des plages idylliques des îles Grenadines aux caniveaux de Brooklyn en passant par un séjour merdique dans le Sud de la France, Alcoolique est le récit autobiographique triste et tendre d’un homme à la recherche de lui-même.
Tout ça c’est typique du comportement des alcoolos. On se détruit puis on se reconstruit. On joue les phénix en quelque sorte.
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The Danish Girl
Titre : The Danish Girl
Scénario : Luxinda Toxon d’après l’histoire de David Ebershorff
Réalisateur : Tom Hooper
Acteurs principaux : Eddie Redmayne, Alicia Vikander, Ben Whishaw, Matthias Schoenaerts, Amber Heard, Sebastian Koch
Date de sortie française : 20 janvier 2016Synopsis : The Danish Girl retrace la remarquable histoire d’amour de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, l’artiste danoise connue comme la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930. Le mariage et le travail de Lili et Gerda évoluent alors qu’ils s’embarquent sur les territoires encore inconnus du transgenre.
On va t’appeler … Lili !
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La Belle saison
Titre : La Belle saison
Scénario : Catherine Corsini et Laurette Polmanss
Réalisateur : Catherine Corsini
Acteurs principaux : Cécile de France, Izïa Higelin, Noémie Lvovsky, Kévin Azaïs, Benjamin Bellecour, Laetitia Dosc, Jean-Henri Compère, Sarah Suco, Nathalie Beder, Bruno Podalydès
Date de sortie française : 19 aout 2015Synopsis : 1971. Delphine, fille de paysans, monte à Paris pour s’émanciper du carcan familial et gagner son indépendance financière. Carole est parisienne. En couple avec Manuel, elle vit activement les débuts du féminisme. Lorsque Delphine et Carole se rencontrent, leur histoire d’amour fait basculer leurs vies.
Delphine, vous pensez qu’elle serait d’accord avec ça ?
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L’empire barbare, tome 2 : Théodoric le Grand
Titre : Théodoric le Grand
Cycle : L’empire barbare
Auteur : Gary Jennings
Éditeur : Pocket
Date de publication : 2012Synopsis : Ve siècle de notre ère. Thorn l’hermaphrodite est devenu l’homme de confiance de Théodoric, roi des Goths, qui revendique ses droits sur les territoires d’un Empire romain d’Occident vacillant. De retour d’une mission auprès de l’empereur Zénon à Constantinople, Thorn tombe aux mains de Strabo, le pire ennemi de Théodoric. Une violence inouïe se déchaîne alors pour la conquête du pouvoir. Confronté aux plus sombres et fascinantes rencontres de son existence, Thorn n’en poursuit pas moins ses recherches sur les origines de son peuple et combat fidèlement aux côtés de son roi. Ensemble, ils marchent sur Rome pour bâtir un nouvel empire unique dans l’Histoire : l’Empire barbare.
Les Romains, les Huns ou n’importe quelle autre race d’hommes peuvent ravager une terre en long, en large et en travers. Ses diverses parcelles peuvent changer de maître de nombreuses fois. Le sol peut être irrigué de sang, jonché d’ossement, creusé de milliers de tombes, être couvert d’armures vouées à la rouille et à la pourriture… tout cela s’effacera et finira par disparaître en l’espace d’une simple vie humaine. Seule la terre ne change jamais. Un homme ne se doit d’être loyal qu’envers l’immuable terre dont il est issu, plutôt que d’obéir à ses dieux, ses rois ou à ses ancêtres.
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L’empire barbare, tome 1 : Thorn le prédateur
Titre : Thorn le prédateur
Cycle : L’empire barbare, tome 1
Auteur : Gary Jennings
Éditeur : Pocket
Date de publication : 2012Synopsis : Ve siècle. Les hordes de Huns ont plongé l’Empire romain dans le déclin et le chaos.
Thorn, orphelin chassé des couvents et monastères ou il a grandi, parcourt l’empire à la recherche de ses origines, des vallées du Jura aux sombres forêts des Carpates et jusqu’à l’embouchure du Danube. Sa quête le mènera à Constantinople, au service du dernier héritier des Ostrogoths, Théodoric, l’ultime adversaire de Rome. Voici les mémoires de Thorn, celui qui dissimulait dans sa chair un secret qui le coupait du reste des hommes…C’est pourquoi, pour moi, toutes les religions se valent, toutes sont également valables ou absurdes, car toutes sont des mythes. Or, nul mythe ne peut prévaloir sur un autre, et ce sont les hommes qui les ont créés.
De Gary Jennings, j’avais déjà lu le formidable « Azteca », roman historique consacré à l’arrivée des conquistadors sur le nouveau Monde et à la chute de l’empire aztèque. Avec « L’empire barbare », c’est à l’effondrement d’une autre grande puissance que l’auteur nous invite à assister : celui de l’empire romain d’Occident.
