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Auschwitz
Titre : Auschwitz
Scénariste et dessinateur : Pascal Croci
Éditeur : Emmanuel Proust Éditeur
Date de publication : 2002
Récompenses : Prix jeunesse de l’Assemblée nationaleSynopsis : En ex-Yougoslavie, le vieux Kazik et sa femme se souviennent du camp de concentration d’Auschwitz et ils commencent à raconter leur histoire… En mars 1944, ils découvrent que la barbarie revêt une forme humaine en la personne du bourreau nazi. De là se déroule l’histoire au jour le jour des déportés entassés dans le camp d’extermination.
A l’aube des temps, les chrétiens avaient déclaré : « Vous ne pouvez pas vivre parmi nous comme juifs. » Au Haut Moyen-Age, les chefs séculiers décidèrent : « Vous ne pouvez plus vivre parmi nous. » Enfin, les nazis décrétèrent « Vous ne pouvez plus vivre. »
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La famille Bélier
Titre : La famille Bélier
Scénario : Stanislas Carre de Malberg et Victoria Bedos
Réalisateur : Eric Lartigau
Acteurs principaux : Louane Emera, François Damiens, Karine Viard, Eric Elmosnino, Ilian Bergala, Roxane Duran, Luca Gelberg, Jérôme Kircher
Date de sortie française : 17 décembre 2014
Récompenses : Salamandre d’Or au Festival du film de Sarlat, Prix du Jury, du public et meilleure actrice (pour Louane Emera) au Festival de Cosnes-sur-LoireSynopsis : Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable à ses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.
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Batman & Robin, tome 2 : La guerre des Robin
Titre : La guerre des Robin
Série : Batman & Robin, tome 2
Scénariste : Peter J. Tomasi
Dessinateurs : Patrick Gleason, Lee Garbett, Andy Clark et Tomas Giorello
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 14 novembre 2014 (2012 en VO chez DC Comics)Synopsis : La quête de reconnaissance du fils psychopathe de Batman se poursuit dans cette série maîtrisée de bout en bout par Peter Tomasi et Patrick Gleason. L’une des perles de la collection DC Renaissance. Confronté au lourd héritage du costume de Robin, Damian Wayne lance un défi aux précédents tenants du titre : Dick Grayson/Nightwing, Jason Todd/Red Hood et Tim Drake/Red Robin. L’occasion pour le cadet de la Bat-Family de prouver sa valeur, mais également de mettre à l’épreuve son code de l’honneur hérité des Assassins de sa mère, Talia Al Ghul.
Tim Drake/Red Robin : Peut-être que si je ne t’aime pas, c’est seulement parce que tu as décapité le premier super-méchant que tu es allé affronter… puis que tu lui as collé une grenade dans la bouche… avant de me jeter sa tête à la figure… dans cette cave !
Damian Wayne/Robin : J’étais un peu turbulent…Après un premier tome des plus enthousiasmants, car Peter Tomasi y développait une histoire autonome des autres séries du Bat-verse, La Guerre des Robin se profile quand Damian Wayne se confronte à ses prédécesseurs !
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The Search
Titre : The Search
Scénario : Michel Hazanavicius
Réalisateur : Michel Hazanavicius
Acteurs principaux : Bérénice Bejo, Annette Bening, Maxim Emelianov, Abdul Khalim Mamatsuiev
Date de sortie française : 26 novembre 2014
Sélection Officielle : Festival de Cannes 2014Synopsis : Le film se passe pendant la seconde guerre de Tchétchénie, en 1999. Il raconte, à échelle humaine, quatre destins que la guerre va amener à se croiser. Après l’assassinat de ses parents dans son village, un petit garçon fuit, rejoignant le flot des réfugiés. Il rencontre Carole, chargée de mission pour l’Union Européenne. Avec elle, il va doucement revenir à la vie. Parallèlement, Raïssa, sa grande sœur, le recherche activement parmi des civils en exode. De son côté, Kolia, jeune Russe de 20 ans, est enrôlé dans l’armée. Il va petit à petit basculer dans le quotidien de la guerre.
