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Murena, Intégrale II : Le cycle de l’Épouse
Titre : Le cycle de l’épouse
Série : Muréna, intégrale 2
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2011Synopsis : Les vices harcèlent, encerclent de toutes parts. Ils ne permettent ni de se relever, ni de lever les yeux pour distinguer la vérité, mais ils pèsent de tout leur poids sur les hommes immergés, empalés dans la passion, sans jamais les laisser revenir à eux. … S’abandonner à son ventre et à la débauche, c’est un infâme pourrissement. (Sénèque – La brièveté de la vie).
Rome. La ville gouffre, la ville puits, la ville marécage. Rues étroites, tordues, suintantes, chariots aux roues éclatées, cadavres de chiens aux entrailles répandues, éternels chantiers ouverts à la pluie, haleine fétide du soleil, sueur de l’ail et du vin, cortèges funèbres qui glacent, masques hilares qui hoquettent, prostituées qui étalent leurs fards, proxénètes qui couchent leurs désirs, mendiants qui cachent leur haine. Rome digère, Rome recrache. Rome ne garde rien !
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Murena, tome 8 : Revanche des cendres
Titre : Revanche des cendres
Série : Murena, tome 8
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 12 novembre 2010Synopsis : Néron en a rêvé. Lucius Murena l’a fait : incendier Rome. Pourtant, en expiation de sa faute, le jeune patricien tentera de sauver un maximum de vies humaines. Chacun, nantis et plébéiens, cherche une issue. Tandis que certains se jettent dans le Tibre, d’autres atteindront non sans mal le Champ de Mars. Le quartier du Transtibérin est épargné par les flammes. C’est là que vivent Pierre et les chrétiens. Plus homme que dieu, l’empereur est en proie au doute. Mais si Rome dévastée attise la cupidité des uns, elle révèle aussi quelques belles âmes.
Les fous de Dieu seront toujours des fous. À Rome de chercher les siens.
Avec Revanche des cendres, la série Murena aborde la fin de son deuxième cycle, celui de l’Épouse. Si ce tome-ci porte bien son nom, cela n’aura pas été le cas du cycle, justement.
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Long John Silver, tome 3 : Le labyrinthe d’émeraude
Titre : Le labyrinthe d’émeraude
Série : Long John Silver, tome 3
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Mathieu Lauffray
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2010Synopsis : Arrivés en vue des côtes d’Amérique du Sud, l’équipage du Neptune va enfin pouvoir souffler après l’éprouvante et périlleuse traversée de l’Atlantique. Mais le répit sera de très courte durée : Long John Silver accompagnés de ses hommes, Lady Vivian Hastings, l’Indien Moc, le docteur Livesey et ce qu’il reste de l’équipage vont devoir pénétrer dans une immense forêt sombre et hostile, à la recherche de la mythique cité de Guyanacapac et de son trésor… De la très grande aventure !
Ceux que Minos jetait en pâture au Minotaure étaient ses ennemis. Ils suppliaient, gémissaient, imploraient, promettaient or et dévotion pour ne point être jetés au labyrinthe. Nous, nous arrivons à sa porte. Mais nul tyran ne nous y avait conduits… Notre soif pour l’or d’un dieu perdu avait suffi à nous mener au seuil du plus profond méandre. Et moi, tel Dédale, j’en avais été l’architecte.
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La voie du sabre, tome 1 : Les cendres de l’enfance
Titre : Les cendres de l’enfance
Série : La voie du sabre, tome 1
Scénariste : Mathieu Mariolle
Dessinateurs : Federico Ferniani, Mikaël Bourgouin et Yann Tisseron
Éditeur : Glénat
Date de publication : 2013Synopsis : La vie du jeune Mikédi, fils du chef de guerre Nakamura, est bouleversée lorsque débarque dans la forteresse où il vit un samouraï de légende, Miyamoto Musashi. Cet homme, puissant et repoussant à bien des égards, est pourtant le plus grand maître de sabre qu’ait connu l’Empire. Nakamura souhaite en faire son premier samouraï, mais Musashi préfère reprendre la route en prenant Mikédi comme élève. La Voie du Sabre ne s’offre néanmoins pas au premier venu, et auprès de Musashi l’apprentissage de Mikédi aura souvent un goût amer…
Confie-moi plutôt ton fils, il est vierge de toute mauvaise influence, son esprit est souple comme une herbe… Quinze années, vingt années, il me faudra bien cela pour vider sa tête complètement et lui enseigner la Voie du Sabre qui met dieux et femmes à genoux.
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Block 109
Titre : Block 109
Série : Block 109 (roman graphique qui a lancé la série)
Scénariste : Vincent Brugeas
Dessinateur : Ronan Toulhoat
Éditeur : Akiléos
Date de publication : 4 février 2010Synopsis : Après avoir détruit l’Occident, le IIIe Reich agonise à son tour sous les coups de l Armée Rouge. Pour Zytek, le maître de l’Allemagne, il ne reste qu’une seule solution: une attaque virale majeure. Malgré le refus du Haut Conseil, le virus provoque déjà des ravages dans les ruines de Marienburg. Les contaminés, transformés en monstres sanguinaires, s’attaquent aux soldats isolés des deux camps. Seule l’escouade du sergent Steiner parvient à s’échapper d’une funeste rencontre. Ce dernier et ses camarades sont-ils la dernière chance de l’humanité ? Et quel est véritablement l’objectif de Zytek, l’omnipotent seigneur du Reich ?