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Une nouvelle amie
Titre : Une nouvelle amie
D’après: : la nouvelle « Une amie qui vous veut du bien » de Ruth Rendell publiée en 1985
Réalisateur : François Ozon
Acteurs principaux : Romain Duris, Anaïs Demoustier, Raphaël Personnaz, Isild Le Besco, Aurore Clément, Jean-Claude Bolle-Reddat
Date de sortie française : 5 novembre 2014À la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie.
Quelle déception ! Un cinéaste que j’aime souvent, une distribution alléchante et malheureusement pour moi, le film d’Ozon n’a provoqué aucune empathie ni émotion. Le film joue constamment sur le trouble des deux personnages, il n’a été pour moi que vain et bien trop caricatural. Des partis pris contestables, symbolisés par cette scène en boite de nuit ou un artiste travesti incarne une chanson de Nicole Croisille m’a fait pensé à Gad Elmaleh dans « Chouchou » !
Le film d’Ozon accumule les clichés, provoque les rires malsains ou gênés. C’était une excellente idée de faire de Duris son héros en quête d’identité mais il joue à outrance David se rêvant en Virginia, là justement ou il aurait fallu plus de finesse pour montrer le dilemme et la souffrance de cette homme se rêvant femme. On est triste pour Duris, qui aurait mérité un bien meilleur traitement que celui qu’Ozon lui impose. Anaïs Demoustier troublée, tente de rester rationnelle, mais là aussi on peine à comprendre ses choix. Le film ne choisit jamais entre le drame et la comédie et se plante dans les grandes largeurs sur un sujet difficile. Quand à la fin, ridicule au possible, elle ne dissipe pas le malentendu.
François Ozon est un cinéaste capable du meilleur (« Sous le sable », « 8 femmes » « Potiche » ou encore « Dans la maison »). Ma nouvelle amie n’en fait pas partie malheureusement.
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Pelo Malo
Titre : Pelo Malo
Scénario : Mariana Rondon
Réalisateur : Mariana Rondon
Acteurs principaux : Samantha Castillo, Samuel Lange Zambrano, Beto Benites
Date de sortie française : 2 avril 2014
Récompenses : Meilleur film au Festival de San Sébastian 2013Synopsis : Junior a 9 ans. Il vit à Caracas avec sa mère et son frère de 2 ans. Junior a les cheveux frisés de son père. Il voudrait avoir les cheveux lisses de sa mère. Junior adore chanter, danser avec sa grand-mère et se coiffer devant la glace. Mais pour sa mère, Junior est l’homme de la famille. C’est comme ça qu’elle l’aime…
Dans une ville grouillante, embouteillée par une circulation infernale, étouffé par des barres HLM dégradées, Mariana Rondon filme Caracas dans toute sa laideur. Et parmi ces milliers de personnes un zoom sur Junior un jeune môme en désamour complet avec sa mère Marta. Junior rêve de chanter, danser et surtout d’avoir des cheveux lisses, lui qui les a bouclés. Dans un pays ou le machiste semble avoir de beaux jours, Marta se heurte constamment à son fils, dont elle devine l’ambigüité sexuelle.
Le film fait penser par son sujet au magnifique « Tomboy » mais ne m’a pas ému comme l’avait fait Céline Sciamma. Si on peut comprendre l’inquiétude de la mère, pourquoi est-elle aussi détachée et dure avec Junior ? Elle semble constamment exaspérée, au bord de la crise de nerfs comme si Junior était une véritable tare pour elle. Ses vexations, sa dureté difficilement compréhensible. Mariana Rondon ne nous donne pas assez d’éléments pour expliquer son comportement. Aucune empathie donc pour cette mère, qui rabaisse sans cesse son fils ainé qui voudrait être aimé. Dommage car certaines scènes sont franchement réussies. Samuel Lange Zambrano est lui, en revanche, à la fois drôle et touchant par sa naïveté et son idée fixe.
Ce film vénézuélien malgré ce bémol, nous offre un regard intéressant sur la difficulté d’être différent. Mais qui définie la normalité ?
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La vie d’Adèle
Titre : La vie d’Adèle
Réalisateur : Abdellatif Kechiche
Actrices : Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux
Date de sortie : octobre 2013
Récompenses : Palme d’or de Cannes 2013Synopsis : Âgée de quinze ans, Adèle est convaincue qu’une fille doit rencontrer des garçons et rêve du grand amour. Elle pense l’avoir trouvé en la personne de Thomas, un jeune homme mystérieux, mais sympathique. Elle rencontre le même jour Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, et cette rencontre bouleverse totalement sa vie. Emma hante chaque nuit ses rêves et ses désirs les plus intimes. Adèle tente d’ignorer ses sentiments et essaye de se livrer à Thomas, mais elle réalise qu’elle a une attirance pour les filles. Adèle découvre le désir et s’affirme en tant que femme et en tant qu’adulte.