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Les rois maudits [Intégrale]
Titre : Les rois maudits (Intégrale)
Auteur : Maurice Druon
Éditeur : Plon
Date de publication : 1998Synopsis : Au début du XIVe siècle s’ouvre, contre les Templiers, le plus vaste procès dont l’Histoire ait gardé le souvenir. Jacques de Molay, le grand maître de l’Ordre, meurt sur le bûcher en lançant sa terrible malédiction contre le roi de France, le pape et les grands du royaume: Maudits, tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races ! Dès lors, le malheur s’abat sur la France. Les quatre derniers Capétiens directs meurent en moins de quinze années: adultères, meurtres, procès, trahisons ébranlent la dynastie, et mènent à la guerre de Cent Ans.
C’est un grand acte de sagesse à la fois et de pitié de la part du Créateur, que de nous avoir interdit la connaissance de l’avenir, alors qu’il nous a octroyé les délices du souvenir et les prestiges des l’espérance.
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Lulu, femme nue
Titre : Lulu, femme nue
Auteur : Etienne Davodeau
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 9 janvier 2014 pour l’intégrale
Récompenses : – Prix Essentiel à Angoulême, Prix Ouest-France/Quai des Bulles à Saint-Malo, Prix Bédélys au Québec, Prix Saint-Michel en Belgique pour le tome 1Synopsis : Elle n’a rien prémédité. Ça se passe très simplement. Elle s’octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que de savourer pleinement, et sans culpabilité, cette vacance inédite. Presque surprise par sa propre audace, elle rencontre de drôles de gens qui sont, eux aussi, au bord du monde. Grisante, joyeuse, dangereuse et cruelle, l’expérience improvisée de Lulu en fera une autre femme…
Elle passe trois jours à ne rien faire. Vraiment rien faire. Regarder le monde touner. Seulement être là. Vivante. Asolument vivante.
Je me demandais pourquoi, après avoir vu le film de Solveig Anspach, il ne m’avait qu’en parti convaincu.
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Plus fort que la haine
Titre : Plus fort que la haine
Scénariste : Pascal Bresson
Dessinateur : René Follet
Éditeur : Glénat (collection Caractère)
Date de publication : 2014 (septembre)Synopsis : En 1933, Doug Wiston, véritable force de la nature et grand amateur de jazz, est un jeune travailleur noir dans une scierie de l’État de Louisiane. Exploité du fait de sa force herculéenne, il finit renvoyé pour avoir osé défendre son père, passé à tabac par Sanders, l’odieux patron raciste de l’établissement et membre du Ku Klux Klan. Sans travail, sans argent, prêt à tout pour venger l’honneur de son père, Doug se morfond dans un état de révolte : contre les injustices, contre Sanders, contre les Blancs. Il découvre ce sentiment étrange qu’est la haine… Mais sur les conseils avisés d’un vieux musicien de jazz, il va finalement mettre à profit ce don que la nature lui a fait, sa formidable constitution, et devenir boxeur. Pour se venger du vieux Sanders, Doug utilisera les coups, certes, mais à travers la noble voie du sport, pas celle de la violence.
Nous, esclaves, nous trouvons dans l’amour de la musique un moyen de nous forger une identité. Comme nos ancêtres africains, nous mêlons la musique à chaque instant vécu. Nous chantons pour rythmer le travail, pour célébrer les fêtes, pour conduire l’un des nôtres à sa dernière demeure. C’est notre culture à nous depuis toujours, et celle-là, les Blancs ne pourront jamais se l’approprier.
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Une nouvelle amie
Titre : Une nouvelle amie
D’après: : la nouvelle « Une amie qui vous veut du bien » de Ruth Rendell publiée en 1985
Réalisateur : François Ozon
Acteurs principaux : Romain Duris, Anaïs Demoustier, Raphaël Personnaz, Isild Le Besco, Aurore Clément, Jean-Claude Bolle-Reddat
Date de sortie française : 5 novembre 2014À la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie.
Quelle déception ! Un cinéaste que j’aime souvent, une distribution alléchante et malheureusement pour moi, le film d’Ozon n’a provoqué aucune empathie ni émotion. Le film joue constamment sur le trouble des deux personnages, il n’a été pour moi que vain et bien trop caricatural. Des partis pris contestables, symbolisés par cette scène en boite de nuit ou un artiste travesti incarne une chanson de Nicole Croisille m’a fait pensé à Gad Elmaleh dans « Chouchou » !
