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Terreur
Titre : Terreur
Auteur : Dan Simmons
Éditeur : Robert Laffont
Date de publication : 2008Synopsis : 1845, Vétéran de l’exploration polaire, Sir John Franklin se déclare certain de percer le mystère du passage du Nord-Ouest. Mais l’équipée, mal préparée, tourne court; le Grand Nord referme ses glaces sur Erebus et Terror, les deux navires de la Marine royale anglaise commandés par Sir John. Tenaillés par le froid et la faim, les cent vingt-neuf hommes de l’expédition se retrouvent pris au piège des ténèbres arctiques. L’équipage est, en outre, en butte aux assauts d’une sorte d’ours polaire à l’aspect prodigieux, qui transforme la vie à bord en cauchemar éveillé. Quel lien unit cette « chose des glaces » à Lady Silence, jeune Inuit à la langue coupée et passagère clandestine du Terror? Serait-il possible que l’étrange créature ait une influence sur les épouvantables conditions climatiques rencontrées par l’expédition? Le capitaine Crozier, promu commandant en chef dans des circonstances tragiques, parviendra-t-il à réprimer la mutinerie qui couve?
Chacun de nous, je pense, interprétait ces paroles comme un adieu, comme un éloge funèbre nous concernant tous. Jusqu’à ce jour, nombre d’entre nous pensaient encore avoir une chance de survie. Nous savions désormais que nous n’en avions plus aucune. Jamais la glace ne renoncera à nous. Et la créature des glaces ne nous laissera jamais partir.
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La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #4 : Peuples autochtones, nomades, les conséquences du contact avec l’Occident
Parmi les tables-rondes auxquelles nous avons pu assister cette année dans le cadre de la 25e Heure du Livre du Mans, l’une d’elles proposait de s’interroger sur la rencontre entre les peuples nomades d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique avec l’Occident. Intitulée « Peuples autochtones, nomades, les conséquences du contact avec l’Occident », elle réunissait Jean-Marc Durou (Les Touaregs, initiation aux cultures nomades), Raymond Figueras (Au pays des hommes-fleurs), Marie-Hélène Fraïssé (L’impensable rencontre), Anne Sibran (Les orphelines du Peuple fantôme) et Michèle Therrien (Les Inuit).
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La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #1 : Pratiques chamaniques
Parmi les premières tables-rondes auxquelles nous avons pu assister cette année dans le cadre de la 25e Heure du Livre du Mans, celle intitulée « Pratiques chamaniques » proposait d’effectuer un rapide tour d’horizon de la façon dont se pratiquait le chamanisme chez différents peuples du monde. Étaient présents pour en parler Sébastien Baud (qui avait déjà été invité il y a quelques années pour parler du chamanisme andin et à qui on doit l’ouvrage « Faire parler les montagnes »), Harlyn et Karen Geronimo, tous deux descendants de grands chefs Appaches ; Corinne Sombrun, journaliste et marraine du salon, auteur de « Les esprits de la steppe » ; et enfin Michèle Therrien, spécialiste du peuple inuit. La conversation s’ouvre évidemment sur une présentation très générale de ce qu’est le chamanisme et de ses particularités. Les écrivains et spécialistes présents insistent bien sur le fait que le chamanisme n’est pas une religion au sens ou on l’entend aujourd’hui puisqu’il ne s’agit pas d’une transcendance verticale mais au contraire d’inter-relations entre un être humain et des êtres surnaturels. Pour Michèle Therrien il faut bien distinguer les deux : il y a des peuples à dieux et des peuples à chamanes. Son rôle premier est de veiller à l’équilibre du monde, une nécessité pour ces peuples qui doivent vivre en harmonie avec leur environnement, parfois très hostile.