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Festival Étonnants Voyageurs 2019 : L’heure du bilan !
Ce week-end avait lieu à Saint-Malo la 30e édition du festival des Étonnants Voyageurs auquel nous nous rendons depuis des années avec grand plaisir, tant pour la beauté du cadre que pour la qualité de la programmation. Petit changement cette année due à la rénovation du palais du grand large (qui accueille d’ordinaire une partie des rencontres et expositions du festival) : l’installation sur les quais des « Magic Mirrors », deux énormes chapiteaux bien connus des lecteurs fréquentant le festival des Imaginales d’Épinal et dans lesquels se sont déroulés tout au long du week-end les grands débats et le café littéraire. Les autres rencontres ont eu lieu dans les endroits habituels : l’école nationale supérieure maritime et sa chapelle (reconvertie pour l’occasion en « Maison de l’imaginaire »), le théâtre Chateaubriand, l’hôtel Le nouveau monde, le cinéma Vauban ou encore la médiathèque de la Grande Passerelle.
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De retour des Imaginales 2018 !
Nous voici de retour des Imaginales après quatre jours intensifs passés à Épinal. Pour la deuxième année consécutive, nous avons pu nous rendre à ce festival immanquable pour tous les amateurs de littérature de l’imaginaire (à condition d’habiter dans les parages, évidemment). Comme pour le festival des Étonnants Voyageurs auquel nous avons assisté le week-end précédent, voici le bilan de ces quelques jours bien chargés passé dans le cadre toujours aussi agréable du parc du cours.
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Festival Étonnants Voyageurs 2018, Conférence #1 : Quand le jeu vidéo rencontre la littérature
Parmi les rencontres et autres tables-rondes auxquelles nous avons pu assister pendant le festival des Étonnants Voyageurs 2018, une conférence en particulier a retenu notre attention, celle intitulée « Quand le jeu vidéo rencontre la littérature ». Y étaient réunies pour l’occasion Olivier Enselme Trichard (auteur de « Le Nordique » et co-fondateur d’Arkane Studio) ; Sabrina Calvo (auteur de « Toxoplasma », lauréate du Grand Prix de l’Imaginaire 2018, et game-designer pour plusieurs studios) ; Dimitry Glukhovsky (auteur de « Metro 2033 » et ses suites), et enfin Alain Damasio (auteur de « La Horde du Contrevent » et concepteur du jeu « Remember me ».
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De retour des Étonnants Voyageurs 2018 !
Et voilà, les Étonnants Voyageurs 2018 c’est terminé ! Cette année encore, nous avons pu faire le plein de dédicaces, de conférences, et surtout d’air frais grâce au cadre agréable de la vieille ville de Saint-Malo. Les remparts, le port, le palais du grand large… : le décor du festival est toujours aussi magnifique et permet de profiter à la fois de la mer et des livres.
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Utopiales 2017 : L’amour et le temps dans la littérature
Parmi les nombreux cours du soir organisés cette année aux Utopiales, nous nous sommes laissés tenter par celui animé par Xavier Mauméjean sur « L’amour et le temps dans la littérature ». Un vaste sujet qui collait parfaitement avec la thématique du festival de cette année : le temps. Ce cours ayant été organisé le jeudi soir, le public n’était pas trop nombreux, aussi est-ce en petit comité que nous avons pu assister à cette conférence fort intéressante dont nous sommes ressortis la tête pleine de références. Petit compte rendu de cette heure passée avec Xavier Mauméjean (les éditions mentionnées entre parenthèses sont celles proposant la version la plus récente du roman) -
Utopiales 2017 : Conférences avec Guy Gavriel Kay
Si on retrouve toujours plus ou moins les mêmes auteurs aux Utopiales, il était cette année un invité bien particulier que je n’aurais manqué sous aucun prétexte : Guy Gavriel Kay. Figure incontournable de la fantasy historique, on doit à l’auteur quantité de romans faisant chaque fois la part belle a une époque et une civilisation différente : « Tigane » rappelle ainsi l’Italie de la Renaissance, « Les lions d’Al-Rassan » l’Espagne de la Reconquista, « La mosaïque de Sarrance », l’Empire romain d’Orient sous Justinien, tandis que, plus récemment, « Les chevaux célestes » et « Le fleuve céleste » rendent hommage à deux grandes dynasties chinoises, celle des Tang et celle des Song. Ne pouvant malheureusement pas assister à la conférence lui étant spécialement dédiée samedi dernier (horaires de train oblige…), j’ai tenté de me rattraper les jours précédents en assistant à toutes les conférences auxquelles l’auteur était invité. Voici, brièvement, de quoi il était question dans chacune d’elles. -
Quai des bulles 2017 comme si vous y étiez !
Cette année encore, les membres du Bibliocosme étaient à Saint-Malo pour la 37ème édition du festival de la bande dessinée et de l’image projetée. Si Dionysos, Carre et moi-même ne sommes resté que le temps d’une journée, notre super reporter BD, Casper, y a carrément passé trois jours. Et pour quelle moisson !
