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Walking Dead, tome 24 : Opportunités
Titre : Opportunités
Série : Walking Dead, tome 24
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateurs : Charlie Adlard, Stefano Gaudiano et Cliff Rathburn
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande) (fiche officielle)
Date de publication : 18 novembre 2015 (2015 en VO chez Image Comics)Synopsis : Une autre vie a commencé pour les survivants de la terrible guerre contre Negan. Mais cette nouvelle ère de paix et de prospérité est menacée par un ennemi, qui marche parmi les rôdeurs. Les vieux amis en visite à Alexandria le temps d’une foire ne seront pas de trop pour stopper leur progression. L’affrontement sera sanglant, mais l’union fait la force. La vie devrait l’emporter sur la mort.
Que c’est dur d’arriver à un vingt-quatrième tome d’une série et de trouver des défauts ou des qualités sans renier ce qui a pu être dit sur les volumes précédents ! Avec Walking Dead, il serait facile de critiquer la redondance de certaines intrigues ou l’alanguissement de nombreux dialogues, mais n’est-ce pas ce que sous-tend le sel de cette série qui a ramené les morts-vivants en pleine lumière ?
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Gagner la guerre
Titre : Gagner la guerre
Cycle : Récits du Vieux Royaume, tome 2
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) (fiche officielle), puis Folio SF
Date de publication : 17 mars 2009
Récompenses : Prix du Premier Roman de la Région Rhône-Alpes 2009, Prix Imaginales 2009 du meilleur roman francophoneSynopsis : Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier ». Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon…
Jean-Philippe Jaworski, né en 1969, est l’auteur de deux jeux de rôle : Tiers Âge et Te Deum pour un massacre. La fureur des batailles, la fougue épique et l’humour noir sont au rendez-vous de cette deuxième plongée tumultueuse et captivante dans les « Récits du vieux royaume » : après Janua Vera (prix Cafard cosmique 2008), le retour très attendu de Don Benvenuto !J’ai une connaissance intime de la République. Je sais tout de ses faiblesses : la vanité, la coquetterie artistique, l’affairisme, le clientélisme, la corruption, le populisme, le chauvinisme, la calomnie… Sans oublier le mépris, bien sûr. Autant de petits travers qu’il suffit de flatter pour circonvenir les élites, pour faire brailler la plèbe dans la rue, pour faire crier la République toute entière comme une courtisane. Je baise la République, et je la baise bien. J’ai cerné l’essence même de Ciudalia, et c’est la raison pour laquelle Ciudalia m’aime.
J’ai mis du temps à attaquer Gagner la guerre après avoir dévoré Janua Vera, mais ce fut lors d’un épique voyage en Italie (je l’ai lu uniquement durant les quelques moments en bus) qui seyait parfaitement à l’ambiance de ce premier roman de Jean-Philippe Jaworski.
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Le cycle de Mithra, tome 1 : L'Empreinte des dieux
Titre : L’Empreinte des dieux
Cycle : Le cycle de Mithra, tome 1
Auteur : Rachel Tanner
Éditeur : Oriflam (Terres anciennes) / Imaginaires sans Frontières / Points (Fantasy) [fiche officielle]
Date de publication : 2000, 2002, puis 2007Synopsis : Huitième siècle après Jésus-Christ : dans un Empire romain qui refuse de mourir, le culte de Mithra est devenu la religion dominante. Mais les anciens dieux ne se rendront pas sans combattre… Et Rome, en proie à la corruption et aux complots, cherche à retrouver sa splendeur passée. Entre Frédérique Braffort, grande prêtresse de Mithra, et sa cousine Judith, élève de la terrible magicienne Ygrene, la confrontation paraît inévitable. Magie, batailles contre les légions romaines, prophéties et interventions divines : au cœur d’une Antiquité réinventée, voici le premier volet d’un brillant diptyque chaleureusement salué par la critique française.
– L’Église ne spécule pas. Elle sait.
– La foi est une chose merveilleuse.Insidieusement, je tente vainement de rattraper l’énorme retard que j’ai vis-à-vis de Boudicca sur quantité de séries, cycles et bibliographies de grands auteurs, notamment de fantasy. Rachel Tanner en fait partie et L’empreinte des dieux constitue le premier tome de son diptyque uchronique intitulé Le Cycle de Mithra.
