• Hamlet au paradis

    Hamlet au paradis

    Hamlet au paradis

    Titre : Hamlet au paradis (Ha’penny)
    Cycle: Trilogie du subtil changement (Small Change)
    Auteur : Jo Walton
    Éditeur : Denoël (Lunes d’Encre) (fiche officielle)
    Date de publication : 1er octobre 2015 (2008 en VO)

    Synopsis : Londres. 1949.
    Viola Lark a coupé les ponts avec sa noble famille pour faire carrière dans le théâtre. Quand on lui propose de jouer le rôle-titre dans un Hamlet modernisé où les genres ont été chamboulés, elle n’hésite pas une seconde. Mais l’euphorie est de courte durée, car une des actrices de la troupe vient de mourir dans l’explosion de sa maison de banlieue. Chargé de l’affaire, l’inspecteur Carmichael de Scotland Yard découvre vite que cette explosion n’est pas due à une des nombreuses bombes défectueuses du Blitz. Dans le même temps, Viola va cruellement s’apercevoir qu’elle ne peut échapper ni à la politique ni à sa famille dans une Angleterre qui embrasse la botte allemande et rampe lentement vers un fascisme de plus en plus assumé. Hamlet au paradis est le second volume de la trilogie du Subtil changement. On y retrouve l’inspecteur Carmichael, en fort mauvaise posture, ainsi que l’élégant mélange d’uchronie et de polar so british qui a fait le succès du Cercle de Farthing.

    <Bibliocosme Note 3.5

    Le théâtre, ça aide les gens à réfléchir, ça leur donne des idées. Pense à tes prolos qui regardent Sainte Jeanne depuis leur place du paradis et qui se disent qu’il existe d’autres choses dans la vie que le boulot, des choses qui valent la peine qu’on se batte pour elles.

    Après Le Cercle de Farthing, nous poursuivons les aventures de l’inspecteur Carmichael dans Hamlet au paradis, poursuivant l’uchronie d’un Royaume-Uni ayant arrêté tôt la Deuxième Guerre mondiale et glissant vers un régime autoritaire et discriminatoire.

  • La jeune détective et autres histoires étranges

    La jeune détective

    Titre : La jeune détective et autres histoires étranges
    Auteur : Kelly Link
    Nouvelles : Nymphéas, Lilas, Lilas, Iris ; Le chapeau du spécialiste ; Leçons de vol ; Voyages avec la reine des Neiges ; Chaussures et mariages ; Le fantôme de Louise ; La jeune détective ; Le sac à main féerique : Animaux de pierre ; Plans d’urgence antizombies ; Peau de chat ; Magie pour débutants
    Éditeur : Denoël / Folio SF
    Date de publication : 2008 / 2011
    Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2009 (meilleur recueil de nouvelles étrangères ; meilleure traduction)

    Synopsis : Kelly Link publie ses premières nouvelles en 1995 et reçoit sa première récompense, le James Tiptree Award, pour « Voyages avec la reine des Neiges », dès 1998. Depuis, elle n’a cessé d’accumuler les prix littéraires : World Fantasy Award 1999 pour « Le chapeau du spécialiste », prix Nebula 2002 pour « Le fantôme de Louise », prix Hugo 2005, prix Locus 2005 et prix Nebula 2006 pour « Le sac à main féerique », prix Locus 2006, prix de la British Science Fiction Association 2006 et prix Nebula 2006 pour « Magie pour débutants ». Tous ces textes frappent par leur paradoxale originalité. S’y mêlent aussi bien des éléments de fantasy, de science-fiction que d’horreur.