Messieurs ! L’heure de notre triomphe est proche. Le projet Renaissance sera bientôt une réussite, grâce à vous. À de nombreuses reprises, vous avez dû agir envers et contre votre conscience. Vous avez dû lutter contre vos propres idéaux. Ce fut votre sacrifice. Bientôt, un monde nouveau naîtra des cendres de cet enfer ! Soyez-en fiers ! Cependant, j’ai un ultime effort à vous demander. Deux mille SS s’apprêtent à piétiner notre rêve. Ces hommes symbolisent tout ce contre quoi nous avons lutté. Vous n’êtes qu’une poignée, mais dans vos veines coule un sérum qui fait de vous des surhommes… Alors ne laissez aucun SS mettre les pieds dans le block ! EXTERMINEZ-LES !!
Block 109… ou comment bâtir une uchronie « coup de poing » dans un univers des plus plausibles !
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Comic’Gone, nouvelle convention comics à Lyon !
En plus de posséder, elle aussi, un grand salon spécialisé en bande dessinée, Lyon se dote aux côtés de son Lyon BD Festival d’une convention comics, Comic’Gone.
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Come prima
Titre : Come prima
Auteur : Alfred
Éditeur : Delcourt (Mirages)
Date de publication : 2 octobre 2013
Récompenses : Fauvre d’or – Prix du meilleur album d’Angoulême 2014Synopsis : Début des années 60. Suite à la mort de leur père, deux frères, Fabio et Giovanni, sillonnent les routes au volant dune Fiat 500. Leur voyage, émaillé de disputes et de silences, de souvenirs et de rencontres, les conduira jusquà leur Italie natale, quittée depuis des années. Par bribes, le portrait de leur père se recompose et les amène à mettre en lumière leurs relations tumultueuses
« Je m’appelle Fabio Foscarini, et je n’ai pas revu mon pays depuis tellement longtemps que je ne sais même plus si c’est moi qui l’ai quitté ou si on m’en a chassé »
Pour ce début d’année, quoi de plus sympathique qu’une virée entre frangins pour rejoindre la belle Italie. Bon d’accord, c’est pas le grand amour entre les deux, en apparence en tout cas. L’ainé a coupé les ponts quinze ans plus tôt, après avoir choisi de plaquer la maison familiale pour rejoindre les milices fascistes. Mais le cadet a un argument de poids, une urne funéraire avec les cendres du papa. Retour vers le passé. Un road movie mouvementé, où les rancœurs éclatent au grand jour. Les liens du sang effaceront-ils les différends ?
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Long John Silver, tome 2 : Neptune
Titre : Neptune
Série : Long John Silver, tome 2
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Mathieu Lauffray
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2008Synopsis : Il est l’enfant de l’encre et de la plume, la figure de proue de l’île au trésor de R L Stevenson. Il a vécue de crimes et de rêves, connu les gallons de Madère, le sac de Maracaibo et les révoltes des Boucaniers. Il va mêler l’or et le sang pour sceller leur destin aux confins des royaumes perdus de l’Amazonie.
Comprenez que le pirate se sente à l’étroit sur la terre ferme. Il pourrait se contenter de sa ferme, mais non, il lui faut Maracaïbo ou Tortuga… Et de l’or ! Peu leur importe d’amasser ou de ménager, ils ne comptent que sur le jour présent, et jamais sur celui qu’ils auront à vivre…
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Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Titre : Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Auteur : Jacques Tardi
Éditeur : Casterman (Univers d’auteurs)
Date de publication : novembre 2012Synopsis : Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d’écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne. Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 – 18, c’est la première fois que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale. Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l’histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie. Ce « roman familial » prend des accents d’autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).
C’était eux ou nous », selon la magnifique formule consacrée, « On n’avait pas le choix » « A la guerre comme à la guerre » Et puis merde ! Ces types ne nous attendaient pas au coin du bois pour nous offrir des rafraichissements !
Jacques Tardi donne la parole à son père René et lui prête sa plume pour illustrer le sort réservé aux soldats français par le IIIe Reich.
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Quai d’Orsay
Titre : Quai d’Orsay
Réalisateur : Bertrand Tavernier
Acteurs principaux : Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz, Niels Arestrup, Bruno Rafaelli, Julie Gayet, Anaïs Demoustier, Thomas Chabrol, Thierry Frémont
Livre original : Quai d’Orsay, bande dessinée de Christophe Blain et Abel Lanzac (Antonin Baudry)
Date de sortie française : 6 novembre 2013Synopsis : Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares… Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.
Je vous confie ce qu’il y a de plus important : le langage !
Décidément, adapter une bande dessinée au cinéma semble vraiment difficile à faire, la liste des adaptations très moyennes ces derniers temps est déjà bien longue : le Adèle Blanc-Sec par Luc Besson, le Marsupilami par Alain Chabat, sans compter les irregardables Boule et Bill, Les Profs, L’élève Ducobu, etc. La liste est malheureusement longue.