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Redrum
Titre : Redrum
Auteur : Jean-Pierre Ohl
Éditeur : L’Arbre vengeur (fiche officielle)
Date de publication : 22 août 2012Synopsis : Dans une île au large de l’Écosse, Stephen Gray, spécialiste de l’œuvre de Stanley Kubrick, retrouve d’autres cinéphiles passionnés comme lui par les vieilles bandes de la Fox ou de la Warner.
Et il rencontre le maître des lieux, Onésimos Némos, inventeur de la Sauvegarde – ce troublant procédé informatique qui permet de « stocker » la personnalité des morts pour les ressusciter à la demande…
Tout en explorant l’œuvre de Kubrick, Stephen s’enfonce peu à peu dans un labyrinthe dont la trame semble faite de ses propres hantises. Quelle révélation l’attend dans le village de ses ancêtres ? Quel secret le lie à Némos ? Et quelle expérience indicible ce dernier prépare-t-il ?
Subtil roman d’anticipation, rêverie sur le désir et suspense retors, Redrum se referme sur le lecteur comme un piège… dont il n’a pas envie de s’échapper.– Ce spectacle me rend morose, bougonna-t-il en désignant de sa canne le décor qui nous entourait… Ces grands espaces, ces tonnes de rochers, ces quantités incroyables de végétaux avec leurs formes, leurs couleurs, leurs odeurs, ces animaux qui batifolent dans tous les sens comme chez Walt Disney…
– Vous voulez dire la nature.
– Exactement ! La nature. Ça me noue l’estomac.INJ’aime assez découvrir une littérature de genre un peu transversale, soit oubliée soit peu mise en valeur, grâce aux éditions de L’Arbre vengeur. Passés les anciens mais magnifiques que sont Quinzinzinzili ou L’œil du Purgatoire, ce coup-ci c’est un roman de Jean-Pierre Ohl datant de 2012 qui m’est arrivé entre les mains et je n’en suis pas déçu du tout.TRO
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Serpentine
Titre : Serpentine
Auteur : Mélanie Fazi
Nouvelles : Serpentine ; Nous reprendre à la route ; Rêves de cendres ; Matilda ; Mémoire des herbes aromatiques ; Petit théâtre de rame ; Le faiseur de pluie ; Le passeur ; Gost Town Blues
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 2010 (2004 pour la première édition)
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2005. Prix Merlin 2002 pour « Matilda » (catégorie nouvelle)Synopsis : Une boutique de tatouage où l’on emploie des encres un peu spéciales. Une aire d’autoroute qui devient un refuge à la nuit tombée. Une ligne de métro où l’on fait d’étranges rencontres. Un restaurant grec dont la patronne se nomme Circé. Une maison italienne où deux enfants croisent un esprit familier… Tels sont les décors du quotidien où prennent racine ces dix histoires. Dix étapes, et autant de façades rassurantes au premier abord… mais qui s’ouvrent bientôt sur des zones troubles. Car les lieux les plus familiers dissimulent souvent des failles, écho de ces fêlures que l’on porte en soi. Il suffit de si peu, parfois, pour que tout bascule…
Le choix du motif n’a rien d’anodin, c’est un geste porteur de sens. Témoignage d’un instant qui vous accompagnera toute votre vie durant. On le choisit comme une profession de foi, un totem ou un blason. Un corps, on naît avec, mais rien n’empêche d’agir sur lui.
[dans « Serpentine »]J’ai tant tardé à me lancer dans un des recueils de nouvelles de Mélanie Fazi que je ne savais pas par lequel commencer. Sur les conseils de ma chère et tendre, Serpentine m’a tendu les bras.
