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Conquistador, tome 2
Titre : Conquistador, tome 2
Série : Conquistador, tome 2
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Xavier
Éditeur : Glénat
Date de publication : 28 novembre 2012Synopsis : L’homme n’est qu’un jouet aux mains du diable… Après avoir pillé le trésor de l’empereur aztèque Moctezuma, le groupe d’aventuriers missionné par Cortés a pris la fuite et connaît l’enfer dans la jungle… Ce ne sont pas tant les attaques incessantes des indiens otomis qui les inquiètent, mais surtout l’apparition d’une créature végétale et infernale : Txlaka, fils des racines de l’Oqtal. Heureusement pour eux, la violence Txlaka est aveugle, et frappe aussi les Otomis. Poussé par une force inconnue, Hernando Arroyo a ingéré l’une de ces racines, contenue dans une amulette volée à l’empereur aztèque. Une pulsion qui scellera le sort des aventuriers… Fin d’une saga d’aventure, oppressante et mystique, teintée de fantastique, par les auteurs de Croisades.
Tu verras que Txlaka sourit. Il sourit car il connaît le chant de la chair à vif, de la peau qui s’arrache, des plaies offertes au soleil…
J’étais sorti mitigé de la première partie de ce diptyque signé Jean Dufaux et Philippe Xavier, je le suis d’autant plus avec ce deuxième tome.
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Conquistador, tome 1
Titre : Conquistador, tome 1
Série : Conquistador, tome 1
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Xavier
Éditeur : Glénat
Date de publication : 25 avril 2012Synopsis : Depuis leur débarquement en Amérique, Hernan Cortes et son armée sont considérés comme des divinités par l’empereur aztèque Moctezuma. Cela fait bien longtemps que Cortes œuvre davantage pour son compte que pour la lointaine couronne d’Espagne… Tandis qu’il part à la rencontre d’une expédition punitive montée pour lui rappeler son allégeance, Cortes missionne un groupe hétéroclite, mêlant soldats et mercenaires, afin de voler l’inestimable trésor de Moctezuma.Parmi eux, le loyal soldat Hernando Royo… Le groupe d’aventuriers sera bientôt décimé par une mystérieuse entité qui les poursuit dans la jungle. Créature mythique ou tueurs tout ce qu’il y a de plus humain ? On ne s’attaque pas impunément aux ancestrales et puissantes légendes aztèques… Une saga d’aventure, oppressante et mystique, teintée de fantastique, par les auteurs de Croisades.
Il n’y a qu’un monstre qui puisse en vaincre un autre.
Diptyque de toute beauté, Conquistador débute, dans ce premier tome, par un exposé rapide du contexte historique. Cortès, Tenochtitlan, 1520. La guerre, l’appât du gain et les rites ancestraux sont les trois principaux thèmes développés ici.
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Qushmarrah : Le Prix de la liberté
Titre : Qushmarrah : Le prix de la liberté (The Tower of Fear)
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2007 (1990 pour la version originale)Synopsis : Qushmarrah, cité fière et florissante, conquise par trahison, occupée depuis six ans par les Hérodiens. Qushmarrah, cité résistante, hantée par le retour possible de son maître assassiné, le prêtre-sorcier Nakar. Une ville aux nerfs portés à vif par les enlèvements récurrents d’enfants de six ans. Une ville en attente de la déflagration qui ne manquera pas de se produire. Dans un univers qui n’est pas celui de la Compagnie noire, non plus celui où Hérod serait Rome et Qushmarrah Carthage, à l’issue d’une guerre Punique, Glen Cook prend un malin plaisir à brouiller les pistes, inverser les rôles et redistribuer les alliances. Guerriers du désert, cohortes de soldatesque et leurs généraux, tueurs fous, kidnappeurs, sorcières et résistants s’affrontent, se trahissent et s’entre-tuent dans un récit échevelé à la manière incisive d’un grand styliste de la fantasy.
