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Petit manuel du parfait refugié politique
Titre : Petit manuel du parfait refugié politique
Auteur : Mana Neyestani
Éditeur : Éditions Çà et Là, Arte Éditions
Date de publication : 13 avril 2015
Traduction : Gabriel Colsim, lettrage de Hélène DuhamelSynopsis : Après Une métamorphose iranienne, dans lequel l’auteur racontait avec retenue mais aussi une pointe de cynisme et d’humour son exil d’Iran, c’est à Paris que se déroule le nouvel ouvrage de Mana Neyestani. Suite à son arrivée en France début 2011, Mana et sa femme entament rapidement des démarches pour devenir réfugié politique. Après avoir testé de première main l’infernal système répressif iranien, Mana se trouve alors confronté à un univers certes beaucoup moins violent mais tout aussi kafkaïen pour les demandeurs d’asile, celui de l’administration française. Après un an et demis de tracasseries éreintantes, il parvient finalement à obtenir le statut tant convoité, ce qui en dit long sur les difficultés que peuvent rencontrer les demandeurs d’asile qui, pour la plupart, n’ont pas un dossier aussi documenté que le sien. Il décide alors d’en tirer un livre, entre bande dessinée autobiographique, autofiction et dessin de presse. Mana Neyestani raconte le quotidien d’un apprenti réfugié politique dans la ville-lumière, les tracasseries administratives poétiquement mises en scène, les fameux parisiens dont la réputation n’est plus à faire… Un Petit manuel du parfait réfugié politique à l’humour sec et tranchant.
La bureaucratie française est une véritable culture, une vieille tradition et un horrible cauchemar.
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Confidences à Allah [BD]
Titre : Confidences à Allah
Scénariste : Eddy Simon
Dessinateur : Marie Avril
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2015 (juin)Synopsis : Jbara vit les montagnes du Maghreb, entre ses parents, ses cinq frères et soeurs, et ses brebis. Elle rêve d’ailleurs, d’une modernité qui lui paraît inaccessible. Ignorant et violent, son père la ramène constamment à sa condition de femme, et donc de soumission. Pour tromper son ennui, Jbara couche avec les bergers de passage en échange de quelques friandises. Mais un jour, elle se retrouve enceinte. Elle est alors bannie du village et contrainte d’aller s’installer en ville. Pragmatique et désabusée, elle tente de s’en sortir et raconte sa vie : la misère, la prostitution, la prison, le mépris dans le regard des autres, ces hommes qui ne voient en elle qu’un objet sexuel… Dans ce monde qui ne veut pas d’elle, elle parle à Allah, son seul confident.
Je me doute que tu n’aimes pas tout ce que je fais, que tu ne cautionnes pas et c’est normal ! Mais quand même, j’ai une question. Si j’étais née dans une famille bien, dans une ville bien, avec une éducation bien, j’aurais forcément été une fille bien, Allah. Je me serais mariée avec un homme bien et j’aurais fait des enfants bien. Mais c’est pas comme ça que ça s’est passé au départ. Tu avoueras que je suis parties avec vachement plus d’emmerdes ! Comment tu vas faire pour me juger ?
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Zombillénium, tome 2 : Ressources humaines
Titre : Ressources humaines
Série : Zombillénium, tome 2
Scénariste et Dessinateur : Arthur de Pins
Éditeur : Dupuis (Tous Publics) (fiche officielle)
Date de publication : 26 août 2011
Récompenses : Prix Fauve Jeunesse d’Angoulême 2012Synopsis : Tags sur les murs, avertissement du curé du coin : visiblement les esprits s’échauffent autour de Zombillénium. Quand on n’embauche que des morts (ou des sorcières !) dans une région où le taux de chômage est à 25%, il faut bien s’attendre à quelques frictions.
Si l’on ajoute à ça des visiteurs une miette pénibles et des employés qui, pour être morts, n’en aimeraient pas moins prendre des vacances, on comprend que ce n’est pas trop le moment de venir parler revendications salariales à Francis Von Bloodt.