    Note 1.0

    Voila pourquoi, aux Voyages de la Reine des Neiges, nous avons mis au point à votre intention un programme tout compris de luxe, mais abordable. Visitez le monde en traîneau à oies ; découvrez la forêt archétypale, le pays des merveilles hivernal ; discutez avec d’authentiques animaux parlants (merci de ne pas les nourrir). Hébergement en établissements trois étoiles : dormez sur des matelas à ressorts confortables, garantis sans petits pois ! Tarifs spéciaux pour les sœurs aînées, les demi-sœurs, les belles-mères, les méchantes sorcières, les mégères, les princesses ayant embrassé des crapauds sans être informées des conséquences. (Voyages avec la reine des neiges)

  • Le Cycle des Princes d’Ambre, tome 1 : Les neuf Princes d’Ambre

    Le cycle des princes d'ambre tome 1

    Titre : Les neufs Princes d’Ambre
    Cycle : Le cycle des Princes d’Ambre, tome 1
    Auteur : Roger Zélazny
    Éditeur : Denoël / Folio SF
    Date de publication : 1975 / 2015

    Synopsis :  Un amnésique s’échappe d’un hôpital psychiatrique après avoir découvert le nom de la personne qui l’a fait interner : Flora, sa propre sœur. Celle-ci lui révèle qu’il se nomme Corwin, et qu’il est l’un des neuf frères qui se disputent le pouvoir au royaume d’Ambre, le seul monde réel dont tous les autres sont des reflets, des ombres ; que les princes d’Ambre ont la faculté de parcourir ces univers parallèles par la puissance de leur seule volonté. Recouvrant peu à peu la mémoire, Corwin entame un périlleux voyage en direction d’Ambre, glissant d’ombre en ombre dans le but de disputer au prestigieux Eric, le plus brillant des princes, le trône du royaume.

    Note 5.0
     
    Coup de coeur

    De toute façon, j’adore les bibliothèques. Leurs murs de mots, beaux et sages, dressés autour de moi, me donnent un sentiment de sécurité. Je me sens toujours beaucoup mieux lorsqu’il y a quelque chose qui fait reculer l’ombre.

  • Mother London

    Mother London

    Titre : Mother London
    Auteur : Michael Moorcock
    Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre) / Folio SF
    Date de publication : 2002 / 2007

    Synopsis : Mary Gasalee, David Mummery, Josef Kiss…Tous les trois sont fous. C’est en tout cas ce que veut faire croire la bonne société londonienne qui ne cessera de les abrutir de médicaments ou de les enfermer sous prétexte qu’ils entendent des voix. Et s’ils n’étaient pas si fous que ça ? Et si les secrets, l’esprit de Londres leur étaient réellement dévoilés grâce à ce pouvoir incompréhensible qui leur permet de lire les pensées des gens qu’ils croisent ? De 1940 à la fin des années quatre-vingt, de l’Angleterre du Blitz à celle de Margaret Thatcher, c’est leur saga qui nous est contée, indissociable de celle de cette ville bâtie sur des mythes : Londres. Entre rêve et réalité, histoire et fiction, Michael Moorcock livre avec Mother London une transfiction remarquable, hommage à Londres et au pouvoir de la littérature, qui puise sa source, entre autres, chez Virginia Woolf et James Joyce. Probablement son chef-d’œuvre.

    Note 3.5

    Il a souvent cette vision agréable et banale. Comme si Londres était un pivot autour duquel tout était en rotation, une force stabilisatrice, civilisatrice et progressiste qui influence les comtés avoisinants, la totalité du pays et pour finir l’Empire, et par cet Empire, le monde entier ; une ville plus puissante que toutes celles ayant existé et peut-être plus puissante que celles à venir, car New York ne peut rivaliser avec elle, pas plus que Washington ou toute autre cité. Londres est la dernière capitale des grandes civilisations et les nouveaux empires seront fondés sur des idéaux et des croisades, de pieuses abstractions. L’âge d’or des puissances urbaines a atteint son expansion et entre par conséquent dans une phase de régression qui s’éternisera jusqu’au jour où, comme Athènes et Rome, son souvenir sera devenu plus grand et durable que ses pierres.

