-
Frankenstein 1918
Titre : Frankenstein 1918
Auteur : Johan Héliot
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2018 (octobre)Synopsis : Grande Guerre, 1914. Après un premier engagement désastreux, les Anglais décident l’opération Frankenstein : plutôt que de construire des chars, on créera de la chair à canon. À partir des archives du fameux docteur et grâce à la production d’électricité à présent industrialisée, des unités de soldats pouvant être sacrifiés sans remords seront fabriquées – les champs de bataille du nord de la France fourniront la « matière première ». Winston Churchill est nommé responsable de l’unité de recherche sur la régénération. Les « frankies » vont faire leurs preuves sur le terrain, mais la société se partage entre pro et anti. L’opération finalement interrompue, l’un d’eux, Victor, échappe au massacre.
Le pire pour ces garçons consistait à se rendre compte qu’ils mourraient pour la conquête d’un demi-yard de terre dénué de valeur stratégique, repris le lendemain par ceux d’en face à un prix aussi exorbitant. Où était la logique, où était la grandeur, où la nécessité de l’ultime sacrifice ? Nulle part, évidemment.
[Attention : Je n’ai mis ici que la moitié du résumé de la quatrième de couverture et je vous conseille de vous en tenir là, le reste spoilant la quasi totalité du roman.]
-
Frankenstein 1918
Titre : Frankenstein 1918
Auteur : Johan Héliot
Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du Cygne) [site officiel]
Date de publication : 20 septembre 2018Synopsis : Grande Guerre, 1914. Après un premier engagement désastreux, les Anglais décident l’opération Frankenstein : plutôt que de construire des chars, on créera de la chair à canon. À partir des archives du fameux docteur et grâce à la production d’électricité à présent industrialisée, des unités de soldats pouvant être sacrifiés sans remords seront fabriquées – les champs de bataille du nord de la France fourniront la « matière première ». Winston Churchill est nommé responsable de l’unité de recherche sur la régénération. Les « frankies » vont faire leurs preuves sur le terrain, mais la société se partage entre pro et anti. L’opération finalement interrompue, l’un d’eux, Victor, échappe au massacre.
Après la terrible hécatombe de la Guerre terminale et ses cent millions de victimes estimées, militaires et civiles, quel plus bel horizon concevoir pour le futur que la mort enfin vaincue ? Quel plus beau présent offrir aux enfants du malheur, grandis sur les décombres du passé ?
Avec Frankenstein 1918, Johan Héliot est de retour chez les éditions L’Atalante et fait d’une pierre deux coups : il célèbre le bicentenaire du roman fondateur de Mary Shelley et le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale en narrant les conséquences d’une « Grande Guerre » qui n’aurait pas pris fin en 1918.
-
Le Songe d’une nuit d’octobre
Titre : Le Songe d’une nuit d’octobre (A Night in the Lonesome October)
Auteur : Roger Zelazny
Éditeur : J’ai Lu / ActuSF [site officiel]
Date de publication : août 1995, puis janvier 2018 (1993 en VO)Synopsis : Octobre. Dans 31 jours, le portail s’ouvrira et les Grands Anciens déferleront sur le monde.
Dracula, Sherlock Holmes, Raspoutine, le docteur Frankenstein… Ils seront tous là. Mais feront-ils partie des ouvreurs avides de pouvoir, ou seront-ils des fermeurs qui s’opposeront aux horreurs indicibles ?
Les familiers de ces personnages seront eux aussi impliqués dans cette murder party ésotérique riche en rebondissements. Tout particulièrement Snuff, un chien dont le maître, Jack, aime se promener la nuit dans Londres avec son grand couteau…
Le Jeu va commencer.
Quel sera votre camp ?
Je suis un chien de garde. Mon nom est Snuff. Je vis avec mon maître Jack dans les faubourg de Londres. J’aime beaucoup Soho la nuit avec ses brumes odorantes et ses rues sombres. Tout y est silencieux et nous faisons de longues promenades. Jack est sous le coup d’une malédiction depuis très longtemps et doit faire l’essentiel de son travail la nuit pour éviter le pire. Je monte la garde pendant qu’il s’active. Si quelqu’un approche, je hurle.
De Roger Zelazny, il est possible de passer à côté de grandes choses. On connaît son cycle grandiose des Princes d’Ambre, mais sinon une large partie de sa production littéraire tient dans des nouvelles qu’il a parfois étendues en romans par la suite. Les domaines abordés dans ces récits y sont bien souvent très divers. Parmi eux, Le Songe d’une nuit d’octobre, réédité par ActuSF au début de l’année 2018 apparaît comme un roman un peu particulier, dans sa mythologie et dans son traitement.