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The Dream, tome 1 : Jude
Titre : Jude
Cycle/Série : The Dream, tome 1
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Guillem March
Éditeur : Dupuis
Date de publication : 12 janvier 2018Synopsis : Travailleur du sexe dans une boîte huppée de Broadway, Jude se produit chaque soir lors de spectacles érotiques sous les yeux avides d’une population nantie. Une nuit, il se voit offrir par Megan, belle femme énigmatique, une proposition qui ne se refuse pas : un contrat pour un film, censé l’arracher à sa vie présente pour un fantasme qu’il n’aurait jamais espéré atteindre. Pour être embauché, il doit être accepté par l’Invisible Art Production, dont les membres se font plus secrets et dangereux les uns que les autres…
– Je permets à certaines personnes de participer au grand rêve américain. Celui que l’on voit défiler sur un écran, permettant aux habitants de cette planète de fantasmer sur un produit accessible à tous. Il arrive parfois que le produit se construise sur un véritable talent. Ça, c’est la cerise sur le gâteau. Le miracle toujours espéré, parfois renouvelé. Je bois au talent.
Rare et précieux.
– Et sans prétendre au talent, comment dois-je m’y prendre pour devenir un produit ?Jean Dufaux fait certainement partie des scénaristes les plus renommés de la bande-dessinée franco-belge actuelle, auteur de Murena, Giacomo, Barracuda et de bien d’autres encore. Toujours bien entouré avec des dessinateurs de grand talent, le début de l’année 2018 voit l’arrivée d’une nouvelle série publiée chez Dupuis, The Dream, créée en tandem avec Guillem March.
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Héloïse, ouille !
Titre : Héloïse, ouille !
Auteur : Jean Teulé
Éditeur : Julliard
Date de publication : 2015 (mars)Synopsis : À la fin de sa vie, Abélard écrivait à Héloïse : « Tu sais à quelles abjections ma luxure d’alors a conduit nos corps au point qu’aucun respect de la décence ou de Dieu ne me retirait de ce bourbier et que quand, même si ce n’était pas très souvent, tu hésitais, tu tentais de me dissuader, je profitais de ta faiblesse et te contraignais à consentir par des coups. Car je t’étais lié par une appétence si ardente que je faisais passer bien avant Dieu les misérables voluptés si obscènes que j’aurais honte aujourd’hui de nommer. » Depuis quand ne peut-on pas nommer les choses ? Jean Teulé s’y emploie avec gourmandise.
-Tout comme ça c’est déjà produit à Soissons après le dernier concile il y a huit ans, j’exige de le voir lui aussi brûler sur un bûcher… pour la amour de Dieu, bien sûr !
-Grillé comme un agneau de Pâques ? S’en régale d’avance le président en appétit qui se pourlèche les lèvres. Que vous avez souvent de bonnes idées, abbé de Clairvaux ! Un jour, vous serez canonisé, saint Bernard. -
Ptah-Hotep
Titre : Ptah-Hotep
Auteur : Charles Duits
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2009 (1991 pour la première édition)Synopsis : Ptah Hotep, prince de Hagaptah, partage sa jeunesse dorée entre l’étude, la recherche spirituelle et la compagnie de la fastueuse courtisane Aset. Mais un coup d’État va contraindre l’adolescent à un apprentissage d’un tout autre ordre : celui de la misère et de l’exil. Dans un décor évoquant à la fois Les Mille et Une Nuits, l’Inde et la Chine médiévales, l’Égypte, la Rome et la Grèce antiques, d’aventures en histoires d’amour, il revêtira l’armure de Soliman pour libérer le monde de la tyrannie. Chef-d’œuvre de la fantasy francophone, épique et foisonnant, « Ptah Hotep » dynamite les limites de ce genre.
Il vient, le Pacificateur de la Terre. Il approche, le Rassembleur des Nations, et celui qui rendra leur liberté aux peuples. La Terreur marche devant lui, et sa gloire est telle que le rugissement du lion, et les Victoires l’accompagnent, et les Rois tremblent devant sa face. Il vient dans le nuage de la Terreur, et la foudre est dans sa main, et son visage est celui de l’épouvante et de la gloire. Et lui, qui apporte la paix et l’abondance, il vient comme un guerrier, et le bruit de son pas fait frémir les Rois et les Princes. Il vient comme un lion, et comme un homme de proie, et les chaînes de la servitude fondent comme de la cire sous son regard et les méchants ne soutiennent pas l’ardeur de sa Lumière, car il est comme Habolaune dans sa fureur et comme le Posidonien dans sa colère.
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Cinquante nuances de Grey
Titre : Cinquante nuances de Grey (Fifty Shades of Grey)
Série : Trilogie Cinquante nuances (Fifty Shades), tome 1
Auteur : E. L. James
Éditeur : JC Lattès (coll. Romans étrangers)
Date de publication : 17 octobre 2012 (3 avril 2012 en VO chez Vintage Books)Synopsis : Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…Premièrement, je ne fais pas l’amour. Je baise… brutalement. Deuxièmement, il y a encore des papiers à signer. Et troisièmement, vous ne savez pas encore à quoi vous vous engagez. Quand vous l’apprendrez, vous risquez de fuir à toutes jambes. Venez, je vais vous montrer ma salle de jeux.
J’ai un fort penchant SM, je l’avoue. Et je l’ai découvert en m’infligeant la lecture (quel vilain coup, mes amis, ma peau, mon âme et mes yeux cuisent encore violemment !) de ce « fameux roman d’amour érotique » (mettez tous les guillemets dont vous aurez besoin). Soulignons que « best-seller » n’est pas forcément synonyme de « mauvais », et heureusement ; toutefois, avec Cinquante nuances de Grey, c’est différent. Aussi, pour ce coup-ci, je m’en vais prendre ma grosse voix d’inquisiteur pour vous lancer un désespéré « Fuyez, pauvres fous ! ».