  • Le Cercle de Farthing

    Le Cercle de Farthing

    Titre : Le Cercle de Farthing (Farthing)
    Cycle : Le Subtil changement (Small Change), tome 1
    Auteur : Jo Walton
    Éditeur : Denoël (Lunes d’Encre) (fiche officielle)
    Date de publication : 5 février 2015 (2006 en VO chez Tor Books)

    Synopsis : Huit ans après que «la paix dans l’honneur» a été signée entre l’Angleterre et l’Allemagne, les membres du groupe de Farthing, à l’origine de l’éviction de Churchill et du traité qui a suivi, fin 1941, se réunissent au domaine Eversley pour le week-end. Bien qu’elle se soit mariée avec un Juif, ce qui lui vaut d’habitude d’être tenue à l’écart, Lucy Kahn, née Eversley, fait partie des invités. Les festivités sont vite interrompues par le meurtre de Sir James Thirkie, le principal artisan de la paix avec Adolf Hitler. Sur son cadavre a été laissée en évidence l’étoile jaune de David Kahn. Un meurtre a eu lieu à Farthing et un coupable tout désigné se trouvait sur les lieux du crime. Convaincue de l’innocence de son mari, Lucy trouvera dans le policier chargé de l’enquête, Peter Antony Carmichael, un allié. Mais pourront-ils ensemble infléchir la trajectoire d’un Empire britannique près de verser dans la folie et la haine ? Subtil mélange de roman policier classique et d’uchronie, Le Cercle de Farthing est le roman qui a révélé Jo Walton au grand public, bien avant le succès mérité de Morwenna.

    Note 3.0

    L’hypocrisie anglaise, avait dit une fois David après trois bouteilles de vin, peut être merveilleuse. Des gens qui vous haïssent et vous considèrent comme un moins que rien, et qui en Allemagne vous enfermeraient dans un camp de travail forcé ou vous tueraient, se donnent la peine de faire semblant de ne pas être vraiment insultant.

    Voici donc un des premiers romans de Jo Walton, écrit avant de se faire connaître avec le fameux Morwenna.

  • L’énigme du cadran solaire

    L'énigme du cadran solaire

    Titre : L’énigme du cadran solaire
    Auteur : Mary Gentle
    Éditeur : Denoël / Folio SF
    Date de publication : 2007 / 2011

    Synopsis : Obéissant à un ordre de Marie de Médicis, sacrée la veille, le maître espion de Sully, Valentin Raoul Rochefort, organise l’assassinat d’Henri IV mais, ne tenant guère à ce que le projet aboutisse, il confie la tâche à un ancien instituteur de province un peu illuminé. Malheureusement, le 14 mai 1610, l’instituteur François Ravaillac profite d’un embouteillage dans les rues de Paris pour poignarder mortellement le roi. Condamné à l’exil, Rochefort se rend en Angleterre où, dès son arrivée, Robert Fludd, un disciple de Giordano Bruno, le charge d’assassiner un autre roi, Jacques Stuart.

    Note 4.0

  • Journal des années de poudre

    Journal des années de poudre

    Titre : Journal des années de poudre
    Auteur : Richard Matheson
    Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
    Date de publication : 2003

    Synopsis : Après plusieurs années durant lesquelles leurs routes ne se sont pas croisées, le journaliste Frank Leslie rencontre par hasard son ami Clay Halser dans un saloon. Clay est une véritable légende de l’Ouest, la presse l’a surnommé « le Prince des Pistoliers ». Il a survécu à la guerre de Sécession, a été hors la loi un temps, marshal fédéral ensuite, avant de sombrer dans le désespoir et le jeu. À peine âgé de trente ans mais usé jusqu’à la trame, Clay n’a plus rien d’un homme ; il ressemble à une créature de la nuit. Alors que Frank est sur le point de demander à son ami quels sont les événements qui l’ont vampirisé à ce point, celui-ci est assassiné, laissant derrière lui une femme qui ne le pleurera pas, une fille de trois ans et un journal — quelques cahiers qui décrivent la vie quotidienne d’un homme confronté à la violence, condamné à payer au prix fort son entrée dans l’Histoire.

    Note 4.0

    -Nous sommes victimes de notre notoriété. Nous ne sommes plus des humains mais des créations de l’imagination. Les journalistes nous ont dotés de qualités qu’aucun homme ne peut posséder. Nos vies sont écrites sur le sable, Monsieur Halser. Nous sommes des morts-vivants.
    Je pense qu’il a raison. Peut-être que ceux qu’on appelle les « professionnels de la gâchette » sont sur le déclin ; peut-être que les virtuoses du revolver qui régnaient sur la frontière ne seront plus, d’ici peu, que le vague souvenir d’une époque de courte durée. Un mort-vivant. Voilà ce que je suis depuis un bon moment.