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L’Évangile cannibale
Titre : L’Évangile cannibale
Auteur : Fabien Clavel
Éditeur : ActuSF (Les Trois Souhaits) (fiche officielle)
Date de publication : janvier 2014Synopsis : Aux Mûriers, l’ennui tue tout aussi sûrement que la vieillesse. Matt Cirois, 90 ans et des poussières, passe le temps qu’il lui reste à jouer les gâteux. Tout aurait pu continuer ainsi si Maglia, la doyenne de la maison de retraite, n’avait vu en rêve le fléau s’abattre sur le monde. Et quand, après quarante jours et quarante nuits de réclusion, les pensionnaires retrouvent la lumière et entrent en chaises roulantes dans un Paris dévasté, c’est pour s’apercevoir qu’ils sont devenus les proies de créatures encore moins vivantes qu’eux. Que la chasse commence…
Fabien Clavel, lauréat d’une douzaine de prix et auteur d’une vingtaine de romans, est l’une des voix les plus connues de l’imaginaire. Sa plume caméléon s’adapte à sa volonté d’en explorer tous les sous-genres. Avec L’Évangile cannibale, il revisite le mythe du zombie et du survival dans un roman court, rythmé et caustique.À nous tous, on devait facilement passer le millénaire d’années vécues. Quelle perte pour le monde si on s’écrasait en bas de la cage ! Un vieux qui meurt, c’est un disque dur externe qui grille. Alors quatorze, ça fait une baie de stockage !
N’en avez-vous pas marre de cet amoncellement d’œuvres de « zombies en terrain post-apocalyptique » ? où les jeunes survivent plus facilement que jamais et où il suffit surtout d’avoir de la chance et un peu de jugeote ? Fabien Clavel, auteur de bien des romans où les références antiques foisonnent, nous concocte un Évangile cannibale qui joue de ces différents clichés éculés.
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Le cycle des Princes d'Ambre, tome 1 : Les Neuf princes d'Ambre
Titre : Les Neuf princes d’Ambre
Série : Le cycle des Princes d’Ambre, tome 1
Auteur : Roger Zelazny
Éditeur : Denoël, puis Folio SF
Date de publication : 2000 (1ère édition VF en 1975, 1970 en VO)Synopsis : Un amnésique s’échappe d’un hôpital psychiatrique après avoir découvert le nom de la personne qui l’a fait interner : Flora, sa propre sœur. Celle-ci lui révèle qu’il se nomme Corwin, et qu’il est l’un des neuf frères qui se disputent le pouvoir au royaume d’Ambre, le seul monde réel dont tous les autres sont des reflets, des ombres ; que les princes d’Ambre ont la faculté de parcourir ces univers parallèles par la puissance de leur seule volonté. Recouvrant peu à peu la mémoire, Corwin entame un périlleux voyage en direction d’Ambre, glissant d’ombre en ombre dans le but de disputer au prestigieux Eric, le plus brillant des princes, le trône du royaume.
De toutes les cités qui existent et existeront, Ambre est la plus grande. Ambre était au début de tout et sera à la fin de tout. Toutes les cités qui ont existé n’ont été que le reflet, l’ombre d’une partie d’Ambre.
Nouveau cycle, nouveau tome d’introduction. Commencer le cycle des Princes d’Ambre de Roger Zelazny, c’est s’exposer à la lecture de dix tomes légendaires, mais c’est surtout prendre le risque de ne plus vouloir quitter la fabuleuse cité d’Ambre.
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Lum’en
Titre : Lum’en
Auteur : Laurent Genefort
Éditeur : Le Bélial’ (fiche officielle)
Date de publication : 13 mai 2015
Récompenses : Prix Julia-Verlanger 2015Synopsis : « La vie intelligente sur Garance apparut cent mille ans avant que la planète ne porte ce nom. Cette vie-là n’était pas humaine, ni même organique. Lum’en était unique en son genre… »
Imaginez une étoile avoisinant sept dixièmes de masse solaire… Si vous levez les yeux, il se peut que vous aperceviez son éclat blanc-jaune sur la face antérieure du bras spiral d’Orion, à sept mille parsecs du centre galactique. Le système de Grnc.mld1 compte six planètes : cinq telluriques et une gazeuse. De ces six planètes, Garance est la seule qui évolue dans la zone d’habitabilité.
Lum’en relate la colonisation de Garance, une planète comme tant d’autres, du moins en apparence… L’histoire de ces femmes, de ces hommes rudes lancés à la conquête d’un monde, le récit des luttes de ces pionniers qui, au fil des générations, vont écrire la plus exceptionnelle des aventures, la plus terrible, aussi, celle de l’ancrage, du développement puis, inéluctable, du déclin d’une colonie dans les confins. L’essence même de la nature humaine, en somme, la quête d’horizons nouveaux. Quitte à rater l’essentiel…Dans la plupart des mythes du Berceau, l’homme avait été modelé à partir d’une poignée de glaise, conférant à la sculpture le statut de premier des arts, le plus essentiel.