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Le Livre sur la Place de Nancy 2017
« – Dis-nous Davalian, comme tu as visité les salons du livre de Paris et de Nancy cette année, peux-tu nous dire ce qui les distingue ?
– Le second est gratuit.
– Ah… et tu en penses quoi ?
– Pas grand-chose : dans les deux cas, j’ai davantage dépensé en billets de train qu’en livres… »
Comme tous les ans, Nancy a accueilli, du 08 au 10 septembre 2017, son salon intitulé « Le Livre sur la place ». Cet événement provincial est le second temps de la saison littéraire. Il sert de vitrine (ou plutôt de tête de gondole) à la rentrée littéraire. Ce phénomène étant lui-même critiqué, quelques cyniques pourront déjà s’interroger sur l’utilité d’un tel raout. Quel intérêt de sortir tous les livres au même moment, alors que les gens n’ont justement plus le temps de lire ? Aucun, les sorties ciné, bandes dessinées et jeux-vidéo occupant déjà le créneau des fêtes de fin d’année, il faut bien trouver une période de vente…
Les organisateurs voient les chosent en grand : 600 auteurs annoncés, des émissions de radio en direct, la Place de la Carrière qui est métamorphosée avec un grand chapiteau, en fait composé d’un grand et d’un plus petit. Oui tout cela est impressionnant, pourtant la place laissée aux auteurs auto édités interroge. Visiblement, ceux-ci n’ont pas accès à la cour des grands : le lieu où il faut être. Sympa… Assurément, l’on n’a pas regardé à la dépense : livrets d’information et autres supports de communication colorés et imprimés sur papier glacé, accompagnants, équipes techniques, vendeurs, photographes, cameramen, équipement, site internet mis à jour en temps réel, sans oublier les réseaux sociaux…
Tout cela est certes impressionnant mais fait douter : sommes-nous dans un salon littéraire ou dans une foire quelconque ?
Soyez rassurés, vous êtes en sécurité : contrôles de sécurité symboliques entraînant de longues queues avec des employés patibulaires et déjà fatigués à l’arrivée. Fort heureusement, ces derniers sont relayés par des escouades de policiers municipaux défilant fièrement en exhibant leurs armes automatiques… sous le chapiteau. Le message des organisateurs est limpide : « Vous pouvez consommer l’esprit tranquille, vous n’êtes pas menacés ». Oui nous sommes donc bels et bien dans une foire… comme au marché de Noël.
L’on nous annonce trois jours de réjouissances livresques. Bon honnêtement, le vendredi, il n’y a pas grand monde, ni dans les chapiteaux, ni parmi les auteurs. C’est le temps politique. Le samedi et le dimanche c’est la cohue et il faut bien préparer sa visite car rares sont les auteurs présents ne serait-ce que le weekend. 600 auteurs sans doute, oui mais encore faut-il compter avec leur participation dans les différentes activités prévues et leurs absences. Ainsi, Amélie Nothomb ne passera que quelques heures à Nancy le vendredi. Marc Dugain, Jean-Christophe Grangé ne seront là que dimanche et combien d’autres sont sensés être présents alors que leur chaise demeure désespérément vide… Cela devient aussi agaçant qu’à Paris.
Vous pensiez croiser Ken Follett ou d’autres sommités internationales ? Sérieusement ?
Il est curieux de constater que certains auteurs ont droit à une file d’attente et un vigile attitré. Ce luxe est le summum de la reconnaissance. Oui, lorsque vous êtes ici, derrière la table, vous savez que vous avez réussi Déprimant et pathétique, car ceux qui sont derrière la table pourront attendre et si tout va bien sous la pluie. Les élus sont peu nombreux : Amélie Nothomb (malgré sa présence éphémère), Frank Thilliez, Eric Emmanuel Schmitt, Daniel Picouly.
La fantasy reste la grande absente du salon. L’organisation par stand de vendeurs n’est pas une excuse. Quelques auteurs sont présents, mais il faudra les chercher. Les deux habitués que sont Pierre Pevel et Jean-Philippe Jaworski ne se sont pas déplacés. La plupart des auteurs présents seront d’ailleurs spécialisés dans la young fantasy, la seule célébrité présente est Silène Edgar… Il faudra aller dans le second chapiteau pour trouver davantage de monde. Mais cette partie-là donne l’impression d’être un fourre-tout entre la BD et ouvrages régionaux qui n’ont pas trouvé de place dans la salle principale, les ouvrages pour les plus jeunes et le coin repas.
Un feuilleté lorrain avec ça ?!