  • Le bal des loups-garous

    Le bal des loups garous

    Titre : Le bal des loups-garous
    Auteurs/Nouvelles : Poul Anderson (« Opération éfrit ») ; Manly Wade Wellman (« L’horreur immortelle ») ; Stephen Laws (« Coupable ») ; Seabury Quinn (« Le loup de Saint-Bonnot ») ; Roberta Lannes (« La proie ») ; Lireve Monet (« Norne ») ; Kim Antieau (« La marque de la bête ») ; Howard Wandrei (« La main de la fille O’Mecca ») ; Ramsey Campbell (« Le changement ») ; Pat Murphy (« Au sud d’Oregon City »)
    Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
    Date de publication : 1999

    Synopsis : Immortalisé au cinéma par des films aussi différents que Wolfen, Le Loup-Garou de Londres ou Hurlement, le loup-garou est avec le vampire et le fantôme une des figures centrales du fantastique. Prenant racine dans le folklore de quasiment tous les pays de l’hémisphère Nord, le loup qui dévorait les cadavres du Moyen Âge et décimait les troupeaux des bergers a toujours été associé au mal… Symbole de la résurgence de l’animalité prédatrice chez l’homme civilisé, symbole du lien homme-animal en tant que retour aux racines, la lycanthropie a toujours alimenté la littérature.

    Note 4.0

  • Trois oboles pour Charon

    Trois oboles pour Charon

    Titre : Trois oboles pour Charon
    Auteur : Franck Ferric
    Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
    Date de publication : 2014 (novembre)

    Synopsis : Pour avoir offensé les dieux et refusé d’endurer sa simple vie de mortel, Sisyphe est condamné à perpétuellement subir ce qu’il a cherché à fuir : l’absurdité de l’existence et les vicissitudes de l’Humanité. Rendu amnésique par les mauvais tours de Charon – le Passeur des Enfers qui lui refuse le repos –, Sisyphe traverse les âges du monde, auquel il ne comprend rien, fuyant la guerre qui finit toujours par le rattraper, tandis que les dieux s’effacent du ciel et que le sens même de sa malédiction disparaît avec eux.
    Dans une ambiance proche du premier Highlander de Russell Mulcahy, Trois oboles pour Charon nous fait traverser l’Histoire, des racines mythologiques de l’Europe jusqu’à la fin du monde, en compagnie du seul mortel qui ait jamais dupé les dieux.

    Note 3.5

    Les dieux m’en veulent. Ils en veulent aux hommes qui, trop heureux ou trop amers, deviennent oublieux dans leurs prières. Mais, quoi qu’ils en pensent, je vais rester ici. Maintenant je suis vieux et je le dis : la ville est pour les filous. La mer pour les aventuriers. La route pour les brigands. Le champ est l’unique lieu décent pour l’homme honnête.

  • Le dernier loup-garou

    Le dernier loup-garou

    Titre : Le dernier loup-garou
    Auteur : Glen Duncan
    Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
    Date de publication : 2013

    Synopsis : Jake Marlowe est le dernier de sa race. Pourchassé par des tueurs fanatiques qui ont juré de lui trancher la tête, protégé contre son gré par une organisation secrète désireuse de vivre au grand jour, Jake a décidé d’arrêter de fuir. La prochaine pleine lune sera sa dernière. « Va où tu peux, meurs où tu dois. » Mais pour le vieux loup-garou suicidaire et blasé, rien ne va se dérouler comme prévu. Par définition, l’amour est imprévisible.

    Note 3.0

    Les monstres disparaissent lorsque l’imagination collective cesse d’en avoir besoin. La mort d’une espèce de ce genre n’est qu’une évolution du programme psychologique commun. La bête que recèle tout homme restait autrefois cachée dans le noir, reniée. La transparence de l’histoire moderne a rendu cette dissimulation impossible : nous nous sommes vus dans les camps de concentration, les goulags, la jungle, les champs de mort de Cambodge, nous nous sommes reconnus dans les lectures des annales du crime. La technologie a allumé les projecteurs et personne ne peut plus méconnaître les faits : la bête est superflue. C’était nous, tout du long.