Yoseh n’avait commencé à se sentir tendu qu’au moment où la conviction qu’ils s’étaient lancés dans une course fatale contre la montre s’était emparée de lui. Sa tension n’avait pas cessé de monter depuis. Et, à présent, il se demandait pourquoi il s’était persuadé lui-même qu’il devait venir dans cette cité de dingues. Mo’atabar avait raison. C’était la ville de l’or et du plomb. Sauf que l’or était imaginaire et que vos rêves s’y changeaient en plomb.
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Blanche neige
Titre : Blanche neige
Scénariste : Maxe L’Hermenier
Dessinateur : Looky
Éditeur : Ankama
Date de publication : 2012Synopsis : Le Royaume des Neiges se meurt. Figé dans les glaces éternelles, il subit le joug maléfique d’une reine aussi belle qu’impitoyable. Alors que s’étend le voile sombre de la sorcellerie, porté par les rites nécromanciens de la perfide souveraine, l’espoir renaît en la personne de la pure Blanche Neige, l’héritière légitime du trône que tout le monde croyait disparue à jamais. Des profondeurs de la forêt où siège le conseil des nains cannibales aux portes du palais, le destin de la jeune fille va enfin s’accomplir…
Les messagers du royaume se répandirent pour annoncer la triste nouvelle, la mort du souverain des neiges, allant jusqu’aux confins des frontières connues. Peu en revinrent vivants. Mais nul suzerain ni gueux ne pouvait désormais ignorer le visage de la nouvelle souveraine. Ainsi débuta la tyrannie de celle que tous plus tard appelèrent la reine sorcière.
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Lavinia
Titre : Lavinia
Auteur : Ursula Le Guin
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2011
Récompenses : Prix Locus Award 2009Synopsis : « Comme Hélène de Sparte j’ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d’être donnée, d’être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L’homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre. » Dans l’Énéide, Virgile ne la cite qu’une fois. Jamais il ne lui donne la parole. Prise dans les filets du poète qui n’écrira l’épopée des origines de Rome que des siècles plus tard et sans avoir le temps de l’achever avant sa mort, Lavinia transforme sa condition en destin.
Les hommes prétendent les femmes instables, changeantes, et bien que cette accusation soit motivée par la crainte qu’on attente à leur précieux honneur sexuel, elle contient une vérité. Nous sommes capables de changer notre vie, notre être; quelle que soit notre volonté, nous sommes changées. Comme la lune change mais reste elle-même, nous sommes vierges, épouses, mères, grand-mères. Les hommes ne tiennent pas en place, certes, mais ils sont qui ils sont.
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Le Déchronologue
Titre : Le Déchronologue
Auteur : Stéphane Beauverger
Éditeur : La Volte (Folio SF en poche)
Date de publication : 2009 (2011 pour la version poche)
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2010Synopsis : « Je suis le capitaine Henri Villon, et je mourrai bientôt.Non, ne ricanez pas en lisant cette sentencieuse présentation. N’est-ce pas l’ultime privilège d’un condamné d’annoncer son trépas comme il l’entend ? C’est mon droit. Et si vous ne me l’accordez pas, alors disons que je le prends. » Ainsi débute le récit du capitaine Villon. Il lutte avec son équipage de pirates pour préserver sa liberté dans un monde déchiré par d’impitoyables perturbations temporelles. Son arme : le Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps.
Des regrets? Trop pour m’épancher plus longtemps et pas assez pour ne pas accepter le sort qui m’attend. La seule femme que j’aie jamais aimée n’a pas voulu de mon amour. Tous mes amis les plus chers sont morts, je fus souvent responsable de leur trépas. Puisque mes rêves ont révélé un goût de cendres, pourquoi craindre de disparaître?
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Sortilèges, livre II
Titre : Sortilèges
Série : Sortilèges, livre II
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : José Luis Munuera
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2013Synopsis : Dans ce deuxième tome de Sortilèges, Dufaux et Munuera marient les contraires : les ténèbres et la blancheur, Maldoror, le démon de haut rang et Blanche, la princesse courageuse, protectrice de son peuple. Tous deux ont été rejetés, bannis de leur royaume par leur propre famille. Mais leur union nest pas que stratégique .