Un deuxième tome qui vient étoffer le casting de Zombillénium avec Astaroth, le démon adolescent, et qui confirme, s’il en était besoin, le talent tout particulier d’Arthur de Pins à manier un humour noir totalement jubilatoire.– Toujours ces lettres d’adolescents qui veulent devenir des vampires.
– La réponse habituelle, Miranda : dites-leur d’oublier les romans à l’eau de rose et la chasteté. Qu’ils s’amusent et révisent leur bac.
– Certains menacent de se suicider…
– Si c’est le cas, on les recontactera.
Ah cette mode des vampires… C’est bon pour le business, mais qu’est-ce que ça me gonfle !Du grand Arthur de Pins que ce deuxième tome de Zombillénium ! Au milieu des morts-vivants, vampires, sorcières et autres lycanthropes, il se permet d’étudier les « Ressources humaines » aussi naturellement que s’il s’agissait de l’entreprise familiale de la supérette au coin de la rue.
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Titeuf, tome 2 : L’amour, c’est pô propre !
Titre : L’amour, c’est pô propre !
Série : Titeuf, tome 2
Scénariste, Dessinateur et Coloriste : Zep (Philippe Chapuis)
Éditeur : Glénat
Date de publication : 25 août 1993Synopsis : Si on est amoureux, il faut mettre sa langue dans la bouche d’une fille et puis tourner dedans (pour chercher quelque chose sûrement)… Si on trouve rien, il faut prendre une pelle et puis on lui roule une pelle (enfin, je crois).Enfant des années 90, Titeuf connaît les joies de l’apprentissage du savoir. Comment marche une Game Boy ? Paul Verlaine est-il un écrivain rigolo ? Pourquoi les filles c’est pas fait pareil que les garçons ?… Le chômage c’est quoi ? Bref, le B.A. BA de l’éducation d’un futur grand petit homme défile en une succession de gags succulents. Grand reporter des cours d’écoles,Zep traque le rire avec un zeste de sensibilité et un soupçon de vacherie.
Si on est amoureux, il faut mettre sa langue dans la bouche d’une fille et puis tourner dedans (pour chercher quelque chose sûrement)… Si on trouve rien, il faut prendre une pelle et puis on lui roule une pelle (enfin, je crois)…
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Holmes (1854/1891?), tome 1 : L’adieu à Baker Street
Titre : L’adieu à Baker Street
Série : Holmes (1854/1891?), tome 1
Scénariste : Luc Brunschwig
Dessinateur : Cécil
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2006Synopsis : 4 mars 1891, Sherlock Holmes disparaît aux chutes de Reichenbach, entraînant avec lui, dans la mort, son plus grand ennemi, le professeur Moriarty. Effondré, le docteur Watson ignore alors qu’il va se lancer dans une incroyable enquête, qui va tout lui révéler de son ami le détective.
Moriarty est un homme très cultivé, Watson… Doté par la nature de dons phénoménaux en mathématiques. Il est le Napoléon du crime, Watson, il est l’organisateur de tous les forfaits ou presque qui restent impunis dans cette ville.
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L’Or, tome 2 : Michel ou le tamanoir
Titre : Michel ou le tamanoir
Série : L’Or, tome 2
Scénariste : Stéphane Piatzszek
Dessinateur : Frédéric Bihel
Éditeur : Futuropolis (fiche officielle)
Date de publication : 18 juin 2015Synopsis : Michel est un orpailleur à son compte. Ce jour-là, il découvre beaucoup d’or. Lucy, la fille de Maréchal, propose de l’aider à accomplir ses rêves de grandeur. Il refuse et éconduit la jeune femme. Il n’aurait pas dû. À Maripasoula, village au bord du fleuve Maroni, conflits humains, économiques et environnementaux secouent cette microsociété violente, mais foisonnante de vie ! Michel est orpailleur. Un jour, ses yeux se mettent à briller : de l’or, beaucoup d’or. Suffisamment pour envisager une exploitation à plus grande échelle. Lucy, la fille de Maréchal, propose à Michel de l’aider à accomplir ses rêves de grandeur. Michel refuse et éconduit la jeune femme. Il n’aurait pas dû… Six tomes, six personnages, six aventuriers, six destins…
Ici, le seul patron, c’est la forêt. Vous n’avez pas encore pigé ?