« Lumen », avant d’être ce roman, c’est une unité de mesure du flux lumineux et cela l’auteur le sait forcément. Alors à quoi peut-on mesurer l’évolution d’une planète ? À son environnement ? ce n’est pas ce qui nous préoccupe le plus, assurément. À son degré de colonisation par les êtres vivants que nous qualifions « d’humains » ? c’est franchement réducteur. Enfin, peut-être, aux formes de vie extrahumaines, possédant des formes même que nous ne percevons pas ou peu ? C’est évidemment bien plus difficile, mais Lumen raconte l’histoire de l’une d’entre elles, tout en considérant les autres possibilités que nous venons de lister.
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Le Cycle des Princes d’Ambre, tome 5 : Les cours du chaos
Titre : Les cours du chaos
Cycle : Le cycle des Princes d’Ambre, tome 5
Auteur : Roger Zelazny
Éditeur : Denoël / Folio SF
Date de publication : 1980 / 2015Synopsis : Le roi Oberon s’est éclipsé pour la seconde fois, laissant sa succession ouverte. Mais le trône n’est plus désormais l’enjeu premier des luttes qui opposent Corwin et ses frères : car Ambre la magique, Ambre et sa Marelle prodigieuse, Ambre, dont notre Terre n’est qu’un reflet, risque de disparaître sous les terribles assauts des forces du Chaos. Pour sauver le royaume, il faudra en dévoiler les ultimes mystères, et comprendre les liens qui l’unissent au Chaos. Une mission que Corwin pourrait payer de sa vie…
Il s’est passé trop de choses. Je me suis sauvé d’un asile d’aliénés dans un monde d’ombre. J’ai joué des tours et j’ai tué des gens. J’ai fait des calculs et je me suis battu. J’ai retrouvé la mémoire et j’ai tenté de remettre de l’ordre dans ma vie. Je me suis réconcilié avec Père. J’ai lutté pour le royaume. J’ai fait de mon mieux pour maintenir la situation. Et voilà qu’il semble que ç’ait été pour arriver à rien, et il ne me reste même plus le courage de me lamenter.
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La Vénus anatomique
Titre : La Vénus anatomique
Auteur : Xavier Mauméjean
Éditeur : Mnémos / Le livre de poche
Date de publication : 2004 / 2006
Récompenses : Prix Rosny aîné du meilleur roman (2005)Synopsis : Voici une singulière uchronie. En 1752, Julien Offray de la Mettrie, qui vient de publier L’homme machine, ouvrage condamné et brûlé pour matérialisme, est tiré de sa retraite de Saint-Malo par ordre du roi. Enrôlé dans le Secret du Roi, cet ancêtre de l’espionnage, il lui faut gagner la Prusse et participer, en compagnie de Vaucanson, de Fragonard l’anatomiste, frère du peintre, et de Casanova, à une grande oeuvre : fabriquer une Vénus anatomique, une femme artificielle. Le siècle des lumières mérite ici pleinement son surnom tant une technologie débridée anticipe largement notre XXIe siècle.
Un pacte lie l’océan aux Malouins. Ce douloureux calcul est logé dans la tête du marin, et aucun trépan ne saurait en venir à bout. Il vaut pour contrat, comme ces promesses d’amour que l’on retrouve parfois gravées sur les galets. Il est cette association irrévocable entre la mer et ses gens. La marée mord le promontoire de schiste, émousse les maux des habitants, digère leurs vices. Et l’océan rappelle à chaque instant au cerveau qu’il est le berceau flottant de tous les êtres. (…) En retour, pour honorer sa part, la cité offre ses meilleurs fils à la mer : Jacques Cartier, qui porta les couleurs royales jusqu’aux rives du Saint-Laurent, Gouin de Beauchesne, premier Français à doubler le Cap-Horn, Mahé de la Bourdonnais, lieutenant à vingt ans de la Compagnie des Indes, puis gouverneur des îles Maurice et de la Réunion. Bien des hauts faits associés à notre belle ville, qui fut un temps république en cœur de France.