Mais pour lutter contre vous, contre l’ennemi avec lequel vous avez pactisé, je reconnais que mes forces sont insuffisantes. Je me trouvais dans la lumière, la justice, la foi. Ce n’est pas assez. Il me faut chercher d’autres alliés, trouver en moi d’autres forces. Comprendre que je ne dois pas reculer devant le blasphème si je veux vaincre !
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La Tartine du Dimanche matin #10 : L’imaginaire, ça sert d’abord à dominer le monde
Comme annoncé ces dernières Tartines et en paraphrasant le célèbre La géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre d’Yves Lacoste, intéressons-nous à l’imaginaire en tant que façon de dominer le monde, ou au moins de dominer notre propre petit monde personnel.
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Sortilèges, livre I
Titre : Sortilèges
Série : Sortilèges, livre I
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : José Luis Munuera
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2013Synopsis : À la mort de son père, Blanche devient la reine d’Entremonde alors qu’une guerre est imminente. Sa mère et son frère cherchent à la tuer et un amoureux éconduit fait appel aux démons pour se venger. Mais le prince du monde d’En Bas, Maldoror, est surtout très séduisant…
A présent il faut m’oublier. La Blanche que tu as connue t’appartient à jamais. La Blanche que l’on viendra chercher n’est plus à personne, car elle est à tout le monde.
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La Saison de la sorcière
Titre : La Saison de la sorcière
Auteur : Roland C. Wagner
Éditeur : J’ai lu (Millénaires) / Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque)
Date de publication : 15 octobre 2003 / 3 novembre 2017
Récompenses : Prix Bob-Morane 2004, Prix Rosny-aîné (roman) 2004Synopsis : Une vague d’attentats tout aussi déroutants qu’inexplicables ébranle les symboles de puissance des nations les plus industrialisées. L’Europe est particulièrement touchée par cette nouvelle forme de terrorisme à nulle autre pareille, qui fait usage de forces surnaturelles mais épargne les vies humaines. Pour les États-Unis, puissance tutélaire et parangon impérial(iste) du monde occidental, la lutte contre les « sorciers du tiers monde » est une priorité absolue, voire une mission sacrée. Qui ne s’embarrasse d’aucune demi-mesure : recrutement à tour de bras de bataillons de mages soldats, invasion de la France et d’une partie de l’Europe sous prétexte de « protéger » le Vieux Continent… La tension internationale est à son comble. C’est dans ce contexte global de lutte acharnée contre les « forces du Mal » que Fric, jeune zonard français fraîchement sorti de prison, doit entamer sa réinsertion…
À l’heure où la seconde guerre « préventive » d’Irak est encore dans toutes les mémoires, voici à n’en pas douter un roman de politique-fiction qui fera date ! La saison de la Sorcière est en effet une satire virulente et féroce d’une sombre acuité sur le monde de l’après-11 septembre 2001. Un monde où ne cesse de grandir le fossé entre les champions d’un ultralibéralisme sauvage, mondialiste et dérégulateur, et les laissés-pour-compte d’un tiers monde traditionaliste. Un livre choc qui, sous couvert d’un de ces récits déjantés et rock’n’roll dont seul Roland C. Wagner a le secret, est un cruel miroir tendu aux dérives de nos sociétés du troisième millénaire.C’était une bonne chose, songea l’Opérateur, que ces enquiquineurs de mangeurs de grenouilles se mettent enfin au diapason. Leur laxisme légendaire était l’une des raisons pour lesquelles le gouvernement de leur pays s’était retrouvé désavoué après le premier attentat sorcier. Certes, ils avaient fait des progrès depuis le début du siècle en démantelant leur foutu « service public », en renonçant peu à peu à une protection sociale surdimensionnée qui n’était qu’une incitation à la paresse, ou en multipliant par cinq ou six le nombre de détenus. Mais ils avaient encore pas mal de chemin à parcourir s’ils voulaient atteindre le haut niveau de civilisation des USA, où la place de chacun dans la société dépendait de son mérite, et non d’aides coûteuses prélevées sur les impôts. Rétablir le châtiment suprême représentait à cet égard un grand pas en avant : plus question, désormais, d’entretenir pendant des lustres meurtriers et terroristes aux frais des contribuables.