L’offre de livres n’est guère alléchante. Il faudra d’abord mettre de côté les magasines présents sur tous les salons de ce type. Comme dans toute foire il y aussi les pseudos promotions. Oui « promotion » ! Et qui dit « promotion », dit calculette : ça y est nous voici ravalés au rang de consommateurs. Le résultat qui apparaît sur la calculette en question, nous délivrera un autre enseignement… Les opus présentés sur les étals varient en fonction de la place que l’on accorde à son auteur, elle-même dépend visiblement de sa notoriété. Allez demander un ouvrage qui date de quelques années, et savourez le regard de la personne chargée de la vente, elle vous fait clairement comprendre sa pensée : « non mais, quelle question ! ». Auriez-vous rêvé ou confondu avec un autre auteur ? Lors du déjeuner vous allez vérifier sur Babelio qui vous confirme que vous ne vous êtes pas trompés. Et bien ça donne envie… d’acheter ailleurs ! Fort heureusement, il y a des auteurs sympas qui prennent le temps de discuter, de personnaliser la dédicace, qui se souviennent de vous. Ces petits moments privilégiés compensent hélas avec grand peine le désagrément de la foule. J’en profite pour saluer et remercier une nouvelle fois Jacques Ravenne et Gilles Mezzomo.
Entre les individus ayant leur portable en main dans un axe de circulation, ceux qui utilisent leur progéniture (en première ligne) pour se frayer un chemin, ceux qui laissent leurs affaires pour aller taper la causette ou faire la queue ailleurs et ceux qui vous passent sous le nez il a de quoi vous dégoûter… Sans oublier les auteurs qui prennent le temps et se fichent de vous : vous faisant attendre, vous octroyant ainsi le privilège de voir les personnes devant vous partir avec leur sésame (magnifique au demeurant) alors que vous, vous repartez bredouilles après plusieurs heures d’attente. En tant que consommateur engagé, je vous déconseille d’acheter la version BD de La vie en pente douce chez votre libraire. Un bouquiniste fera l’affaire. Pourquoi ? Son dessinateur Jean-Claude Chauzy n’est pas correct. Pierre Pelot est bien plus sympathique, même si l’éditeur ne proposait pas l’album en question.
Une entente commerciale aussi flagrante ? Décidément nous tombons bien bas cette année.
Dédicace ou manifestation : il faudra choisir car c’est l’un ou l’autre. Lorsqu’un auteur est présent une seule journée et qu’il est à la mode, il faudra attendre, attendre, attendre, attendre, attendre, attendre, bref… ne pas allez avoir quelqu’un d’autre et peut-être réussir (si vous avez de la chance). Sinon, il ne vous reste plus que la tristesse ou la colère. Quid de la possibilité d’acheter, puis de faire signer et récupérer le butin sans voir votre auteur ? Niet, il ne faut pas rêver… Pour les manifestations, un petit conseil : il vous faudra faire le pied de grue une heure avant le début, sous la pluie et debout bien sûr. Sympa, surtout quand les événements se succèdent les uns aux autres… dans des endroits différents ! Si vous arrivez plus tard et bien : c’est cuit, caramélisé, cramé. Vous pouvez passer à autre chose. A moins de vouloir forcer la chance et de réussir, dans le meilleur des cas à passer par la case attouchements et vérification des sacs, pour finalement vous contenter d’un écran plat qui retransmet votre conférence (amputée d’une partie) tout en restant… debout. Et pour finir : c’est reparti pour la cohue soit pour sortir, soit pour tenter d’apercevoir votre auteur.
Sérieusement, que cherchent les organisateurs ? Encourager les lecteurs à se rabattre sur les retransmissions disponibles sur Internet et les rencontres en librairie ?
« Le livre sur la place » est devenu une foire à légale de celle de Paris, un lieu où les auteurs à succès se doivent d’être vus et admirés par des hordes de lecteurs sous le nez de confrères moins connus. Qui sait, l’entrée sera bientôt payante et pour justifier le prix l’on imposera des camelots : « Mesdames, Messieurs, avez-vous acheté le dernier…. Ah bien meilleur que le … de l’année passée. Je le dit haut et fort : bien meilleur ! Et pourtant je n’ai lu aucun de ses livres ! C’est le moment ou jamais, pour les dix premières personnes qui se présenteront, nous vous offrirons en prime le sourire de l’auteur, venez vite ! ».
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Un petit tour au Festival ciné de Cabourg
Du 14 au 18 juin dans la petite station balnéaire chère à Marcel Proust, sous un soleil généreux, se tenait la 31eme édition du Festival du Film de Cabourg. Avec cette année une présidente prestigieuse Marion Cotillard et son jury : Manu Payet, Anne Dorval, Camille Cottin, Aure Atika, Ibrahim Maalouf, Nathaniel Karmitz, Hugo Gelin et la romancière Camille Laurens.
Nous avions la chance d’être sur le tapis rouge samedi soir, avec notamment Juliette Binoche, Yolande Moreau, Deborah François, Fanny Valette, Christine Citti, Raphael Personnaz, Julie Ferrier, Michel Hazanavicius, Stacy Martin, Maurice Barthelemy, Xavier Beauvois, Niels Schneider, Swann Arlaud etc. Voici quelques moments immortalisés en photos. -
Festival Etonnants Voyageurs 2017 : L'heure du bilan !
Nous voilà de retour après un très bon week-end passé au Festival des Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. Et cette année encore, nous avons eu l’occasion de faire le plein de conférences, de projections et de dédicaces !