Le film d’Ozon accumule les clichés, provoque les rires malsains ou gênés. C’était une excellente idée de faire de Duris son héros en quête d’identité mais il joue à outrance David se rêvant en Virginia, là justement ou il aurait fallu plus de finesse pour montrer le dilemme et la souffrance de cette homme se rêvant femme. On est triste pour Duris, qui aurait mérité un bien meilleur traitement que celui qu’Ozon lui impose. Anaïs Demoustier troublée, tente de rester rationnelle, mais là aussi on peine à comprendre ses choix. Le film ne choisit jamais entre le drame et la comédie et se plante dans les grandes largeurs sur un sujet difficile. Quand à la fin, ridicule au possible, elle ne dissipe pas le malentendu.
François Ozon est un cinéaste capable du meilleur (« Sous le sable », « 8 femmes » « Potiche » ou encore « Dans la maison »). Ma nouvelle amie n’en fait pas partie malheureusement.
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Nous étions une histoire
Titre : Nous étions une histoire
Auteur : Olivia Elkaim
Éditeur : Editions Stock, collection La Bleue
Date de publication : 26 février 2014Synopsis : Quand Anita accouche d’un petit garçon, toute sa famille se réjouit. Pas elle. Angoisses, nuits sans sommeil, hallucinations… Le présent se dérobe, le passé refait surface. D’où vient un tel désarroi ? Anita quitte son mari et son bébé pour fuir vers Marseille, ville qui fut le théâtre d’un psychodrame familial. Elle tente de comprendre comment, entre sa mère, l’omniprésente et égocentrique Rosie, et sa grand-mère, Odette, séductrice et alcoolique, elle peut trouver sa place.
Être une femme et une mère. Aimer les siens et les détester. Se souvenir et oublier. Percer les secrets qui font notre identité.
N’oublie pas d’où tu viens, Anita, si tu veux savoir ou tu vas.
Anita vient de mettre au monde le petit Orson. Au désespoir de son compagnon Louis, Anita ne ressent rien pour ce petit bonhomme. Une fuite en avant et un retour sur sa propre histoire familiale servira-t-il à rendre la fibre maternelle à la jeune femme ?
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Papa was not a Rolling Stone
Titre : Papa was not a Rolling Stone
Scénario : Sylvie Ohayon d’après son roman éponyme. et Sylvie Verheyde.
Réalisateur : Sylvie Ohayon
Acteurs principaux : Doria Achour, Aure Attika, Soumaye Bocoum, Marc Lavoine, Rabah Hait Oufella, Sylvie Testud, Attica Guedj.
Date de sortie française : 8 octobre 2014Synopsis : Dans les années 80, Stéphanie grandit à La Courneuve auprès d’une mère absente et d’un beau-père brutal. Très vite, elle décide de se sortir de son quotidien morose. Grâce à l’amour de sa grand-mère, à ses lectures, sa passion pour la danse et pour Jean-Jacques Goldman, elle se débat dans cette cité colorée où l’amitié est primordiale. Un jour, elle le sait, Stéphanie quittera la cité pour mener la vie dont elle a toujours rêvé. Le film raconte l’histoire de cet envol.
Un film inspiré du livre autobiographique de la réalisatriceOn pourra certainement reprocher beaucoup de choses au premier film de Sylvie Ohayon mais une est certaine, c’est par sa sincérité que le film arrive à nous toucher de temps à autre. On doit les meilleurs moments de « Papa was not a Rolling Stone » à toutes ces mini scènes qui montrent avec tendresse et justesse la vie en banlieue. Paris et ses lumières ne sont pourtant pas loin, mais la route y menant semble à mille lieux. Si le film n’évite pas toujours la caricature (Marc Lavoine en beauf violent peu crédible), les belles révélations de Doria Achour et de l’épatante Soumaye Bocoum méritent le détour. Un film qui montre la banlieue des années quatre vingt, ou l’espoir d’une vie meilleure était encore possible. Pas sur que trente ans plus tard, il en soit de même.
A découvrir donc pour ces jeunes acteurs et la sincérité du propos.