Toujours chez Futuropolis (merci à eux et à l’opération Masse Critique de Babelio), Frédéric Bihel et Stéphane Piatzszek poursuivent leur hexalogie programmée de L’Or, sur les destins façonnés sur l’orpaillage en Guyane française. Ce deuxième tome met en lumière Michel, associé au « totem-animal » tamanoir, à la fois adaptatif, solitaire et agressif.
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Zombillénium, tome 1 : Gretchen
Titre : Gretchen
Série : Zombillénium, tome 1
Scénariste et Dessinateur : Arthur de Pins
Éditeur : Dupuis (Tous Publics) (fiche officielle)
Date de publication : 27 août 2010Synopsis : Francis von Bloodt, vampire de son état, gère en bon père de famille le parc d’attractions Zombillénium. On n’embauche pas n’importe qui, chez Zombillénium : les simples mortels n’ont qu’à passer leur chemin, ici on ne travaille qu’avec d’authentiques loups-garous, vampires et momies. C’est ce que va découvrir Aurélien, un homme au bout du rouleau, trompé par sa femme ; et qui va se retrouver embauché malgré lui dans cette étrange entreprise. Gretchen, sorcière stagiaire, va l’aider à faire ses premiers pas…
En échange de leur âme, j’offre un job dans mon parc à tous ces malheureux. Je crée des emplois.
Je suis un diable moderne.De l’humour tordant comme il en a désormais l’habitude, des créatures fantastiques toutes plus flippantes les unes que les autres et de l’horreur au milieu de tout ça : Arthur de Pins ne se fout pas de nous en nous offrant ce premier numéro de Zombillénium !
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Faut-il aller voir… Les Profs 2 ?
Le premier opus avait malheureusement rencontré un large public (presque 4 millions d’entrées en 2013), inévitablement une suite au film Les Profs, sobrement intitulée « Les Profs 2 », arrive le 1er juillet 2015.
Synopsis : Les pires Profs de France débarquent en Angleterre pour une mission ultra-secrète. Avec Boulard, le Roi des cancres, ils sont parachutés dans le meilleur lycée du pays, et ils vont appliquer leurs célèbres méthodes sur la future élite de la nation. L’enjeu est énorme : de leur réussite dépendra l’avenir du Royaume tout entier… Cette année : aux meilleurs élèves, les pires profs quand même !!!
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Dédicace d’Edouard Cour (2015.06.13)
La librairie Bulle au Mans organisait une séance de dédicaces notamment avec l’auteur de la puissante trilogie Herakles. C’était donc l’occasion de glaner auprès du sympathique Edouard Cour un Herakles façon « nature » (exit la peau de lion ce coup-ci) en noir et blanc « laqué ».
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Étonnants Voyageurs 2015, Exposition #1 : Aventures maritimes
Quel meilleur endroit que la ville de Saint-Malo pour parler d’aventures maritimes ? A l’occasion de la 25e édition du festival des « Étonnants Voyageurs », la ville corsaire a de nouveau été envahie le temps d’un week-end d’une cohorte d’auteurs, illustrateurs, journalistes et visiteurs venus parler de livres et de cinéma. Parmi les nombreuses thématiques abordées tout au long de ces trois jours, la mer a évidemment occupée une place de premier choix. D’abord parce que le festival était l’occasion de remettre un certain nombre de récompenses, à l’image du prix Gens de Mer attribué cette année à Nicolas Cavaillès (« Pourquoi le saut des baleines »). Ensuite parce que figuraient au nombre des invités des illustrateurs dont les derniers ouvrages ont été consacrés à la mer et à ceux qui y risquent leur vie depuis toujours.