-
Les chimères de Vénus, tome 1
Titre : Les chimères de Vénus
Cycle/Série : Les chimères de Vénus, tome 1
Auteur : Alain Ayroles et Etienne Jung
Éditeur : Rue de Sèvres
Date de publication : 2021 (mars)Synopsis : 1873, tandis que les empires terrestres s’affrontent pour la maitrise du système solaire, l’actrice Hélène Martin embarque pour Vénus à la recherche de son fiancé, prisonnier des bagnes de Napoléon III.
…
-
Savage
Titre : Savage
Scénariste : B. Clay Moore
Dessinateurs : Clayton Henry et Lewis LaRosa
Coloriste : Brian Reber
Éditeur : Bliss Comics [site officiel]
Date de publication : 9 novembre 2018 (2017 en VO chez Valiant Comics)Synopsis : QUAND LA NATURE REPREND SES DROITS…
Il y a quinze ans, la plus grande star du football mondial, sa femme mannequin et leur fils nouveau-né, disparaissent sans laisser de traces. Le monde les croit morts… Mais en réalité, leur jet s’est écrasé sur une île mystérieuse, peuplée de créatures venues d’un autre temps… Voici comment ils ont perdu leur humanité.Ici, l’eau n’est pas toujours que de l’eau. C’est comme tout ce que je te dis depuis le premier jour. Les choses sont rarement ce que l’on croit.
Régulièrement, Valiant Comics (et donc Bliss Comics en France) propose de nouvelles histoires dans leur univers partagé avec des héros totalement neufs, c’est l’avantage avec ce Savage.
-
La mort du temps
Titre : La mort du temps
Auteur : Aurélie Wellenstein
Éditeur : Scrinéo
Date de publication : 2017 (mai)Synopsis : Un éclair aveuglant, suivi d’une terrible onde de choc…En l’espace de quelques minutes, un séisme temporel ravage la Terre, et la vie de Callista bascule. Le monde qu’elle connaissait n’est plus. Les différentes époques se sont mélangées, les corps des survivants ont fusionné les uns avec les autres ou avec leur environnement. Indemne, Callista avance au hasard, à la recherche d’un refuge dans ce chaos. Talonnée par le « Flash », réplique mortelle du tremblement de terre, elle rencontre d’étranges créatures, amies ou ennemies, issues de siècles différents. Pour la jeune fille, une lutte terrifiante s’engage au rythme des pulsations du Flash. Si elle s’arrête ou ralentit, elle sera anéantie…
Au début ils traversèrent beaucoup de forêts vandales, épaisses et noires. Puis ils gravirent les pentes herbeuses de volcans verts, montèrent et descendirent les courbes de collines sur lesquelles on apercevait de loin en loin des châteaux forts. Ils dormirent dans une cité antique, où les dômes dorés rivalisaient de hauteur avec des minarets de marbre rose. Leurs pas crissèrent sur un chemin d’obsidienne, dont les pierres noires se brisaient comme de la porcelaine. Un fleuve leur coupa la route. Ils escaladèrent un pont terrible, à peine un squelette d’acier. Le vent rugissait dans la dentelle des poutres et des câbles. On perdit plusieurs personnes ce jour là.
-
Dimension Préhistoire
Titre : Dimension Préhistoire
Anthologistes : Meddy Ligner
Auteurs/Nouvelles : Pierre Gévard (« Les ammants de la Houilère » ; « Le troupeau » ; « Evolution » ; « Les pierres jumelles ») ; Elie Berthet (« Les Parisiens à l’âge de pierre ») ; Pierre-Alexandre Sicart (« Eve ») ; Rachel Tanner (« Le frisson de la savane ») ; Frédérick Durand (« Pour que s’anime le ciel factice ») ; Jess Kaan (« Au temps des Aurochs ») ; Ariane Gélinas (« La mémoire ensevelie ») ; Jean-Louis Trudel (« L’homme qui fit couler une mer ») ; Antoine Lencou (« D’un versant à l’autre ») ; Orson Scott Card (« Guéris-toi toi-même ») ; Jean-Michel Calvez (« Chute libre, sans temps imposé »)
Éditeur : Rivière Blanche
Date de publication : 2013Synopsis : Selon la définition traditionnelle, la Préhistoire débute avec l’apparition de l’homme et se termine avec l’invention de l’écriture. Les quatorze textes ici présentés balayent ce large spectre temporel et trois d’entre eux évoquent même des époques encore plus anciennes : celles où l’homme n’avait pas encore foulé la surface de notre planète. En tournant ces pages, vous voyagerez du Carbonifère au Néolithique…
Pour Otz, un monde s’effondra. Un monde de certitude et de suffisance. Un monde de croyance et d’absolu. Une certaine idée de la vie. De sa vie. De sa mort aussi. (Antoine Lencou, D’un versant à l’autre)
-
La Saison de la sorcière
Titre : La Saison de la sorcière
Auteur : Roland C. Wagner
Éditeur : J’ai lu (Millénaires) / Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque)
Date de publication : 15 octobre 2003 / 3 novembre 2017
Récompenses : Prix Bob-Morane 2004, Prix Rosny-aîné (roman) 2004Synopsis : Une vague d’attentats tout aussi déroutants qu’inexplicables ébranle les symboles de puissance des nations les plus industrialisées. L’Europe est particulièrement touchée par cette nouvelle forme de terrorisme à nulle autre pareille, qui fait usage de forces surnaturelles mais épargne les vies humaines. Pour les États-Unis, puissance tutélaire et parangon impérial(iste) du monde occidental, la lutte contre les « sorciers du tiers monde » est une priorité absolue, voire une mission sacrée. Qui ne s’embarrasse d’aucune demi-mesure : recrutement à tour de bras de bataillons de mages soldats, invasion de la France et d’une partie de l’Europe sous prétexte de « protéger » le Vieux Continent… La tension internationale est à son comble. C’est dans ce contexte global de lutte acharnée contre les « forces du Mal » que Fric, jeune zonard français fraîchement sorti de prison, doit entamer sa réinsertion…
À l’heure où la seconde guerre « préventive » d’Irak est encore dans toutes les mémoires, voici à n’en pas douter un roman de politique-fiction qui fera date ! La saison de la Sorcière est en effet une satire virulente et féroce d’une sombre acuité sur le monde de l’après-11 septembre 2001. Un monde où ne cesse de grandir le fossé entre les champions d’un ultralibéralisme sauvage, mondialiste et dérégulateur, et les laissés-pour-compte d’un tiers monde traditionaliste. Un livre choc qui, sous couvert d’un de ces récits déjantés et rock’n’roll dont seul Roland C. Wagner a le secret, est un cruel miroir tendu aux dérives de nos sociétés du troisième millénaire.C’était une bonne chose, songea l’Opérateur, que ces enquiquineurs de mangeurs de grenouilles se mettent enfin au diapason. Leur laxisme légendaire était l’une des raisons pour lesquelles le gouvernement de leur pays s’était retrouvé désavoué après le premier attentat sorcier. Certes, ils avaient fait des progrès depuis le début du siècle en démantelant leur foutu « service public », en renonçant peu à peu à une protection sociale surdimensionnée qui n’était qu’une incitation à la paresse, ou en multipliant par cinq ou six le nombre de détenus. Mais ils avaient encore pas mal de chemin à parcourir s’ils voulaient atteindre le haut niveau de civilisation des USA, où la place de chacun dans la société dépendait de son mérite, et non d’aides coûteuses prélevées sur les impôts. Rétablir le châtiment suprême représentait à cet égard un grand pas en avant : plus question, désormais, d’entretenir pendant des lustres meurtriers et terroristes aux frais des contribuables.